LA SUSPENSION DU
CONTRAT DE TRAVAIL
Section 1 : Dispositions
générales
Cas de suspension
Le contrat de travail est
suspendu :
1)
En cas de fermeture pour cause de départ de l’employeur
sous les drapeaux ou pour une période obligatoire d’instruction militaire
;
2)
Pendant la durée du service militaire du
travailleur ;
3)
Pendant la durée de l’absence du travailleur, en cas de
maladie dûment constatée un médecin agréé (durée limité à 6 mois prorogeable
jusqu’au remplacement du travailleur) ;
4)
Pendant la période d’indisponibilité résultant d’un
accident du travail ou d’une maladie professionnelle ;
5)
Pendant le repos de la femme salarié en cas de congé
maternité
6)
Pendant la grève ou le lock-out si ceux-ci s’effectuent
conformément à la procédure en vigueur ;
7)
Pendant la durée de l’absence du travailleur si
celui-ci a été autorisé à s’absenter par l’employeur en vertu de la
réglementation en vigueur ;
8)
Pendant la période de mise à pied du délégué du
personnel dans l’attente de la décision définitive de l’inspecteur du
travail ;
9)
Pendant la détention préventive du travailleur ;
10) Pendant
la durée du congé payé ;
11) Pendant
la durée du mandat de député à l’assemblée nationale
12) Pendant
la durée du congé d’éducation ouvrière ;
En ce qui concerne le n° 7, voir
l’article L.68 sur la disponibilité du travailleur (L’employeur n’est jamais
obligé d’accepter la demande de disponibilité formulée par le travailleur).
Conséquence de la suspension
(L.71)
Dans chacun des trois premier cas
ci-dessus énumérés, l’employeur est tenu de verser au travailleur son salaire durant une durée
équivalente au préavis qu’il convient de respecter en cas de licenciement.
Dans les cas où le travailleur
perçoit, en raison même du motif de son absence, une rémunération où une
indemnité, celle-ci est déduite de la somme que lui verse l’employeur durant la
période équivalente au préavis.
Section 2 : Le congé de
maternité (L.143)
Le congé maternité est de 14
semaines dont 8 après l’accouchement.
Section 3 : Le chômage
technique (L.65)
Cas de chômage technique
-
Causes conjoncturelles
-
Causes accidentelles
1)
accident survenu au matériel
2)
interruption de la force motrice
3)
un sinistre
4)
des intempéries
5)
une pénurie accidentelle de matière première
6)
une pénurie accidentelle d’outillage
7)
une pénurie accidentelle de moyens de transport
La rédaction de cet article
laisse supposer que cette liste n’est pas exhaustive.
Conditions de la mise en
chômage technique
Si le chômage technique n’est
prévu, ni dans la convention collective applicable à l’entreprise, ni dans un
accord d’entreprise, l’inspecteur du travail doit être au préalable informé.
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