mardi 2 décembre 2014

Comment faire une candidature spontanée ?

Comment faire une candidature spontanée ?

Vous avez déjà répondu à des dizaines d’offres d’emploi, sans résultat, et vous envisagez de passer à la vitesse supérieure
                             

Vous avez raison : si rien ne bouge, pourquoi ne pas prendre une longueur d'avance en envoyant des candidatures spontanées ?
Attention : la candidature spontanée ne doit jamais ressembler à un envoi massif de lettres identiques à des dizaines d’employeurs potentiels. Pour que votre candidature spontanée soit réussie, il va falloir la personnaliser.
1. La personnalisation
Première chose à faire : renseignez-vous sur l’entreprise. Quelle personne dirige le service pour lequel vous postulez ? Adressez-vous directement à lui dans votre lettre. Pourquoi voulez-vous travailler là-bas ? « Je me suis intéressé à votre entreprise car... », « J'apprécie votre culture d’entreprise »... Bref, pour retenir l’attention du recruteur, vous devez donner l’impression quevous n’avez pas choisi cette société par hasard.
2. Délimitez votre terrain d'action
Inutile d’envoyer trop de candidatures, surtout si celles-ci vous demandent de vraies recherches. Faites une sélection des secteurs et entreprises qui vous attirent (en fonction de vos goûts mais aussi de la conjoncture). Ciblez ensuite votre message sur du concret (ex: projet futur de l'entreprise). Ne négligez pas non plus les PME, qui embauchent davantage sur base de candidatures spontanées.
3. Savoir à qui s'adresser
Traditionnellement, on adresse sa candidature au directeur des ressources humaines. Mais l’idéal est de toucher directement la personne qui aura de l'influence sur votre éventuel recrutement, le directeur de la branche qui vous intéresse par exemple. Notez aussi que de plus en plus d’entreprise demandent de remplir un formulaire en ligne pour les candidatures spontanées.
4. La bonne accroche
Pour ne pas voir votre candidature finir à la poubelle, soyez percutant dès le premier paragraphe de votre lettre de motivation. Pour accrocher le recruteur, vous pouvez par exemple commencer votre lettre en rappelant la compétence-phare de votre CV ou en avançant une piste de réflexion pour résoudre un problème auquel l’entreprise est confrontée. N’hésitez pas à impliquer personnellement votre interlocuteur, surtout si vous avez déjà été en contact avec lui.
5. Concision et efficacité
Faites court, précis et direct. Plus de 20 lignes effrayeront le recruteur. De plus, cela prouve que vous avez l’esprit de synthèse ! Dans votre texte, parlez de vous (ce que vous avez fait), de l’entreprise (pourquoi elle vous intéresse) et de vous deux (ce que vous pourriez vous apporter mutuellement).
6. Soignez la chute
L'entretien d'embauche n'est pas l'objectif ultime : le but de cette candidature spontanée est d’obtenir une prise de contact. Dans votre lettre, restez le plus ouvert possible quant à votre éventuel futur rôle dans le groupe (« Je suis ouvert à tous types de collaboration ») et suggérez de rencontrer votre interlocuteur pour « échanger ». Si aucun poste n'est ouvert dans l'entreprise, vous pouvez au moins espérer que le recruteur se rappellera de vous pour une future opportunité.
7. Personnalisez votre CV
N’oubliez pas non plus d’adapter votre CV à chaque entreprise pour laquelle vous postulez. Et pour attirer l’attention, choisissez le bon titre de CV.
8. Relancez
Comme lors d’une candidature classique, n’hésitez pas à relancer le recruteur en question. Certains recruteurs vont même attendre une relance pour s’intéresser à une candidature spontanée. Ne soyez pas trop oppressant, mais après huit jours sans réponse, vous pouvez raisonnablement décrocher votre téléphone…

Source: Hannut


jeudi 25 septembre 2014

Afrique : Les conditions pour le développement du secteur financier Africain.

Afrique : Les conditions pour le développement du secteur financier Africain.

Pour se développer et être plus performant, beaucoup de spécialistes s’accordent à dire que le continent Africain  a besoin d’un secteur financier solide et compétitif ?
Quel est l’état des lieux du secteur financier Africain ? Quelles sont les conditions pour développer un secteur financier Africain solide et compétitif ? 
L’article que nous proposons répond à ces questions.

Etat des lieux du secteur financier Africain
Le bilan qu’affiche le secteur financier Africain est contrasté malgré des résultats certes positifs. A l’exception de la bourse Sud-Africaine, les marchés financiers contribuent très peu au développement du continent. Alors que le développement et la prospérité du secteur privé reposent principalement sur la capacité des entrepreneurs à mobilier des financements sur fonds propres.
L’activité boursière a certes développée en Afrique. Aujourd’hui, l’Afrique abrite plus d’une vingtaine de places boursières. Le niveau de capitalisation boursière a quasiment été multiplié par cinq entre 2000 et 2010, passant de 257 milliards à 1260 milliards de dollars.
Selon un rapport de la banque de France, les places boursières subsaharienne « reste encore les plus petites au plan mondial en termes de niveau de capitalisation. » De 2005 à 2010, la capitalisation boursière de la bourse du Nigéria et de la cote d’ivoire (BRVM) est respectivement de 26.9% et 28 % du PIB, contre 73.3 pour le Maroc et 249.5% pour l’Afrique du Sud.
Quelques conditions pour le développement du secteur financier Africain.

L’une des conditions pour le développement du secteur financier est la politique gouvernementale.
La politique publique peut affecter le développement de certains types d’intermédiation financière. Certains pays limitent le développement du marché des crédits aux consommateurs et du prêt hypothécaire. L’objectif de cette politique est de forcer les ménages à épargner plus  et d’orienter les crédits vers investissements industriels plutôt que résidentiels. Par exemple, en Afrique du Sud, en 2010  « les investissements privés augmentent dans l’industrie et le secteur minier. Ce glissement de la consommation vers l’investissement consolide la croissance en lui offrant une base plus durable »[1]

Nous pouvons identifier d’une part la culture boursière comme condition.
Le développement d’un marché financier passe nécessairement par la  compréhension par les investisseurs et les émetteurs de l’ensemble de ses  mécanismes et de ses avantages. Vulgariser l’investissement boursier aux  épargnants et le financement à travers la bourse aux entreprises exige un  énorme effort de promotion du marché financier et de propagation de la culture boursière auprès du public.
Or en Afrique, la culture boursière est encore faible. Pour y remédier, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a adoptée de nouvelles stratégies qui visent à accroitre sa visibilité régionale et internationale lors du « Media day » qui a été organisée en Avril à Dakar.
Selon le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounye, « Ce qu’il faut cultiver, c'est l’éducation financière et boursière de nos populations afin qu’elles ne considèrent pas la bourse comme une chose étrangère », avant d'ajouter : « Tout individu doit être équilibré en matière de finance, dans la mesure où le portefeuille boursier permet de faire de l'épargne à long terme »

D’autre part, pour développer un secteur financier, l’Afrique doit sensibiliser les entreprises non cotés.
Pour parvenir au développement du marché financier, il faut créer une proximité avec les meilleures entreprises non cotés. Cette sensibilisation s’intéressera à priori celles des qui ont de grands besoins de financement et qui en même temps sont prêtes à se plier à la réglementation  générale du fonctionnement du marché boursier comme par l’exemple la transparence de leurs états financiers. 

Le système financier est l’un des fondements du développement économique. Il joue un rôle très important dans la croissance économique du continent. D’une manière générale, « le développement du secteur financier est de travailler à réduire les coûts tels que les coûts de l'acquisition de l'information, l'exécution des contrats et l'exécution des transactions dans l'économie » dit Mr H.A.K. Wampah, Gouverneur de la Banque Centrale du Ghana.

mardi 6 mai 2014

LE COÛT DE REVIENT

Le coût de revient est un élément très important pour la gestion d’une entreprise, qu’elle ait une activité de production, de négoce ou de service.
Toutefois, calculer un coût de revient n’est pas forcément facile à faire. Cet article a donc pour objectif de vous faire comprendre à quoi correspond exactement le prix de revient et de vous donner des conseils pour le calculer correctement.

1. Qu’est-ce qu’un coût de revient ?
Le coût de revient correspond à l’ensemble des coûts directs et indirects, fixes et variables, de production et de distribution pour une unité de bien ou de service vendue.
Ainsi, pour une opération donnée, la différence entre votre chiffre d’affaires et votre coût de revient correspond à votre bénéfice.
2. L’utilité du coût de revient
La connaissance de votre coût de revient est quasiment indispensable pour que vous puissiez chiffrer correctement les devis que vous émettez à vos clients et prospects. En effet, le chiffre d’affaires budgété doit permettre de couvrir toutes vos dépenses à engager et de générer du bénéfice et, le cas échéant, cela doit vous permettre de refuser les marchés sur lesquels vous ne gagnerez rien.
Ensuite, être capable de déterminer son coût de revient peut vous permettre de travailler sur celui-ci pour chercher à le réduire au maximum : quels sont les éléments du coût de revient que je peux diminuer ?
Enfin, et c’est peut-être surprenant, l’utilité du coût de revient est aussi importante pour les activités de production ou de construction que pour la plupart des activités de services. Par exemple, une société de gestion de paie doit savoir combien lui coûte la réalisation d’un bulletin de paie.
3. Le calcul du coût de revient
Le coût de revient est composé de plusieurs catégories de dépenses directes ou indirectes. La difficulté du calcul du coût de revient est double :
·         Veiller à prendre en compte l’ensemble des coûts liés au produit ou au service,
·         Affecter correctement l’ensemble des charges indirectes entre les différents produits ou services de l’entreprise.
A. Les éléments du coût de revient
Le coût de revient peut être décomposé en plusieurs éléments :
·         Les coûts d’achat et d’approvisionnement : ils comprennent notamment l’achat de matières premières, de marchandises, des fournitures consommables et les frais de livraison ;
·         Les coûts de production : il s’agit de toutes les charges d’exploitation liées à la production du bien ou du service et donc de la main d’œuvre, de la quote-part d’utilisation des immobilisations, du loyer, des assurances, de l’entretien… ;
·         Les coûts de distribution : on retrouvera notamment ici les dépenses de publicité, les dépenses liées aux livraisons, aux opérations de marketing… ;
·         Et les coûts administratifs.
Ces différentes catégories de dépenses peuvent être séparées en 2 : les coûts directs et les coûts indirects.
B. Notion de charges directes/indirectes
Les charges directes sont celles qui ont été directement consommées pour la production du produit ou service, alors que les charges indirectes ne peuvent pas être directement rattachées ainsi.
C. Les difficultés pour calculer correctement son coût de revient
Pour bien calculer son coût de revient, il faut faire attention de prendre en compte tous les frais que l’entreprise engage pour produire ce bien ou ce service (qu’il soit direct ou indirect). La difficulté réside ici dans la prise en compte des frais indirects : attention aux oublis ou aux mauvaises affectations.
Ensuite, il convient d’affecter correctement les charges indirectes entre tous les produits ou services proposés par l’entreprise.
D. Calcul du coût de revient
Coût de revient = coûts d’achat et d’approvisionnement + coûts de production + coûts de distribution + coûts administratifs
4. Conclusions sur le coût de revient
Une fois que votre coût de revient est déterminé, vous pouvez apprécier la rentabilité de vos activités. Cela peut notamment déboucher sur les décisions suivantes :
·         Recentrage de l’activité sur certains produits ou services,
·         Ou au contraire diversification pour proposer des produits ou services à rentabilité plus intéressante,
·         Recherche de nouveaux fournisseurs proposant des prix moins élevés,
·         Réduction de certaines catégories de charges pour améliorer le coût de revient,
·         Augmentation du prix de vente des produits ou des services…


mardi 18 mars 2014

Elaborez vos états financiers en 5 étapes

En cours d’exercice, la comptabilité a permis d’enregistrer les transactions et opérations réalisées par l’entreprise.
Ces enregistrements sont essentiels mais insuffisants. Ils ne permettent pas à eux seuls d’apprécier la situation financière de l’entreprise et d’en déterminer le résultat.
Pour cela, il convient, après l’arrêté des comptes qui marque la fin de l’exercice, de réaliser des travaux d’inventaire nécessaire à l’élaboration des états financiers de synthèse.
Ces travaux s’inscrivent dans une démarche chronologique et logique dont les principales étapes sont les suivantes :
– Le contrôle interne des enregistrements comptables au moyen d’une balance des comptes ; la balance en fait est un moyen d’une balance des comptes ; la balance, en fait, est un moyen de contrôle interne permettant de vérifier la régularité des reports du journal au grand livre. Si la balance permet de vérifier que la règle de la partie double est respectée et que les reports sont effectués correctement, elle ne permet pas de révéler les erreurs d’imputations, les erreurs compensées ainsi que l’omission d’enregistrement qui ne peuvent qu’^être décelées grâce au journal comptable et au grand livre.
L’inventaire matériel et l’évaluation des actifs et des dettes, notamment évaluation et comptabilisation des stocks
- Les travaux d’inventaire à enregistrer à la fin de l’exercice :
Les régularisations des comptes de gestion afin de rattacher aux résultats de l’exercice les seuls charges et       produits le concernant ;
Les amortissements ;
Les provisions ;
– L’établissement des états financiers à partir de la balance de clôture grâce à un tableur (Ms-Excel, OoCalc) ou un logiciel spécifique.
– La détermination du résultat fiscal et de l’impôt à payer.
Ces étapes si elles sont suivies correctement permettront d’élaborer les états financiers de synthèse sans difficultés majeures.
Des détails sur ces différentes étapes seront développés dans nos prochains articles.

samedi 1 février 2014

Le bilan et le compte de résultat anglo-saxons

Le bilan et le compte de résultat anglo-saxons


Le bilan (balance sheet) et le compte de résultat (income statement aux États-Unis et Profit and loss account en Grande-Bretagne) sont des documents tout aussi importants en comptabilité anglo-saxonne.
D’ailleurs, les grands mécanismes des comptabilités française, américaine et britannique sont les mêmes : principe de la partie double, (double entry) règle d’équilibre (emplois = ressources et actif = capitaux propres + dettes) ou encore importance fondamentale de la notion de compte (account).
En revanche, le plan comptable général français n’a pas d’équivalent aux États-Unis et en Grande-Bretagne : chaque entreprise met au point sa propre liste de comptes (chart of accounts).
* * *
Comment marche la comptabilité aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ?
La réglementation comptable en France s’est mise en place à l’initiative de l’état et sous son contrôle, dans le but de servir les services fiscaux.
Au contraire, la comptabilité anglo-saxonne s’est développée sous l’impulsion de la profession. Dans l’optique anglo-saxonne, les états financiers sont destinés avant tout aux actionnaires et aux investisseurs.
C’est pourquoi les documents doivent donner une true and fair view (une image réelle et honnête) de l’entreprise pour que les investisseurs puissent savoir s’ils « en ont pour leur argent » et prendre leurs décisions en toute connaissance de cause.
Les entreprises britanniques et américaines publient généralement deux rapports financiers : un pour les investisseurs et un pour l’administration fiscale : les résultats sont souvent différents, notamment en raison du traitement des dotations aux amortissements.
La comptabilité anglo-saxonne accorde une importance plus grande au compte de résultat, notamment parce que le bénéfice d’une entreprise sert à la définition du prix de ses actions. Pour les analystes financiers, l’évaluation de la rentabilité d’une entreprise prime sur l’évaluation de son patrimoine.
* * *
Le bilan
Comme le bilan français, le bilan anglo-saxon présente une image de la situation de l’entreprise à un moment donné.
C’est pourquoi il est daté. Même s’il n’existe aucune règle de présentation du bilan, il est généralement établi  en liste (parfois en tableau aux États-Unis) et distingue les assets (l’actif) des liabilities (le passif).
Les bilans des entreprises multinationales sont consolidés, c’est-à-dire qu’ils agglomèrent les bilans de l’ensemble des filiales.
Les bilans britanniques et américains doivent permettre d’apprécier la capacité de l’entreprise
à faire face à ses obligations et font donc apparaître le degré d’exigibilité des dettes et le degré de liquidité des actifs.
Ainsi, le bilan américain  classe les actifs par ordre de liquidité décroissante et le passif par ordre d’exigibilité décroissante. Le bilan britannique fait exactement l’inverse.
Il n’existe pas de date réglementaire pour la fin de l’exercice fiscal, même si beaucoup d’entreprises britanniques clôturent leur exercice le 31 mars.
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Le compte de résultat
Le compte de résultat anglo-saxon synthétise tous les flux financiers ayant affecté l’entreprise au cours de l’année écoulée.
Il a pour but de présenter le résultat commercial de l’entreprise en établissant la différence entre les produits et les charges.
 Le regroupement des charges ne s’effectue pas par nature mais par fonctions :
par exemple, la fonction vente regroupera les frais de personnel, de publicité et d’amortissement.
 La très grande importance du compte de résultat pour les investisseurs peut amener certaines
entreprises à gonfler artificiellement le résultat, voire à passer en résultat d’exploitation des résultats exceptionnels (censés être sous la bottom line).
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La SEC (Securities and Exchange Commission, l’équivalent américain de la COB) impose
que le compte de résultat présente les chiffres des deux années précédentes et que le ratio du bénéfice par action soit mentionné en fin de document.
Notons que les grandes entreprises britanniques doivent distinguer dans leur compte
de résultat trois types d’activités : celles déjà existantes en début d’exercice fiscal et maintenues (continuing operations), celles acquises au cours de l’exercice (acquisitions) et celles qui ont été cédées (discontinued operations).
Le but de cette obligation est de visualiser le plus clairement possible la façon dont l’entreprise génère du profit