EXPOSE SUR LA FINANCE ISLAMIQUE ( PARTIE 3 ET FIN )
III°/
conséquences de la finance islamique
Les
conséquences de la finance islamique sur la crise financière et le
développement sont certes nombreuses mais nous allons en limiter sur deux
impactes essentiels à savoir, l’alternative de la crise financière de 2008 et
l’instrument de développement de la finance islamique.
III
- 1°/ Alternative de la crise financière
Depuis quelques mois, voire une année
entière, l’économie mondiale est plongée dans une crise inégalée. C’est à la
suite du déclin de la bulle immobilière aux Etats-Unis d’Amérique, plus
communément appelée la crise de Subprimes, que la finance internationale,
fondée sur un capitalisme inhumain, a commencé à montrer ses limites. De jour
en jour, la situation économique internationale va de pis en pire. Ce climat
délétère se traduit par la fermeture des banques, par la cascade de plans
sociaux et par la montée exponentielle du chômage. Pratiquement, toutes les
contrées du monde occidental sont touchées de façon drastique par cette crise.
Etant une alternative pour faire sortir certains pays occidentaux
de cette crise, la finance islamique, est devenue incontournable eu égard à son
apport à l’économie mondiale. Les actives sous-gestions par des banques
islamiques représentent prés de 700 milliards de dollars à travers le monde. Il
y aurait, plus de 250 banques et institutions financières islamiques en
activité, présents dans 75 pays. Et le marché potentiel est estimé à 400
milliards de dollars. Le poids économique de ce marché commence à séduire les
pays occidentaux. Le premier pays occidental à mordre à l’hameçon de cette
finance est l’Angleterre pour sortir de cette crise de 2008.
Il a aussi servi de Cheval de Troie pour introduire la finance
islamique dans l’espace économique européen. La France, longtemps restée
hostile à ce modèle, n’a plus de choix d’y adhérer pour deux raisons
fondamentales ; par le nombre de clients potentiels (500.000) intéressés aux
produits issus de la finance islamique et par la dictée de la mondialisation.
III
- 2°/ Instrument de développement
La finance islamique peut largement contribuer à
l’instauration d’un système économique juste, qui respecte l’environnement, ne
laisse personne sur le bord de la route et participe au
développement social.
Ils
sont nombreux mais on peut en tirer deux instruments essentiels parmi
lesquels :
- La
Bancarisation des populations
musulmanes et attraction des capitaux Sharia
Dans les pays musulmans le retour aux principes de
l’économie islamique permet d’améliorer le taux de bancarisation des
populations qui refusent de recourir aux outils financiers basés sur l’intérêt.
De même, la création de structures financières qui opèrent conformément à la
Charia permet à ces pays d’attirer les capitaux des pays pétroliers du Golfe
dont les opérateurs sont soucieux d’investir dans un cadre licite.
- En Europe la finance
islamique peut être un formidable outil d’intégration des populations émigrées
musulmanes
La création de banques conformes
à la Charia en Europe – notamment en France, en Belgique et en Hollande pays où
réside une importante population immigrée d’origine maghrébine – permettra de
développer la création de projets par la communauté musulmane en Europe et son
accession à la propriété de logements. La finance islamique améliorera
l’intégration de la communauté musulmane au sein des pays d’accueil en tant que
composante productive et non en tant que population inactive vivant des
allocations de chômage supportées par le reste de la population. Cette
dynamique réduira en partie le déficit des fonds sociaux.
IV°/
Etudes comparatives
En
effet, nous pouvons faire une comparaison entre le fonctionnement de la finance islamique et la finance
conventionnelle.
IV
- 1°/ La finance internationale
La finance représente
l’ensemble des moyens et des organismes qui interviennent auprès de personnes
physiques, ou morales, en mettant à leur disposition des capitaux qui leur sont
nécessaires, et dont elles ne disposent pas, mais également en leur permettant
de placer les capitaux qu’elles possèdent, et dont elles n’ont pas un besoin
immédiat , de manière à les faire fructifier.
La finance moderne apparaît officiellement à la fin des années 50. En effet, c’est seulement à partir de ce moment là que l’on commence à la considérer comme une discipline économique, qui apporte des raisonnements axiomatiques visant à optimiser l’économie.
Il existe différents types de finance. En effet, on retrouve entre autres les finances publiques, qui représentent l’ensemble des subventions que l’état verse aux collectivités locales et aux organismes sociaux.
La finance de l’entreprise est, quant à elle généralement gérée par le directeur financier, qui décide des investissements et des choix quant à la manière de financer les différents projets de l’entreprise.
Enfin, la finance de marché correspond à l’ensemble des grands marchés internationaux sur lesquels il est possible d’investir, et s’intéresse donc tout particulièrement à leur fonctionnement.
Du fait de la mondialisation, et malgré certaines mesures locales pour restreindre les échanges et se protéger, les marchés financiers internationaux sont interdépendants, et peuvent être assimilés à un seul et grand marché. Il s’agirait même du marché le plus important du monde.
Ceci explique qu’actuellement, on assiste à des crises financières systémiques, qui lorsqu’elles se produisent dans un pays donné, elles ont des répercussions quasi immédiates sur d’autre pays, dont le marché financier est internationalisé.
La finance moderne apparaît officiellement à la fin des années 50. En effet, c’est seulement à partir de ce moment là que l’on commence à la considérer comme une discipline économique, qui apporte des raisonnements axiomatiques visant à optimiser l’économie.
Il existe différents types de finance. En effet, on retrouve entre autres les finances publiques, qui représentent l’ensemble des subventions que l’état verse aux collectivités locales et aux organismes sociaux.
La finance de l’entreprise est, quant à elle généralement gérée par le directeur financier, qui décide des investissements et des choix quant à la manière de financer les différents projets de l’entreprise.
Enfin, la finance de marché correspond à l’ensemble des grands marchés internationaux sur lesquels il est possible d’investir, et s’intéresse donc tout particulièrement à leur fonctionnement.
Du fait de la mondialisation, et malgré certaines mesures locales pour restreindre les échanges et se protéger, les marchés financiers internationaux sont interdépendants, et peuvent être assimilés à un seul et grand marché. Il s’agirait même du marché le plus important du monde.
Ceci explique qu’actuellement, on assiste à des crises financières systémiques, qui lorsqu’elles se produisent dans un pays donné, elles ont des répercussions quasi immédiates sur d’autre pays, dont le marché financier est internationalisé.
IV
- 2°/ Différences et ressemblances
En
effet, les banques islamiques financent des opérations liées à l’économie
réelle c'est-à-dire que les banques islamiques financent des
activités où l’argent ne peut être utilisé que pour financer l’économie réelle.
A l’inverse, les banques conventionnelles peuvent être tentées à se lancer dans
des procédures complexes basées sur des actifs non tangibles (réalistes, net…).
Les banques islamiques accompagnent les entrepreneurs à maximiser la
rentabilité économique du projet alors que les banques dans la finance
conventionnelle ne prennent aucun engagement et ne se soucient pas de la retombée
du projet, une fois le prêt accordé.
Pour
faire simple, nous analysons la différence principale entre la finance
islamique et la finance conventionnelle. Dans la finance islamique, l’argent
n’est pas une commodité, mais un moyen d’échange, une réserve de valeur et une
unité de mesure. Donc, emprunter ou prêter de l’argent où quelqu’un stipule
qu’un excès n’est pas permis, on appelle cela Riba ou intérêt. Ainsi, la
finance islamique préconise la création de richesse à travers le commerce et
les
affaires.
affaires.
Conclusion
Tout
au long de ce travail de recherche, nous avons démontré que la finance
islamique représente une bonne alternative à la finance conventionnelle.
L’objectif
de cette étude était de vérifier notre problématique (La
finance islamique, aux vertus humaines et morales, n’est–elle pas une
alternative viable et pérenne (continue) à cette crise ?). En effet, tous les pays ont été impactés par
la crise financière qui a vu le jour aux Etats-Unis pendant l’été 2007. Les
pays du Golfe n’ont pas été touchés par cette crise mondiale. Nous nous sommes
donc penchés sur leur modèle financier afin de comprendre comment ont-ils pu
éviter la récession.
Ces pays utilisent un système financier
basé sur leurs croyances religieuses. Le nom du modèle financier est la finance
islamique basée sur les lois islamiques. Ce modèle financier a suscité un fort
intérêt de notre part, ce qui nous a poussés à s’intéresser de plus près aux
caractéristiques de celle-ci.
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