mardi 23 avril 2013

Résultats cotonniers en hausse mais décevants au Togo


Résultats cotonniers en hausse mais décevants au Togo




A la fin de la campagne 2012/13 le mois prochain (juin/mai), le Togo devrait avoir exporté 82 000 t de coton brut, soit un volume très inférieur à l’objectif initial des 100 000 t, selon un rapport de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) obtenu hier par Reuters.
Le pays avait récolté 79 700 t en 2011/11 sur 99 000 ha cultivés. Durant l’actuelle campagne, 122 000 ha y étaient dédiés. La baisse de production serait donc liée davantage à de mauvaises conditions culturales et à une utilisation inadéquate de pesticides et d’engrais, selon la NSCT.
Si le résultat de cette campagne est décevant, il demeure néanmoins très largement supérieur aux 29 000 t de 2009/10. Cette performance serait liée, notamment, à des prix au planteur en hausse.

mercredi 10 avril 2013

MON CURRICULUM VITAE EN CE JOUR



MON CURRICULUM VITAE EN CE JOUR


Amétépé Messanh KOUEVIDJIN
Liberté 4 villa n°5096-M Dakar-Sénégal
25 ans

FORMATIONS

  • 2013 : International Management Program (IMP) option : Finance
            Bordeaux École de Management   (BEM) Dakar-Sénégal.
  • 2012 : Licence en Gestion option : Finance –comptabilité
                  Université Amadou Hampate Ba(UAHB), Dakar-Sénégal.
  • 2009 : Baccalauréat  S2
           Groupe Scolaire Yalla-Suur-En, Dakar-Sénégal

MISSIONS ET VIE ASSOCIATIVE

o   Avril 2013 : Enquête pour le cabinet « Performances Group », Dakar-SENEGAL
·        Poste occupé : chargé d’enquête.
·        Mission : enquête performances sur les entreprises préférées des étudiants au
Sénégal

o    2012 :   Bénévole à ADRA-Sénégal (Adventist Development and Relief Agency- Sénégal)
·        Poste occupé : Assistant d’aide de distribution  
·        Mission : Distribution  des vivres dans le cadre des inondations  

o   2011 :  ASTB-UAHB (Association des Etudiants Togolais et Béninois de l’Université Amadou Hampaté Ba)
·        Poste occupé : Président
·        Mission : Soutient scolaire des membres et la supervision des activités

COMPETENCES INFORMATIQUES LINGUISTIQUES

-       Logiciels bureautiques : Word, Excel, Power point (Très bonne maîtrise)
-       Logiciel d’analyse et comptable : Access et SPSS (débutant), Saari : Paie, comptabilité
-       Langues : Français (courant), Anglais (niveau scolaire)

EXPERIENCES COMPLEMENTAIRES

-     Loisirs : Football, voyages, musique, jeu d’awalé

mardi 9 avril 2013

FINANCE ISLAMIQUE : UN COMPLÉMENT DU FINANCEMENT CLASSIQUE, SELON LE PREMIER MINISTRE




FINANCE ISLAMIQUE : UN COMPLÉMENT DU FINANCEMENT CLASSIQUE, SELON LE PREMIER MINISTRE

Le Sénégal compte s’appuyer sur la finance islamique pour réaliser son ambitieux programme économique et social en complément au financement classique qui reste l’habitude et la norme. C’est la conviction du Premier ministre, Abdoul Mbaye, qui présidait, hier, l’ouverture du troisième forum international de la finance islamique. Il s’agira notamment d’atténuer l’insuffisance d’offre de financement destinée aux producteurs ruraux, aux secteurs sociaux de base et aux besoins d’investissement des Pme.

En conformité avec un large passage de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, Abdoul Mbaye a réaffirmé hier l’attachement du Sénégal à la promotion de la finance islamique, la seule industrie financière qui a su résister à la crise économique qui frappe encore la planète.
C’est ainsi qu’il l’a qualifiée de voie incontournable à emprunter pour accéder à un développement durable, en faisant l’économie de crises financières récurrentes et dévastatrices d’efforts accumulés. En fait, notre pays a pris l’option de favoriser l’émergence d’une industrie financière islamique dans un environnement légal et réglementaire approprié, selon le chef du gouvernement. Les secteurs –cibles de cette 3ème édition (infrastructures, agriculture et secteurs sociaux) cadrent parfaitement avec la vision du Chef de l’Etat qui a l’ambition de faire de l’agriculture le moteur de la croissance. Il s’agira aussi d’assurer la sécurité alimentaire et de promouvoir l’accès de tous les citoyens à des services sociaux de base de qualité.
Abdoul Mbaye a annoncé que cet ambitieux programme économique et social laisse entrevoir d’énormes possibilités d’investissement dans des domaines aussi variés que le développement de grandes fermes agricoles modernes, l’agro-industrie, l’équipement rural et les activités génératrices de revenus au profit des jeunes et des femmes.

Une croissance mondiale soutenue
La finance islamique a connu une croissance mondiale soutenue au cours des dix dernières années pour atteindre un volume de 1000 milliards de dollars en 2012 (environ 500 mille milliards de francs Cfa). Pour le premier ministre, ce mode de financement n’est pas un accessoire de religion, mais plutôt un mécanisme porteur de vérité, rejetant l’usure et la spéculation pure et malfaisante à la fois pour l’homme et pour l’économie. « Il n’est, en effet, ni acceptable, ni réaliste, ni viable dans la durée, que l’intermédiation et la transaction s’approprient tous les gains aux dépens de l’économie réelle, c'est-à-dire du producteur », à en croire Abdoul Mbaye. Aujourd’hui, les grandes places financières du monde donnent de plus en plus à la finance islamique l’intérêt qu’elle mérite. Londres est en train de devenir la capitale européenne de la finance islamique tandis que l’Ecosse a fait des pas de géant en matière de réglementation.
En Afrique de l’ouest, les institutions communautaires comme la Cedeao et l’Uemoa commencent à s’intéresser aux différents mécanismes de la finance islamique pour la réalisation d’importants programmes de développement.
La création de banques islamiques dans la sous-région illustre d’ailleurs l’attractivité des produits financiers offerts et de l’appropriation progressive de la finance islamique par les populations.

Un emprunt obligataire (Sukuk) de 107 milliards FCfa
Le Sénégal envisage de lancer un emprunt obligataire d’un montant de 163 millions d’euros, environ 107 milliards de FCfa, dans le marché de la finance islamique. Ces obligations appelées Sukuks vont permettre de combler les énormes déficits en infrastructures socio-économiques, selon Mouhamadou Lamine Mbacké, président de l’institut africain de la finance islamique qui donnait ainsi la nouvelle. Ces Sukuks a-t-il poursuivi, sont des ressources importantes qui vont permettre à l’Etat de développer des secteurs-clés comme l’agriculture et les infrastructures. Aussi, près de 18 banques conventionnelles et trois institutions de micro-finance développeront leurs activités au Sénégal. M. Mbacké a, par ailleurs, annoncé le lancement du fonds de micro finance islamique et l’appui du gouvernement du Sénégal est très attendu. L’institut africain de la finance islamique insiste aussi sur le volet important du renforcement des capacités et a déjà assuré la formation de 450 professionnels de la sous-région malgré le retard constaté dans le cadre de la construction d’un centre de formation.
Source: Mamadou Lamine DIATTA - LESOLEIL

L’UEMOA va solliciter les financeurs asiatiques pour mobiliser 2400 milliards FCFA


L’UEMOA va solliciter les financeurs asiatiques pour mobiliser 2400 milliards FCFA



Dans le cadre du financement de son Programme économique régional (PER) 2012-2016 d’un coût global de 4400 milliards CFA (6,71 milliards €), l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) prépare une conférence investisseur en Asie pour mobiliser 2 400 milliards CFA (3,66 milliards €).
Au  cours d'une conférence de presse tenu le samedi 6 avril à Dakar,  Cheikh Hadjibou Soumaré  explique: « Nous travaillons à faire venir des partenaires d'autres régions du monde, l'Asie par exemple, à adhérer à notre Programme économique régional… Nous sommes en train de préparer une grande conférence en Asie, pour emmener nos partenaires de cette région à adhérer à notre programme »
En juillet 2012, une table ronde des bailleurs de fonds traditionnels a permis de mobiliser des contributions financières de 2000 milliards CFA (3 milliards €).
Le PER 2012-2016 comprend 102 projets ayant pour objectif de renforcer l’intégration régionale de 8 pays d’Afrique de l’Ouest ayant en commun la monnaie franc CFA, totalisant plus de 80 millions d’habitants et un PIB 2011 de 55,4 milliards € (36 361 milliards FCFA).

mardi 2 avril 2013

La BIDC approuve un financement de 40 millions $ pour 3 projets en Côte d’Ivoire, Ghana et Togo


 La BIDC approuve un financement de 40 millions $ pour 3 projets en Côte d’Ivoire, Ghana et Togo



Lors de son  40è réunion du conseil d’administration, la BIDC ( la Banque d'Investissement et de Développement de la Cedeao)  a approuvé un financement de 40 millions $ (20 milliards FCFA) au profit de plusieurs projets dans trois pays à savoir: la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo.

- 20 millions $ (10 milliards FCFA) ont été octroyés à la société Rascom pour l’acquisition et le déploiement d’équipements de réseaux terrestres.

-All Nations University College, un important organisme de formation au Ghana, va recevoir 10 millions $ (5 milliards FCFA) pour la construction de résidences universitaires étudiants.

-Enfin 10 millions $ de la BIDC vont compléter le financement d’un projet distribution d’énergie électrique au Togo.

Le bilan et le compte de résultat anglo-saxons



Le bilan et le compte de résultat anglo-saxons


Le bilan (balance sheet) et le compte de résultat (income statement aux États-Unis et Profit and loss account en Grande-Bretagne) sont des documents tout aussi importants en comptabilité anglo-saxonne.
D’ailleurs, les grands mécanismes des comptabilités française, américaine et britannique sont les mêmes : principe de la partie double, (double entry) règle d’équilibre (emplois = ressources et actif = capitaux propres + dettes) ou encore importance fondamentale de la notion de compte (account).
En revanche, le plan comptable général français n’a pas d’équivalent aux États-Unis et en Grande-Bretagne : chaque entreprise met au point sa propre liste de comptes (chart of accounts).
* * *
Comment marche la comptabilité aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ?
La réglementation comptable en France s’est mise en place à l’initiative de l’état et sous son contrôle, dans le but de servir les services fiscaux.
Au contraire, la comptabilité anglo-saxonne s’est développée sous l’impulsion de la profession. Dans l’optique anglo-saxonne, les états financiers sont destinés avant tout aux actionnaires et aux investisseurs.
C’est pourquoi les documents doivent donner une true and fair view (une image réelle et honnête) de l’entreprise pour que les investisseurs puissent savoir s’ils « en ont pour leur argent » et prendre leurs décisions en toute connaissance de cause.
Les entreprises britanniques et américaines publient généralement deux rapports financiers : un pour les investisseurs et un pour l’administration fiscale : les résultats sont souvent différents, notamment en raison du traitement des dotations aux amortissements.
La comptabilité anglo-saxonne accorde une importance plus grande au compte de résultat, notamment parce que le bénéfice d’une entreprise sert à la définition du prix de ses actions. Pour les analystes financiers, l’évaluation de la rentabilité d’une entreprise prime sur l’évaluation de son patrimoine.
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Le bilan
Comme le bilan français, le bilan anglo-saxon présente une image de la situation de l’entreprise à un moment donné.
C’est pourquoi il est daté. Même s’il n’existe aucune règle de présentation du bilan, il est généralement établi  en liste (parfois en tableau aux États-Unis) et distingue les assets (l’actif) des liabilities (le passif).
Les bilans des entreprises multinationales sont consolidés, c’est-à-dire qu’ils agglomèrent les bilans de l’ensemble des filiales.
Les bilans britanniques et américains doivent permettre d’apprécier la capacité de l’entreprise
à faire face à ses obligations et font donc apparaître le degré d’exigibilité des dettes et le degré de liquidité des actifs.
Ainsi, le bilan américain  classe les actifs par ordre de liquidité décroissante et le passif par ordre d’exigibilité décroissante. Le bilan britannique fait exactement l’inverse.
Il n’existe pas de date réglementaire pour la fin de l’exercice fiscal, même si beaucoup d’entreprises britanniques clôturent leur exercice le 31 mars.
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Le compte de résultat
Le compte de résultat anglo-saxon synthétise tous les flux financiers ayant affecté l’entreprise au cours de l’année écoulée.
Il a pour but de présenter le résultat commercial de l’entreprise en établissant la différence entre les produits et les charges.
 Le regroupement des charges ne s’effectue pas par nature mais par fonctions :
par exemple, la fonction vente regroupera les frais de personnel, de publicité et d’amortissement.
 La très grande importance du compte de résultat pour les investisseurs peut amener certaines
entreprises à gonfler artificiellement le résultat, voire à passer en résultat d’exploitation des résultats exceptionnels (censés être sous la bottom line).
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La SEC (Securities and Exchange Commission, l’équivalent américain de la COB) impose
que le compte de résultat présente les chiffres des deux années précédentes et que le ratio du bénéfice par action soit mentionné en fin de document.
Notons que les grandes entreprises britanniques doivent distinguer dans leur compte
de résultat trois types d’activités : celles déjà existantes en début d’exercice fiscal et maintenues (continuing operations), celles acquises au cours de l’exercice (acquisitions) et celles qui ont été cédées (discontinued operations).
Le but de cette obligation est de visualiser le plus clairement possible la façon dont l’entreprise génère du profit