mardi 9 juillet 2013

Le tableau de financement

Le tableau de financement


Le tableau de financement explique la variation entre le bilan fonctionnel de l’année précédente et celui de l’exercice qui vient de se terminer. Il explique la variation de la trésorerie à partir de la variation du FDR (Fond De Roulement)  et la variation du BFR (Besoin en Fond de Roulement)
·         Le calcul de la variation du FDR fait l’objet de la première partie du tableau de financement
·         Les calculs de la variation du BFR (BFRE et BFRHE) et de la variation de trésorerie font l’objet de la seconde partie du tableau de financement

1.      La CAF
CAF = Résultat net + Dotations (nettes des reprises) – produit de cession d’éléments d’actifs   – quote part de subvention virée au compte de résultat  + valeur comptable des actifs cédés 

Les dotations (nettes des reprises) ont réduit le résultat net alors qu’il s’agit de charges non décaissables. Elles doivent donc être réintégrées.
La valeur comptable des actifs cédés  est une charge non décaissable qui a pour seul objet de permettre le calcul du résultat de cession (plus ou moins-value). Elle doit donc être réintégrée.
Le produit de cession d’éléments d’actifs  correspond à un encaissement. Il est toutefois retraité (donc déduit) de la CAF car les cessions d’actifs sont traités spécifiquement, par ailleurs, dans le tableau de financement.
La quote-part de subvention virée au compte de résultat  est une écriture qui permet de transférer la subvention du bilan au compte de résultat en vue d’être intégrée dans la base imposable. Il ne s’agit donc pas d’un encaissement (seul la subvention a été encaissée lors de son versement). Par conséquent ce produit doit être déduit
2.      La première partie du tableau de financement

FDR  =          RS - ES
=          CP + Fonds d’amo + dette financière (hors concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques traités en trésorerie de passif)- Immos brutes
=          Capital +Résultat net – Dividendes + Subventions + Fonds d’amo
+dette financière - Immos brutes
=          Augmentation de capital – Réduction de capital + CAF – Dividende + Nouvelles subventions + Augmentation de la dette financière – Remboursement de la dette fin- Acquisitions d’immos + Prix de vente des immos
La première partie du tableau de financement comprend donc :
·         Ressources  de l’exercice (partie droite du tableau) :
o   CAF
o   Cessions d’immobilisations
o   Augmentation des capitaux propres
§  Augmentation de capital ou apports (les apports n’ont pas d’impact sur la trésorerie et sont compensés par le poste « acquisitions d’immobilisations)
§  Augmentation des autres capitaux propres (nouvelles subventions)
o   Augmentation des dettes financières
·         Emplois de l’exercice (partie gauche du tableau)
o   Distributions mises en paiement
o   Acquisitions d’immobilisations
o   Charges à répartir sur plusieurs exercices (montant brut transféré au cours de l’exercice)
o   Réduction de capitaux propres
o   Remboursement de dettes financières


e Le solde (ressources – emplois de l’exercice) est égal à la variation du FDR


CONTACT : 
m.kouevidjin@yahoo.fr
(00221) 77 718 27 42 / (00233) 544432643

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation par CF (Cash Flow)

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation par CF (Cash Flow)


Valoriser une société par la méthode des Cash Flow (CF) revient à considérer que la valeur économique de ses actifs opérationnels est égale à la somme des Cash Flow (CF) futurs actualisés que ceux-ci vont générer.

Les actifs opérationnels correspondent aux immobilisations autres que financières et au BFR. Par conséquent, la valeur économique des immobilisations financières et des titres mis en équivalence doivent être ajoutés aux CF actualisés pour obtenir la Valeur d’Entreprise (VE).

1. Calcul des Free Cash Flows.

Dans la mesure où les CF actualisés permettent de valoriser les actifs d’exploitation, ceux-ci sont déterminés à partir du résultat d’exploitation, l’impôt à payer constituant un décaissement.

Toutefois, les amortissements (dotations nettes des reprises), qui ont réduit le résultat d’exploitation sans pour autant réduire la trésorerie, doivent neutralisés donc réintégrés.

Par ailleurs, pour neutraliser les produits encaissables non encore encaissés et les charges décaissables non encore décaissées qui sont pris en compte dans le calcul du résultat d’exploitation, il convient de déduire la variation du BFR.

Enfin, les investissements (nets des cessions) qui ne sont pas pris en compte dans les agrégats précédemment mentionnés et qui constituent des décaissements doivent être déduits pour obtenir le cash flow actualisé.
En résumé :

Résultat d’exploitation
- IS calculé sur la base du résultat d’exploitation
+ Amortissements [Dotations – Reprises]
- Variation du BFR
- Investissements [Acquisitions – Cessions]

Cash Flow actualisé

2. Détermination du taux d’actualisation


Le taux d’actualisation retenu pour actualiser les CF actualisé  est le coût moyen « pondéré » du capital (CMPC), c’est-à-dire le coût moyen pondéré des ressources de l’entreprise (capitaux propres et dettes).

Cette situation résulte du fait que « le bilan est fongible ». En d’autres termes il n’est pas possible de déterminer au regard des comptes d’une société comment un actif donné a été financé.
Par conséquent on considère que chaque actif est financé à la fois par capitaux propres et par dette ; le poids des capitaux propres et le poids de l’endettement dans le financement de chaque actif correspond au poids de chacune de ces ressources dans le bilan économique de la société.

Notations


K = CMPC
k = coût des capitaux propres
i = coût de la dette
t = taux d’IS
CP = valeur économique des capitaux propres
D = valeur économique de la dette

K= (CP/ CP + D)*k + [ D / ( CP + D )] *( 1 – t )


La formule de coût moyen pondéré du capital suppose que les capitaux propres et la dette sont retenus pour leur valeur de marché. En réalité dans la pratique, la valeur de marché de la dette est très souvent supposée égale à sa valeur comptable.

La valeur économique des capitaux propres à utiliser dans la formule du CMPC est précisément le résultat de la valorisation par CF. Il s’agit donc d’une approche itérative qui « boucle sur la valeur des capitaux propres ».

Pour une société cotée, une approximation consiste à retenir la capitalisation boursière dans la formule du CMPC.

3. Détermination de la valeur des actifs opérationnels

La valeur des actis opérationnels (V par la suite) correspondant à la somme des CF futurs actualisés

4. Détermination de la valeur des capitaux propres

La valeur des capitaux propres est obtenur par différence entre la valeur d’entreprise (VE) et la dette financière nette.

La valeur d’entreprise correspondant à la valeur de l’ensemble des actifs (opérationnels ou non), on peut écrire :

VE = V + Autres actifs non opérationnels

Finalement :


Valeur des capitaux propres = VE – Dette financière nette    


CONTACT :
m.kouevidjin@yahoo.fr
(00221) 77 718 27 42 / (00233) 544432643 

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation Par L’actif Net

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation Par L’actif Net


  1. L’actif net comptable

L’actif net comptable (ANC) correspond à la différence entre les actifs réels (c’est-à-dire qui ont une valeur marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les dettes sont retenus pour leur valeur comptable.

Les actifs autres que les actifs réels sont appelés actifs fictifs. Corrélativement, les dettes autres que les dettes réelles sont appelées dettes fictives.

Les actifs fictifs sont :

·         Le capital souscrit non appelé
·         Les frais d’établissement
·         Les frais de Recherche et Développement
·         Les primes de remboursement des obligations
·         Les comptes de régularisation-actif :
ü  Charges à répartir
ü  Charges constatées d’avance
ü  Ecarts de conversion-actif

Corrélativement les dettes fictives (ou passif fictif) sont composées des comptes de régularisation-passif :

·         Produits constatés d’avance
·         Ecarts de conversion-passif

Au total :

ANC              =          Actifs réels – Dettes réelles
                        =          (Total de l’actif – actifs fictifs) – (Total des dettes – dettes fictives)
                        =          (Total de l’actif – total des dettes) – actifs fictifs + dettes fictives
                        =          Capitaux propres – actifs fictifs + dettes fictives

  1. L’actif net comptable corrigé ou réévalué

L’actif net réévalué (ANR) correspond à la différence entre la valeur économique des actifs réels (généralement supérieure à la valeur nette comptable) et la valeur économique des dettes réelles (que l’on assimile généralement à leur valeur comptable).

ANR               =          Valeur économique des actifs réels – Dettes réelles
                        =          (Total de l’actif réel + Plus-value latente sur les actifs) – Dettes réelles
                        =          (Actifs réels – Dettes réelles) + Plus-value latente sur les actifs
                        =          ANC + Plus-value latente sur les actifs.



A priori, si le bilan est convenablement provisionné, il n’existe pas de moins-values latentes. Toutefois, en cas d’identification de pertes latentes ou de moins-values latentes sur certains actifs, celles-ci sont déduites de l’ANR. 

Au total :

ANR               =          ANC + Plus-values latentes – Moins-values latentes

Cette définition de l’ANR ne prend pas en compte la fiscalité latente sur les plus et moins-values de cession. Elle suppose donc que la société n’envisage pas de céder les actifs générateurs de plus-values. Elle s’inscrit par conséquent dans une logique de continuité d’exploitation.

En revanche, dans une logique liquidative (cession des actifs pour rembourser la dette et indemniser les actionnaires), la fiscalité latente doit être retenue. Dans ce cas :

ANR après impôts =  ANC + Plus-values latentes – impôt latent sur les plus-values latentes
-          Moins-values latentes + économies d’impôt latentes sur les moins-values latentes.

Cette méthode de l’ANR est systématiquement utilisée pour valoriser des holdings. Si leurs actifs sont cotés, ces derniers sont valorisés sur la base de leur cours de bourse. On parle alors d’ANR par transparence boursière.

A noter l’ANR après prise en compte de la fiscalité latente porte également le nom d’actif net comptable corrigé (ANCC)


  1. Les méthodes fondées sur le goodwill

    1. Valeur substantielle brute (VSB)

Actifs utiles à l’exploitation (immobilisations + actifs circulants)
+ Plus-value latentes
- Moins-values latentes
+ Coût de remise en état  des immobilisations utiles à l’exploitation
+ Valeur des biens en location ou financés par crédit bail et utiles à l’exploitation
________________________________________________________________
VSB



    1. Capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE)

VSB
- Actifs circulants
+ BFRE
________________
CPNE



CONTACT  :  
m.kouevidjin@yahoo.fr
(00221) 77 718 27 42 /   (00233) 544432643

mardi 25 juin 2013

THEME : RÉALISER UN DIAGNOSTIC FINANCIER (première partie)

THEME : RÉALISER UN DIAGNOSTIC FINANCIER (première partie)


I-ANALYSE FINANCIÈRE DES COMPTES SOCIAUX
Normalement  une analyse financière se fait sur trois ans afin de pouvoir repérer des tendances.
·         . Retraiter le bilan et le compte de résultat

1-   Les retraitements du bilan

        POSTE : Capital souscrit non appelé, frais d’établissement et de recherche et développement non amortis, charges à répartir sur plusieurs exercices.
Retraitement : Suppression des non valeurs.
Contrepartie : Diminution des capitaux propres dans « correction d’actif ».


      POSTE : Actifs réévalués (immobilier, matériel et outillage).
Retraitement : Remplacer la valeur comptable par la valeur de marché.
Contrepartie : Augmentation des capitaux propres dans « correction d’actif ».

POSTE : Biens financés en crédit bail.
Retraitement : Engagements correspondants au remboursement du capital réintégrés au bilan : loyers répartis entre les charges financières et le remboursement  de l’emprunt.
Contrepartie : Augmentation de la situation d’endettement à long terme de l’entreprise.

POSTE : Les subventions d’investissement et les provisions réglementées génèrent un impôt sur les sociétés du fait de l’amortissement de la subvention et de la reprise de la provision.
Retraitement : Reclasser le montant d’impôt en autres dettes à long terme.
Contrepartie : Retirer des capitaux propres tout montant qui seront ultérieurement restitué à l’état.

2-   Les retraitements du compte de résultat

Reprises sur provisions è inscrites en moins de la dotation.
Transferts de charges courantes è Inscrites en moins de la charge d’exploitation correspondante


·          Identifier les grandes tendances

1-      Analyse de la structure financière

Cette analyse est réalisée à partir du bilan retraité. Elle consiste à évaluer le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie

RÈGLE D’OR : FR – BFR = TN

FR = = Capitaux permanents – Immobilisations nettes
Ou
Fonds propres + endettement à LMT – immobilisations nettes

BFR = Actif circulant d’exploitation – Passif circulant  d’exploitation
Ou
Stocks + Clients + Divers actifs circulants d’exploitation – Fournisseurs – Divers passifs circulants d’exploitation

TN =Fonds de roulement – Besoin en fonds de roulement
Ou
 Disponible + VMP – Crédit CT


2-      Analyse de l’activité

L’analyste portera son attention sur l’évolution du chiffre d’affaires ou de la production, la part  de marché, le degré de concentration de la clientèle.

3-      Analyse de la profitabilité

L’analyse de la profitabilité est essentiellement économique : les taux de marge de l’entreprise correspondent ils à la moyenne du secteur d’activité ?


4-      Par l’analyse des charges regroupées par fonctions

Suivre l’évolution de la performance de chaque fonction en % des ventes.

5-      Par l’analyse des charges classées par nature (SIG= soldes intermédiaires de gestion.

Analyser La marge commerciale, La production de l’exercice, La marge brute, La valeur ajoutée (produite), L’excédent brut d’exploitation, Le résultat courant.


mardi 23 avril 2013

Résultats cotonniers en hausse mais décevants au Togo


Résultats cotonniers en hausse mais décevants au Togo




A la fin de la campagne 2012/13 le mois prochain (juin/mai), le Togo devrait avoir exporté 82 000 t de coton brut, soit un volume très inférieur à l’objectif initial des 100 000 t, selon un rapport de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) obtenu hier par Reuters.
Le pays avait récolté 79 700 t en 2011/11 sur 99 000 ha cultivés. Durant l’actuelle campagne, 122 000 ha y étaient dédiés. La baisse de production serait donc liée davantage à de mauvaises conditions culturales et à une utilisation inadéquate de pesticides et d’engrais, selon la NSCT.
Si le résultat de cette campagne est décevant, il demeure néanmoins très largement supérieur aux 29 000 t de 2009/10. Cette performance serait liée, notamment, à des prix au planteur en hausse.

mercredi 10 avril 2013

MON CURRICULUM VITAE EN CE JOUR



MON CURRICULUM VITAE EN CE JOUR


Amétépé Messanh KOUEVIDJIN
Liberté 4 villa n°5096-M Dakar-Sénégal
25 ans

FORMATIONS

  • 2013 : International Management Program (IMP) option : Finance
            Bordeaux École de Management   (BEM) Dakar-Sénégal.
  • 2012 : Licence en Gestion option : Finance –comptabilité
                  Université Amadou Hampate Ba(UAHB), Dakar-Sénégal.
  • 2009 : Baccalauréat  S2
           Groupe Scolaire Yalla-Suur-En, Dakar-Sénégal

MISSIONS ET VIE ASSOCIATIVE

o   Avril 2013 : Enquête pour le cabinet « Performances Group », Dakar-SENEGAL
·        Poste occupé : chargé d’enquête.
·        Mission : enquête performances sur les entreprises préférées des étudiants au
Sénégal

o    2012 :   Bénévole à ADRA-Sénégal (Adventist Development and Relief Agency- Sénégal)
·        Poste occupé : Assistant d’aide de distribution  
·        Mission : Distribution  des vivres dans le cadre des inondations  

o   2011 :  ASTB-UAHB (Association des Etudiants Togolais et Béninois de l’Université Amadou Hampaté Ba)
·        Poste occupé : Président
·        Mission : Soutient scolaire des membres et la supervision des activités

COMPETENCES INFORMATIQUES LINGUISTIQUES

-       Logiciels bureautiques : Word, Excel, Power point (Très bonne maîtrise)
-       Logiciel d’analyse et comptable : Access et SPSS (débutant), Saari : Paie, comptabilité
-       Langues : Français (courant), Anglais (niveau scolaire)

EXPERIENCES COMPLEMENTAIRES

-     Loisirs : Football, voyages, musique, jeu d’awalé