vendredi 28 décembre 2012

 

Comment la RD Congo gâche son potentiel pétrolier


Malgré un potentiel indéniable, la prospection pétrolière reste marginale, et le secteur tarde à se réformer. Qu'est-ce qui ne va pas à Kinshasa ?


Avec les 25 000 barils extraits chaque jour par le franco-britannique Perenco dans la province du Bas-Congo, la RD Congo est loin de jouer dans la cour des grands. Ce n'est pourtant pas faute d'un potentiel important, en particulier dans les zones frontalières de l'Ouganda et de l'Angola. Si, dès 2005, la prospection a été engagée dans le bassin côtier (six blocs octroyés) et dans le graben Albertine (quatre blocs octroyés sur les cinq délimités), elle reste insignifiante dans la Cuvette centrale, une vaste zone découpée en une vingtaine de blocs, ainsi que dans le graben Tanganyika et le lac Upemba où, respectivement, dix et trois blocs ont été ouverts depuis 2010, aucun n'ayant encore été attribué.
Lenteur
Longtemps marginalisé dans la politique économique du pays, le secteur pétrolier pâtit d'un manque de stratégie et de gouvernance qui explique en partie la lenteur des réformes. Ainsi, bien que prévue dans l'accord triennal signé le 11 décembre 2009 avec le Fonds monétaire international (FMI), la promulgation du code des hydrocarbures traîne. Seule la réglementation fiscale a été actualisée.
Au chapitre des entraves : la corruption, le déficit d'informations sur les contrats signés, le montant variable des bonus et le manque de respect des engagements pris. Les blocs 1 et 2 du graben Albertine ont ainsi été attribués à Tullow Oil et Heritage Oil, puis aux sud-africains Divine Inspiration Group et PetroSA, avant de revenir en 2010 aux sociétés Caprikat et Foxwhelp, immatriculées dans les îles Vierges britanniques. À ceci s'ajoutent des différends frontaliers : sur le bassin côtier, la RD Congo et l'Angola sont en conflit sur la délimitation des espaces maritimes ; sur le lac Albert, les tensions avec l'Ouganda sont toujours d'actualité, tandis que les groupes armés présents dans l'Est ne demandent qu'à prendre le contrôle des gisements. Enfin, l'activité pose des questions environnementales, notamment dans le Bas-Congo et dans le parc national des Virunga.

jeudi 20 décembre 2012



[UNIVERSITÉ SENGHOR DE LA FRANCOPHONIE] Concours de recrutement de la XIVème promotion avec 120 bourses



L'Université Senghor, Opérateur direct des Sommets des Chefs d’État et de Gouvernement ayant le français en partage, lance le concours de recrutement de la XIVème Promotion (2011-2013) au programme du Master en Développement dans neuf spécialités, pour la rentrée 2013 : Master de haut niveau, reconnu internationalement, en particulier par le CAMES. Master dont les enseignements sont assurés par des professeurs spécialistes provenant des grandes universités européennes, canadiennes et africaines et des institutions internationales.

* DEPARTEMENT « ADMINISTRATION - GESTION »
[1] Spécialité : Management de Projets
[2] Spécialité : Gouvernance & Management Public

* DEPARTEMENT « SANTÉ »
[3] Spécialité : Santé Internationale
[4] Spécialité : Politiques Nutritionnelles

* DEPARTEMENT « CULTURE »
[5] Spécialité : Gestion du Patrimoine Culturel
[6] Spécialité : Gestion des Industries Culturelles
[7] Spécialité : Communication et Médias

* DEPARTEMENT « ENVIRONNEMENT »
[8] Spécialité : Gestion de l’Environnement
[9] Spécialité : Gestion des Aires Protégées

Modalités pratiques:
À l’issue du concours de recrutement, l’Université Senghor offre aux candidats définitivement admis, âgés de moins de 36 ans au 1er septembre 2013, 120 bourses couvrant les frais de vie à Alexandrie (hébergement à Alexandrie, repas du midi, assurance médicale, transport à l’Université) et les frais de stage. Les candidats boursiers de l’Université Senghor auront uniquement à s’acquitter d’un droit d’inscription de 500 €.

Par ailleurs, l’Université Senghor inscrira des candidats admissibles supplémentaires n’ayant pas été classés pour l’obtention d’une bourse mais qui sont en mesure d’assumer les droits d’inscription ainsi que les frais de vie qui se montent à 2500 €, pour l’année académique 2013-2014, couvrant l’hébergement à Alexandrie, les repas du midi, une assurance médicale, les transports à l’Université. Les étudiants non-boursiers de l’Université Senghor devront en outre, assurer la totalité de leurs frais de stage.

Les frais de voyage aller-retour du pays d'origine à Alexandrie sont à la charge de tous les candidats admis.
Les frais de scolarité sont gratuits pour tous les étudiants inscrits à l’Université Senghor.

Conditions d'admission au programme du Master en Développement:

*Être titulaire d'une licence ou d’un diplôme équivalent et faire état d'une expérience professionnelle pertinente d’un an au minimum;
* Réussir les trois étapes du concours d’entrée au Master en Développement à savoir :
- Examen du dossier de candidature rempli obligatoirement en ligne sur le site de l’Université Senghor : www.usenghor-francophonie.org
- Épreuve écrite organisée dans le pays de résidence du candidat retenu sur dossier.
- Entretien avec un représentant de l'Université. Le candidat admissible, après l'épreuve écrite, est convoqué à une entrevue qui pourra le cas échéant, être réalisée par visioconférence.

L’appel à candidatures sera clos le jeudi 7 mars 2013

Seules les candidatures enregistrées en ligne seront étudiées.

Chaque personne ayant déposé un dossier complet de candidature en ligne recevra par courriel un identifiant et un mot de passe permettant d’actualiser son dossier, jusqu’à la date de clôture de l’appel.

Pour accèder au formulaire en ligne pour enregistrer votre candidature, cliquez ici... http://senghor.refer.org/

Les étudiants ayant réussi l'examen devront fournir les pièces suivantes pour être admis à l'entretien oral


(1) Copie légalisée des diplômes mentionnés;
(2) Relevé des notes du diplôme universitaire (original ou copie légalisée);
(3) Certificat de travail établi par le ou les employeur(s) justifiant des expériences professionnelles;
(4) Pour les fonctionnaires, autorisation de l'employeur à concourir;
(5) Lettre(s) de recommandation avec les coordonnées du signataire : (nom, qualité, coordonnées complètes).

Pour tout renseignement complémentaire, contacter:
concoursderecrutement@usenghor-francophonie.org

Calendrier du concours:

- 16 décembre 2012: Diffusion de l’appel à candidatures
- Jeudi 7 mars 2013: Clôture des candidatures
- Jeudi 21 mars 2013 : Jury d’admission sur dossier des candidats autorisés à poursuivre le concours.
Pour chaque pays, il est établi une liste des ressortissants nationaux, ce qui permettra leur convocation, pour l’examen écrit, par les Services de Coopération et d’Action Culturelle.

- Dimanche 24 mars 2013: Diffusion de la liste des candidats autorisés à poursuivre le concours.
Pour chaque pays, il est établi une liste des ressortissants nationaux, ce qui permettra leur convocation, pour l’examen écrit, par les Services de Coopération et d’Action Culturelle.

- Mercredi 27 mars 2013: Envoi par courrier express, des dossiers d’examen aux centres d’examen des pays concernés.
- Mardi 9 avril 2013: Examen écrit. Retour par courrier express prépayé par l’Université Senghor, des copies d’examen.
- Mercredi 24 avril 2013: Établissement des listes des candidats admis à passer l’entretien oral.
Ces listes sont envoyées à chaque poste concerné pour convocation des ressortissants nationaux à la date indiquée sur le calendrier de déplacement des professeurs chargés du recrutement.
Diffusion des listes des candidats admis à passer l’entretien oral du concours de recrutement
- Du 13 au 23 mai 2013: Entretiens oraux par visioconférence des candidats de certains pays.
- Lundi 27 mai 2013: Début des entretiens oraux sur place éventuellement dans les pays où il y a de nombreux candidats.
- Lundi 10 juin 2013 : Jury d’admission des candidats définitivement admis
- Mardi 11 juin 2013: Diffusion des listes des candidats définitivement admis (Boursiers et Non-Boursiers)
Ces listes sont envoyées aux postes concernés pour information des ressortissants nationaux.

- Dimanche 4 août 2013: Dernier délai de paiement des droits d’inscription des candidats boursiers
Dernier délai de paiement des droits d’inscription et des frais de vie des candidats non-boursiers

NB: Pour accèder au formulaire en ligne pour enregistrer votre candidature, cliquez ici... http://senghor.refer.org/

Pour tout renseignement complémentaire, contacter:
concoursderecrutement@usenghor-francophonie.org

lundi 17 décembre 2012



FINANCES: Le Sénégal réussit son émission obligataire



L'objectif du Sénégal de lever quelque 50 milliards de F CFA sur le marché régional a été largement dépassé. Avec une sursouscription de 7,6%, le pays décroche 88 milliards.
Environ 88 milliards de F CFA (134 millions d'euros) levés pour 50 milliards recherchés. L’emprunt obligataire lancé officiellement par le Sénégal le 8 novembre dernier vient d’être bouclé avec une sursouscription de 7,6%. Après avoir mobilisé, avec succès, 500 millions de dollars sur les marchés internationaux en 2011, le pays récidive cette année sur le marché régional de l’Union monétaire et économique ouest africaine (UEMOA).   
Ce dernier emprunt (rémunéré 6,7% sur la période 2012-2019), co-arrangé par la banque d'affaires Ecobank Capital et l’intermédiaire boursier CGF Bourse, vise à couvrir les besoins d’investissements du Sénégal dans les secteurs agricoles, de l’énergie et des d’infrastructures, avait indiqué, en novembre, Amadou Kane, le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances. Si le Sénégal attend une croissance de près de 3,7% cette année (2,6% en 2011), le pays a toutefois vu sa dette tripler entre 2006 et 2012, passant de 1200 milliards de F CFA à 3041 milliards aujourd'hui dont 759 milliards de dette intérieure et 2 282 milliards de dette extérieure.
Mais les investisseurs continuent à faire confiance aux bons fondamentaux économiques et budgétaires du pays. En mai 2011, le Sénégal avait recueilli près de 2,4 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) d’intentions de souscription à un emprunt obligataire sur les marchés internationaux, pour 500 millions de dollars recherchés.




dimanche 2 décembre 2012

Illustration en contrôle de gestion



Illustration en contrôle de gestion

Comment concevoir les rôles respectifs de l’auditeur interne et du contrôleur de gestion dans le fonctionnement du magasin de pièces de rechange d’une usine importante ?


RÉPONSE                                                                             

1-   Rôle du contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion doit exercer un contrôle permanent  sur toutes les activités du magasin. À cet effet il doit :
-         Contrôler le niveau de stock régulièrement  en comparant le stock physique de l’inventaire au stock théorique  obtenu à partir des fiches de stocks obtenu de la comptabilité  matière
-         Contrôler la vitesse de rotation des stocks pour s’assurer de ça conformité avec le volume ou le rythme de l’activité.
-         contrôler les stocks minimaux  et le niveau de stocks maximaux (min-max). le stock mini et le stock doivent  être optimaux.
-         Il doit contrôler aussi les stocks prévus et réalisés pour détecter les écarts et les analyse

1      

L’auditeur doit examiner des contrôles ponctuels sur tout les processus de gestion de magasin. A cet effet

-         Il doit effectuer ou élaborer une catégorie de risque
-         Classer et faire un planning de contrôle  par rapport à l’importance des risques
-         Il doit procéder à l’évaluation des procédures mise en place pour gérer le magasin
-         Contrôler la répartition des taches pour s’assurer qu’il n’existe pas de cumul de taches incompatibles.
-         Analyser  le système de comptabilité de matière pour s’assurer de la fiabilité des informations produites
-         S’assurer de la régularité et de la fiabilité des inventaires 
-         S’assurer que les inventaires sont contradictoires et valorisés

Questions de compréhension en contrôle de gestion



Questions de compréhension en contrôle de gestion

1    Définir le terme budget
2    quelle est l’utilité d’une gestion budgétaire ?
1         Quelle différence faites - vous entre « contrôle de gestion et gestion budgétaire ?

CORRECTION
1        Le budget peut être présenté comme la traduction financière et comptable des plans d’action. C’est aussi l’ensemble des prévisions chiffrées d’une organisation pour un exercice.
2        Le budget peut avoir utilités suivantes :
-un outil de gestion prévisionnelle
- un outil de coordination ;
- un outil de contrôle ;
- un outil de communication.
               3   Différences entre gestion budgétaire et contrôle de gestion
La gestion budgétaire est un processus qui permet de concevoir le budget et d’en assurer le suivi. C’est un outil du contrôle de gestion.
Le contrôle est l’ensemble des processus mise en œuvre pour mobiliser les énergies et les ressources pour orienter vers le sens des objectifs de l’organisation. Le contrôle de gestion n’est donc pas que de la gestion budgétaire c’est avant tout du management.
Le contrôle de gestion est une fonction de l’entreprise alors que la gestion budgétaire et un outil de management.