GESTION DE LA TRESORERIE : Financements des besoins entrésorerie
Les
crédits de fonctionnement sont accordés aux entreprises pour satisfaire leurs
besoins temporaires en capitaux et soutenir ainsi le déroulement de leur
activité. Appelés aussi crédits d’exploitation, ils ont pour objet de financer
les actifs circulants (stocks, travaux, facilités accordés aux clients….) en
complément du fond de roulement.
Cette destination conditionne leur durée qui est généralement d’une année renouvelable. La durée peut être beaucoup plus courte ou beaucoup plus longue selon la nature des besoins à financer.
.1. Les crédits
par caisse
Les
crédits par caisse sont ceux que consentent les banques en permettant que les
fonds soient directement prélevés du compte et utilisés par la clientèle. Le
client doit respecter l’objet du crédit, du plafond maximum, des délais de
remboursement….
Cette
formule, malgré sont caractère simple, revêt pour les banquiers plusieurs
imperfections :
·
Les créances sur
les clients ne peuvent être mobilisés dans la plupart des cas, par conséquence
elles pèsent lourdement sur la trésorerie de la banque.
·
La destination
des crédits est difficilement contrôlable ce qui augmente les risques de leur
utilisation vers d’autres financement.
.1.1. La facilité de caisse
Elle
a pour but de remédier aux décalages temporaires de la trésorerie des
entreprises en palliant à leurs besoins intermittents de fin de mois dans
l’attente de recettes. Son utilisation ne doit pas dépasser une vingtaine de
jour par mois.
Le
plafond de facilité de caisse est déterminé en fonction des besoins de
l’entreprise mais n’excède généralement pas un mois de son chiffre d’affaires
ou à défaut un mois de son mouvement crédit.
.1.2. Les crédits apparentés à la facilité de caisse
·
Le crédit de
courrier : facilité destinée à combler le décalage entre le moment où une
banque reçoit l’ordre d’effectuer un paiement ou d’opérer un virement et le
moment de la réception de la réception de la couverture correspondante.
·
L’accréditif
simple : opération par laquelle un banquier ouvre un crédit au nom d’un
tiers ou d’un agent désigné par une entreprise cliente auprès de l’une de ses
succursales ou de l’un de ses correspondants.
.1.3. Le
découvert
Concours bancaire destiné à suppléer aux moyens de financement d’une entreprise pendant un certain temps en vue de lui permettre de couvrir des besoins immédiats par anticipation à des rentrées futures certaines.
Le
montant est déterminé en fonction des besoins propres à chaque entreprise ou à
chaque opération. La durée de son utilisation peut s’étaler sur plusieurs mois.
Son taux est identique à celui de la facilité de caisse.
·
Le crédit relais :
permet aux entreprises d’effectuer des dépenses en attendant des rentrées
escomptées.
·
Le crédit de
campagne : est le découvert par lequel les établissements bancaires
financent les entreprises dont l’activité est saisonnière.
·
Le préfinancement :
permettent eux entreprises de faire face aux dépense qui sont engendrées par le
financement préalable de commandes ou de marchés de travaux importants.
·
Les avances de
fonds : consiste à mettre à la disposition d’un client une somme
déterminée en lui versant en compte, après signature du ou des billets de
mobilisation correspondants aux échéances retenues.
.1.5. Le crédit
spot
Utilisé
par les grandes entreprises, il répond à leurs besoins de trésorerie pour des
montants souvent importants et sur des périodes très courtes allant de quelques
jours à un ou deux mois. Le taux appliqué est très souvent inférieurs aux
T.B.B.
.2. Les crédits
finançant les créances professionnelles
Ils
servent pour financer les facilités de paiement et ainsi les créances
commerciales qu’une entreprise détient sur sa clientèle.
.2.1. L’escompte commercial
L’escompte est la convention par laquelle l’établissement bancaire s’oblige à payer par anticipation au porteur le montant d’effets de commerce ou d’autres titres négociables à échéance déterminée que ce porteur lui cède à charge d’en rembourser le montant à défaut de paiement par le perception de commission.
Autrement
dit, l’escompte permet à un fournisseur de mobiliser, avant terme, les créances
qu’il détient sur sa propre clientèle en les cédant, en cas de besoin, à son
banquier.
.2.2. Mobilisation sur cessions des créances
professionnelles (M.C.C.P)
Comme
pour une lettre de change, la cession des créances professionnelles à une
banque transfère la propriété de la créance cédée à celle-ci soit en
contrepartie d’une opération d’escompte, soit sous forme d’avance ou encore de
concours bancaires où elle sert comme garanties.
Le
coût des MCCP est généralement analogue à ceux des crédits par caisse ou
légèrement inférieurs.
.2.3. L’affacturage ou factoring
Est
considéré comme affacturage toute convention par laquelle un établissement de
crédit (factor) s’engage à effectuer le recouvrement et éventuellement la mobilisation
des créances commerciales que détiennent les clients, soit en se portant
mandataire du créancier avec une garantie de bonne fin.
.3. Les financement des stocks
.3.1. Les crédits de campagne
Ils
sont définis comme le découvert par lequel une banque finance les besoins
annuels ou périodiques d’une entreprise
à activité saisonnière. Le montant est fonction de chaque entreprise et
des caractéristiques de la campagne envisagée. La durée des crédits est
généralement comprise entre 6 et 9 mois.
La
pratique de ces crédits permet au banquier de connaître les périodes de forte
utilisation et de remboursement
.3.2. Les avances sur marchandises
Les
avances sur marchandises peuvent être définies comme les crédits bancaires qui
ont pour objet de procurer à certaines entreprises industrielles ou
commerciales les capitaux complémentaires nécessaires au financement de leurs
besoins en stockages.
La
durée est identique à celle des autres crédits par caisse. Dans la plupart des
cas, elle est d’une année renouvelable.
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