LA COMPARAISON ENTRE AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE DE GESTION Présenté par les étudiants de l’université Amadou hampate ba de Dakar
Le contre de
gestion et l’audit interne nous viennent des USA entre 1920 et 1940 à un moment
ou se faisait la pressante nécessite de mettre de l’ordre dans la gestion des entreprises.
Les deux concepts sont deux fonctions, bien connues du monde de l’entreprise,
dont le rôle est indispensable au management, aussi bien pour la prise de
décisions et la définition de sa stratégie que pour s’inquiéter, et de façon
raisonnée, sur les risques susceptibles d’affecter la réalisation des
objectifs. Ils se nourrissent aux mêmes sources, scrutent et analysent chiffres
et données, comportements et règles de fonctionnement, succès et
dysfonctionnements en élaborant des rapports, tableaux de bord et
recommandations. Deux fonctions qui sont des éléments essentiels du contrôle
interne et qui, à ce titre, contribuent à mieux maîtriser les activités de
l’entreprise.
Selon la
définition de l’Institute of Internal Audi tors (IIA) «l’audit interne est une
activité indépendante et objective qui
donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de
la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs
en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en
faisant des propositions pour renforcer son efficacité. »
En 1965, Robert N. Anthony propose, dans
un premier temps, une définition classique du contrôle de gestion : « Le
contrôle de gestion (management control) est un processus par lequel les
managers obtiennent l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées
de manière efficace et efficiente pour la réalisation des objectifs de
l’organisation. ».Mais également il représente « le dispositif
permanent mis en œuvre par les responsables d’une organisation pour s’assurer
que ses activités sont convenablement maitriser à tous les niveaux en vue de
lui permettre d’atteindre ses objectifs >> source (IFACI).
Il peut aussi être définit comme un
processus d’aide à la décision permettant une intervention avant, pendant et
après l’action. C’est un système global d’information interne à l’entreprise
qui permet la décentralisation, la synthèse et l’interprétation de l’ensemble
des données figurant les performances de chacune des activités ou fonctions de
l’entreprise.
Après avoir défini ces deux concepts, il conviendra
ainsi de souligner leur rôle et objectif, puis une comparaison des deux notions.
I - LES ROLES ET OBJECTIFS
1.
L’AUDIT INTERNE
L’auditeur
interne a pour mission de veiller à la qualité de l’information sur laquelle la
direction générale apporte ces décisions et à l’efficacité avec laquelle sont
conduites les opérations qui doivent concourir la réalisation des objectifs de
l’entreprise.
L’audit interne doit apporter à la direction générale de garantie quand
aux informations qu’elle peut utiliser et qui provienne des divisions
annexe ; assurer les bons fonctionnements de différent processus productif
ainsi que l’efficience de l’ensemble de flux
informel développer au sein de l’entreprise ; assister tous les
éléments productifs au sein de l’entreprise pour assurer l’efficience de toute
les structures productives. En effet, la responsabilité des fonctionnaires dans la réalisation des
taches et l’analyse objective de recommandation provenant de la direction
générale permet d’accroitre l’efficacité de l’ensemble productif ; porter
un intérêt à tous les systèmes et sous-système comptables et non comptable de
l’entreprise.
En
tel intérêt est primordiale afin d’assurer une rentabilité et une efficience
des l’ensemble des investissements réalisés .Il est à noter que c’est à la
direction générale de fixer les fonctions et les limites du contrôle interne.
L'audit interne est une fonction d'évaluation à la disposition d'une
organisation pour examiner et apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et
l'efficience de son contrôle interne. A cet effet, les auditeurs internes
examinent les différentes activités de l'organisation, évaluent les risques et
le dispositif mis en place pour les maîtriser, s'assurent de la qualité de la
performance dans l'accomplissement des responsabilités confiées et font toute
recommandation pour améliorer sa sécurité et accroître son efficacité.
Membre à part
entière du management de l'organisation, le responsable de l'audit interne agit
dans le cadre d'une charte d'audit définissant son indépendance.
L'audit interne doit ensuite identifier les problèmes significatifs, en évaluant leur gravité. Elle diagnostique leurs causes, et établit la validité et l'exactitude des chiffres et opinions recueillis en les rapportant aux faits réels et à ceux relevés à partir des documents. Il lui incombe également d'apprécier les déviations par rapport aux normes et d'élaborer les recommandations destinées à corriger les dysfonctionnements ou renforcer des contrôles non efficients. Le rôle de l'audit consiste en premier lieu à valider la qualité du contrôle interne. Il joue également un rôle déterminant dans la sauvegarde des actifs immobilisés de la société, le bon suivi des comptes des agents et courtiers, la bonne utilisation de l'excédent en trésorerie et la bonne négociation des traités de réassurances. L’audit interne est une activité d'appréciation indépendante, au service de la direction générale. Il étudie la fiabilité des informations financières, la validité des systèmes sur le plan légal, les moyens de protection des actifs et l'utilisation optimale des ressources. L'audit intervient sur le terrain a posteriori pour chercher l'information pertinente. De fonction de « d’inspection » qu'il était au départ, l'audit interne s'oriente actuellement vers un rôle de consulting. L'auditeur interne doit pour cela maîtriser les techniques de communication pour se présenter non pas comme un vérificateur mais un collaborateur dont l'objectif est l'amélioration des systèmes. La fonction d'audit a débuté avec la vérification des informations comptables et financières. Actuellement, l'audit interne est un outil de compétitivité, grâce à la mise en place de "systèmes cohérents" qui assurent la circulation d'une information de qualité et facilitent l'évaluation des gains de productivité. L’audit interne est une fonction qui a pour finalité d’évaluer la qualité du système de contrôle interne et d’en recommander des améliorations ; le management étant le premier bénéficiaire, peut considérer que la qualité de celui-ci est un facteur de bonne gouvernance. Il doit avoir des garanties sur cette qualité grâce à un comité d’audits.
L'audit interne doit ensuite identifier les problèmes significatifs, en évaluant leur gravité. Elle diagnostique leurs causes, et établit la validité et l'exactitude des chiffres et opinions recueillis en les rapportant aux faits réels et à ceux relevés à partir des documents. Il lui incombe également d'apprécier les déviations par rapport aux normes et d'élaborer les recommandations destinées à corriger les dysfonctionnements ou renforcer des contrôles non efficients. Le rôle de l'audit consiste en premier lieu à valider la qualité du contrôle interne. Il joue également un rôle déterminant dans la sauvegarde des actifs immobilisés de la société, le bon suivi des comptes des agents et courtiers, la bonne utilisation de l'excédent en trésorerie et la bonne négociation des traités de réassurances. L’audit interne est une activité d'appréciation indépendante, au service de la direction générale. Il étudie la fiabilité des informations financières, la validité des systèmes sur le plan légal, les moyens de protection des actifs et l'utilisation optimale des ressources. L'audit intervient sur le terrain a posteriori pour chercher l'information pertinente. De fonction de « d’inspection » qu'il était au départ, l'audit interne s'oriente actuellement vers un rôle de consulting. L'auditeur interne doit pour cela maîtriser les techniques de communication pour se présenter non pas comme un vérificateur mais un collaborateur dont l'objectif est l'amélioration des systèmes. La fonction d'audit a débuté avec la vérification des informations comptables et financières. Actuellement, l'audit interne est un outil de compétitivité, grâce à la mise en place de "systèmes cohérents" qui assurent la circulation d'une information de qualité et facilitent l'évaluation des gains de productivité. L’audit interne est une fonction qui a pour finalité d’évaluer la qualité du système de contrôle interne et d’en recommander des améliorations ; le management étant le premier bénéficiaire, peut considérer que la qualité de celui-ci est un facteur de bonne gouvernance. Il doit avoir des garanties sur cette qualité grâce à un comité d’audits.
L’audit
interne, permet de répondre à 5 objectifs :
§ Vérifier la
conformité aux exigences du(es) référentiel(s) de l’entreprise (normes, textes
réglementaires, cahiers des charges, spécifications clients, …).
§ Vérifier que les
dispositions organisationnelles (processus) et opérationnelles (procédures,
instructions, etc.…) sont établies, connues, comprises et appliquées.
§ Vérifier
l’efficacité du domaine audité, c’est-à-dire son aptitude à atteindre les
objectifs.
§ Identifier des
pistes d’amélioration et des recommandations pour conduire l’entreprise vers le
progrès.
§ Conforter les
bonnes pratiques observées pour encourager les équipes et capitaliser ces
pratiques dans l’entreprise.
2.
LE CONTROLE DE
GESTION
D'origine strictement comptable, le contrôle
de gestion a les mêmes objectifs que l'audit interne et intervient également au
niveau de l'ensemble des fonctions de l'entreprise. Alors que l'audit évolue
vers le conseil et l'assistance, le contrôle de gestion englobe l'analyse des
coûts et le contrôle budgétaire. Le contrôle de gestion assure, au moment de la
détermination des objectifs, la cohérence des actions grâce à un système
d'information.
La convergence des deux fonctions va être source de conflits au sein de l'entreprise.
La convergence des deux fonctions va être source de conflits au sein de l'entreprise.
Le
contrôleur de gestion participe à la
définition des objectifs des prévisions budgétaires et des objectifs financiers
de l’entreprise et de ses departements.il veille a leur respect au cours de
l’année, analyse les écarts et propose des mesures correctives. En outre il
participe à l’élaboration des objectifs de l’entreprise ou d’un département,
aide a définir les budgets annuels et les moyens techniques ,humains et
financiers nécessaires .Il suit en permanence les réalisations des départements
,élabore des tableaux de bord pertinents pour l’activité concernée ,collecte
les informations qualitatives et quantitatives nécessaires.
Il met en évidence les écarts
significatifs entre les prévisions et les réalisations, analyse les causes des
écarts avec les responsables opérationnels, ajuste les prévisions en fonction
des écarts constatés, conçoit et rédige des rapports de synthèse pour la
direction générale
Il est le garant de la cohérence et de la
conformité des procédures par rapport à l’ensemble des règles de gestion de l’entreprise et assure de
l’harmonisation des outils informatiques de gestion. De la même façon, le contrôle de
gestion met en œuvre la stratégie. Dans sa vision classique, il
est la contrepartie de la délégation de pouvoir et assure la cohérence
stratégie/objectifs. Avec la mise en place d’outils spécifiques, d’une part, il
restitue à la direction une vision de la situation de l’entreprise
indispensable pour l’action immédiate et, d’autre part, permet aux
opérationnels de suivre leur performance et d’orienter ainsi la gestion de
l’entreprise vers une vision partagée ;il est aussi un instrument d’élaboration
de la stratégie, aux confins de l’information et dans un environnement
particulièrement instable. Dans un contexte versatile où les avantages concurrentiels conditionnent le devenir
de l’entreprise et où les options stratégiques génèrent parfois des coûts
colossaux, le contrôle de gestion, aux confins d’une mine d’informations
variées, s’avère être précieux pour définir la stratégie et maîtriser ainsi le
développement de l’entreprise. Et sa collaboration repose principalement sur la
traduction des scénarios envisagés en langage financier et en risques et opportunités.
La planification fait désormais partie
des attributions du contrôleur de gestion.Par exemple, la décision de lancement
ou d’amélioration d’un produit repose sur l’élaboration d’un plan pluriannuel.
Cet outil de simulation intègre, d’une part, les différents coûts générés par
le projet (coûts de conception, de développement, de commercialisation et de
financement) et, d’autre part, le gain potentiel attendu. Ainsi, le dirigeant
dispose d’une vision globale du
projet : coûts, financement, gains à venir et risques inhérents. H. Bouquin ne
définit-il pas le contrôle de gestion comme « un ensemble de processus et
dispositifs qui, dans les organisations, orientent les décisions, les actions
et les comportements pour les rendre cohérents avec des objectifs à long et
moyen terme tout en s’appuyant sur des systèmes d’information » ? Un
système d’information est un ensemble d’éléments humains, de matériels, de
logiciels et de méthodes destiné à collecter des informations internes et
externes à l’entreprise, à les conserver, à les traiter et à les communiquer.
C’est un outil :
• d’aide à la décision en fournissant des
informations utiles et pertinentes pour les choix de gestion des responsables d’activité
;
• de contrôle de l’organisation en aidant à
détecter les dysfonctionnements internes ;
• de coordination de l’ensemble des activités
composant l’entreprise
Les objectifs du contrôle de
gestion sont :
Contribuer à la
définition de la stratégie
Suivre la mise
en œuvre de la stratégie
Préparer
l’allocation maximum des ressources en conformité avec l’objectif court terme
et les objectifs stratégiques
Mesurer les
performances
Piloter
l’activité et prendre des actions correctives
Vérifier si les
différents objectifs mentionnés dans le budget sont respectés
Permettre de
connaitre la rentabilité de tous les produits importants et de tous les clients
importants
Déterminer les
charges qui sont ou non nécessaire à la réalisation des objectifs de
l’entreprise
II- COMPARAISON ENTRE AUDIT INTERNE ET CONTROLE DE
GESTION
1. SPECIFICITES
L'audit interne
intervient sur le terrain a posteriori pour chercher l'information pertinente.
Le contrôle de gestion assure, au moment de la détermination des objectifs, la
cohérence des actions grâce à un système d'information. La convergence des deux
fonctions va être source de conflits au sein de l'entreprise.
Le contrôleur de gestion a pour rôle
l’établissement du budget, l’analyse des écarts entre le budget et le réalisé
et diverses analyse d’évolution du chiffre d’affaire, de couts, de marges etc.
Par contre l’auditeur interne révise l’organisation à travers son contrôle
interne, il vise à donner assurance à la direction sur la maitrise des risques
de cette organisation (grâce à l’efficacité de son contrôle interne.
Comme nous l'avons déjà mis en avant, le
contrôle de gestion semble surtout avoir pour finalité externe de rendre compte
au mieux de la réalité économique afin que les décideurs puissent prendre des
décisions satisfaisantes pour accroître la performance économique de l’organisation.
Le travail de l’auditeur interne est davantage du contrôle que de
l’analyse : il va vérifier que les procédures légales et les procédures
mises en place dans l’entreprise sont bien appliquées ; qu’elles sont
optimales. Dans les deux cas la personne est amenée à proposer des solutions
pour les améliorer, ce qui est déjà mis en place pour gagner en efficacité.
Donc, pour le contrôle de gestion et l’audit interne, il semble que l’objectif
est le contrôle de l’organisation par elle-même. Le travail du contrôleur de gestion va
davantage porter sur l’analyse des chiffres (issu de la comptabilité générale,
comptabilité analytique, gestion des stocks, gestion de la trésorerie, services
commerciales…..) il mettra en place des indicateurs de suivi et analysera leur
évolution .les résultats trouvés seront analyser et aideront les
dirigeants à prendre des décisions (rentabilité des produits, nouvel
investissement, nouvelle orientation stratégique,…..)
2. L’AUDIT INTERNE
UN ELEMENT DU CONTROLE DE GESTION
La finalité de l'audit est
aussi de contrôler: contrôler la conformité des comportements avec les normes
de comportements fixés, contrôler que ces
normes et règlements internes sont bien ceux permettant une performance
des plus satisfaisantes... Aussi, il semblerait que l'audit par sa finalité de contrôle interne permet
d'atteindre des objectifs visés. La différence est qu'au lieu de contrôler le
résultat du processus organisationnel, comme
semble le faire le contrôle de gestion,
l'audit contrôle le processus lui-même. Aussi,
avec l'audit interne, la politique d'implémentation estmoins discrétionnaire,
puisqu'on ne laisse pas aux membres de l'organisation la liberté des moyens.
Pour reprendre la typologie de MINTZBERG (1982),avec l'audit interne, on passe
d'une « standardisation des résultats » à une « standardisation des procédés ».
Par exemple, pour une Entreprise, au lieu de s'assurer une fois la livraison
effectuée delà température de la palette de surgelés comme on le faisait avant
la mise en place d'une standardisation des procédés au début de cette décennie
; on s'assure que le camion peut rentrer dans l'entrepôt de stockage de chaque
magasin -car l'été c'est surtout lors du déchargement en plein air que la
cabine du camion se réchauffe- et les procédés de déchargement sont tels que la
cabine ne perd pas plus de 5°C.D’où, il semble que l'audit interne permet de
contrôler l'organisation aussi bien que le contrôle de gestion. Mais, cette
conclusion ne permet pas d'assurer que l'audit est un substitut au contrôle de
gestion. Pour ce faire, il faudrait que l'audit interne soit une boite à outils
au moins aussi performante que le contrôle de gestion.
CONCLUSION
Comme nous l'avons déjà mis en avant, le
contrôle de gestion semble surtout avoir pour finalité externe de rendre compte
au mieux de la réalité économique afin que les décideurs puissent prendre des
décisions satisfaisantes pour accroître la performance économique de l'organisation.
En effet, le coût complet, par exemple, avait pour finalité de montrer la
rentabilité respective des produits. Aussi, la firme pouvait voir quels étaient
les produits les plus rentables et ceux déficitaires pour mettre en œuvre une restructuration
ou revoir sa politique de prix. En
effet, il apparait que le contrôle de gestion est toujours nécessaire pour
garder la maîtrise et vérifier le bon déroulement des processus de
l'organisation et qu'il doit s'aider de l'audit interne pour relever le défi
que représente la complexification croissante des organisations modernes.
Ainsi, partis d’horizons différents et utilisant des moyens spécifiques, les
deux fonctions tendent à se rejoindre dans leur universalité et dans leurs
objectifs. Le contrôle de gestion, dont la conceptualisation des pratiques et
des comportements a été progressive par la mise en œuvre de la stratégie,
assume une nouvelle mission : l’assistance aux décideurs dans leurs choix. Et
c’est ce en quoi l’évolution du contrôle de gestion rejoint celle de l’audit
interne. Ces deux disciplines, nées dans un même pays à une même époque mais
dont la conceptualisation diffère, convergent de plus en plus dans leur
développement vers une seule et même direction : la mission de conseil au management
de l’entreprise dans toutes ses dimensions stratégiques et opérationnelles.
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