dimanche 27 mai 2012


EXPOSE SUR LA FINANCE ISLAMIQUE ( PARTIE 3 ET FIN )



III°/ conséquences de la finance islamique

Les conséquences de la finance islamique sur la crise financière et le développement sont certes nombreuses mais nous allons en limiter sur deux impactes essentiels à savoir, l’alternative de la crise financière de 2008 et l’instrument de développement de la finance islamique.




III - 1°/ Alternative de la crise financière

Depuis quelques mois, voire une année entière, l’économie mondiale est plongée dans une crise inégalée. C’est à la suite du déclin de la bulle immobilière aux Etats-Unis d’Amérique, plus communément appelée la crise de Subprimes, que la finance internationale, fondée sur un capitalisme inhumain, a commencé à montrer ses limites. De jour en jour, la situation économique internationale va de pis en pire. Ce climat délétère se traduit par la fermeture des banques, par la cascade de plans sociaux et par la montée exponentielle du chômage. Pratiquement, toutes les contrées du monde occidental sont touchées de façon drastique par cette crise.
Etant une alternative pour faire sortir certains pays occidentaux de cette crise, la finance islamique, est devenue incontournable eu égard à son apport à l’économie mondiale. Les actives sous-gestions par des banques islamiques représentent prés de 700 milliards de dollars à travers le monde. Il y aurait, plus de 250 banques et institutions financières islamiques en activité, présents dans 75 pays. Et le marché potentiel est estimé à 400 milliards de dollars. Le poids économique de ce marché commence à séduire les pays occidentaux. Le premier pays occidental à mordre à l’hameçon de cette finance est l’Angleterre pour sortir de cette crise de 2008.
Il a aussi servi de Cheval de Troie pour introduire la finance islamique dans l’espace économique européen. La France, longtemps restée hostile à ce modèle, n’a plus de choix d’y adhérer pour deux raisons fondamentales ; par le nombre de clients potentiels (500.000) intéressés aux produits issus de la finance islamique et par la dictée de la mondialisation.

III - 2°/  Instrument de développement

La finance islamique peut largement contribuer à l’instauration d’un système économique juste, qui respecte l’environnement, ne laisse personne sur le bord de la route et participe au développement social.                                                                                                                                   
Ils sont nombreux mais on peut en tirer deux instruments essentiels parmi lesquels :
    -    La Bancarisation des populations musulmanes et attraction des capitaux Sharia
Dans les pays musulmans le retour aux principes de l’économie islamique permet d’améliorer le taux de bancarisation des populations qui refusent de recourir aux outils financiers basés sur l’intérêt. De même, la création de structures financières qui opèrent conformément à la Charia permet à ces pays d’attirer les capitaux des pays pétroliers du Golfe dont les opérateurs sont soucieux d’investir dans un cadre licite.

   -    En Europe la finance islamique peut être un formidable outil d’intégration des populations émigrées musulmanes

La création de banques conformes à la Charia en Europe – notamment en France, en Belgique et en Hollande pays où réside une importante population immigrée d’origine maghrébine – permettra de développer la création de projets par la communauté musulmane en Europe et son accession à la propriété de logements. La finance islamique améliorera l’intégration de la communauté musulmane au sein des pays d’accueil en tant que composante productive et non en tant que population inactive vivant des allocations de chômage supportées par le reste de la population. Cette dynamique réduira en partie le déficit des fonds sociaux.


IV°/ Etudes comparatives

En effet, nous pouvons faire une comparaison entre le fonctionnement  de la finance islamique et la finance conventionnelle.

IV - 1°/ La finance internationale

La finance représente l’ensemble des moyens et des organismes qui interviennent auprès de personnes physiques, ou morales, en mettant à leur disposition des capitaux qui leur sont nécessaires, et dont elles ne disposent pas, mais également en leur permettant de placer les capitaux qu’elles possèdent, et dont elles n’ont pas un besoin immédiat , de manière à les faire fructifier. 

La finance moderne apparaît officiellement à la fin des années 50. En effet, c’est seulement à partir de ce moment là que l’on commence à la considérer comme une discipline économique, qui apporte des raisonnements axiomatiques visant à optimiser l’économie.

Il existe différents types de finance. En effet, on retrouve entre autres les finances publiques, qui représentent l’ensemble des subventions que l’état verse aux collectivités locales et aux organismes sociaux. 

La finance de l’entreprise est, quant à elle généralement gérée par le directeur financier, qui décide des investissements et des choix quant à la manière de financer les différents projets de l’entreprise. 

Enfin, la finance de marché correspond à l’ensemble des grands marchés internationaux sur lesquels il est possible d’investir, et s’intéresse donc tout particulièrement à leur fonctionnement.

Du fait de la mondialisation, et malgré certaines mesures locales pour restreindre les échanges et se protéger, les marchés financiers internationaux sont interdépendants, et peuvent être assimilés à un seul et grand marché. Il s’agirait même du marché le plus important du monde. 

Ceci explique qu’actuellement, on assiste à des crises financières systémiques, qui lorsqu’elles se produisent dans un pays donné, elles ont des répercussions quasi immédiates sur d’autre pays, dont le marché financier est internationalisé.

IV - 2°/ Différences et ressemblances

En effet, les banques islamiques financent des opérations liées à l’économie réelle  c'est-à-dire  que les banques islamiques financent des activités où l’argent ne peut être utilisé que pour financer l’économie réelle. A l’inverse, les banques conventionnelles peuvent être tentées à se lancer dans des procédures complexes basées sur des actifs non tangibles (réalistes, net…). Les banques islamiques accompagnent les entrepreneurs à maximiser la rentabilité économique du projet alors que les banques dans la finance conventionnelle ne prennent aucun engagement et ne se soucient pas de la retombée du projet, une fois le prêt accordé.
Pour faire simple, nous analysons la différence principale entre la finance islamique et la finance conventionnelle. Dans la finance islamique, l’argent n’est pas une commodité, mais un moyen d’échange, une réserve de valeur et une unité de mesure. Donc, emprunter ou prêter de l’argent où quelqu’un stipule qu’un excès n’est pas permis, on appelle cela Riba ou intérêt. Ainsi, la finance islamique préconise la création de richesse à travers le commerce et les
affaires.

Conclusion

Tout au long de ce travail de recherche, nous avons démontré que la finance islamique représente une bonne alternative à la finance conventionnelle.
L’objectif de cette étude était de vérifier notre problématique (La finance islamique, aux vertus humaines et morales, n’est–elle pas une alternative viable et pérenne (continue) à cette crise ?).  En effet, tous les pays ont été impactés par la crise financière qui a vu le jour aux Etats-Unis pendant l’été 2007. Les pays du Golfe n’ont pas été touchés par cette crise mondiale. Nous nous sommes donc penchés sur leur modèle financier afin de comprendre comment ont-ils pu éviter la récession.
Ces pays utilisent un système financier basé sur leurs croyances religieuses. Le nom du modèle financier est la finance islamique basée sur les lois islamiques. Ce modèle financier a suscité un fort intérêt de notre part, ce qui nous a poussés à s’intéresser de plus près aux caractéristiques de celle-ci.

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