samedi 28 juillet 2012

Algérie : la situation économique du pays 



Depuis l'indépendance, l'Algérie a lancé de grands projets économiques pour mettre en place une assise industrielle dense. Une bonne partie de la rente pétrolière a été réinvestie dans les projets de développement économique7

Cependant, en dépit des réalisations importantes (routes, métro, autoroutes, universités, usines, etc.), qui ont été réalisées en grande partie grâce à la manne pétrolière et gazière, l’économie algérienne, passant par divers stades de turbulences, n’arrive toujours pas à trouver ses repères et à tirer les leçons des échecs précédents8. Beaucoup d'experts estiment qu'il y'a un manque de visibilité dans la politique économique de l'État, en effet, pour éviter l'instabilité politique, juridique et sociale, l'État peine à adopter une nouvelle économie moins dépendante des hydrocarbures9.

Dans les années 1980, l'économie algérienne a connu des difficultés importantes. En effet, le contre-choc pétrolier de 1986 a porté un coup dur à une économie quasiment rentière, c'est la période des plans anti-pénurie et de stabilisation. Aux débuts des années 1990, l'Algérie a engagé des réformes structurelles concrétisant ainsi le passage à l'économie de marché. En 2012, l'économie algérienne demeure très fortement dépendante de la rente des hydrocarbures, qui représentent la principale source de revenus du pays, sans être parvenue à se diversifier et à mettre en place une industrialisation compétitive au plan international
Crise en zone euro: les marchés financiers encouragés par les propos franco-allemands
27.07.2012 Les Bourses européennes étaient en hausse et les taux à dix ans italiens et espagnols se détendaient vendredi après-midi, confortés par la réaction positive de hauts dirigeants européens, dont les Allemands, aux propos du président de la BCE jeudi.
La Bourse de Francfort, le 24 juillet 2012
La Bourse de Francfort, le 24 juillet 2012 © Daniel Roland

Après une matinée en recul ou à l'équilibre, les Bourses européennes sont repassés dans le vert en début d'après-midi et maintenaient cette tendance haussière à la faveur des bonnes nouvelles sur la zone euro. A cela s'est ajoutée une publication américaine sur le PIB du 2e trimestre qui est certes en recul, mais de manière moins significative qu'attendu par le marché.

Le PIB américain a augmenté de 1,5% en rythme annualisé d'avril à juin, contre 1,2% attendu. Au 1er trimestre le PIB avait cru de 2%.

Vers 16H15 (14H15 GMT), la Bourse de Madrid gagnait 3,30%, Milan +2,68%, Paris +1,75% et Francfort +1,13%.

Sur le marché obligataire, là où s'échangent les titres de dette déjà émis par les Etats, le taux espagnol à 10 ans se détendait nettement à 6,618% contre 6,928% la veille à la clôture. De son côté, le taux italien, qui était déjà repassé sous les 6% dans la matinée, reculait encore à 5,890% contre 6,056% la veille.

L'euro a également profité de cette embellie, s'envolant vers 16H30 (14H30 GMT) au-dessus de 1,270 face au dollar, contre 1,2280 dollar jeudi vers 21H00 GMT.

Ce sont surtout les propos des dirigeants européens et notamment des Allemands qui ont permis aux marchés financiers de repasser dans le vert en début d'après-midi.

"Le marché est soutenu par un commentaire positif de Wolfgang Schäuble sur la Banque centrale européenne", indique Yves Marçais, vendeur d'actions de Global Equities.

Le ministre allemand des Finances s'est en effet félicité des propos du président de la BCE Mario Draghi, qui s'est dit jeudi prêt à tout faire pour sauver la zone euro.

Par la suite la France et l'Allemagne ont dit leur détermination "à tout faire pour protéger" la zone euro, dans un communiqué commun de la chancellerie et de l'Elysée.

"Les Etats membres, comme les institutions européennes, chacun selon ses prérogatives, doivent remplir leurs obligations à cette fin", précise le communiqué commun.

Pour Andrea Tueni, analyste de Saxo Banque, "on sent que les choses bougent même si on ne sait pas encore très bien dans quel sens. En tous les cas l'Allemagne semble infléchir un peu sa position, ce qui est positif".

lundi 23 juillet 2012


Mozambique : l'Afrique inaugure sa première usine publique d'antirétroviraux

 

D'un coût de 27,5 millions de dollars, en partie financé par Vale, la première usine publique d'antirétroviraux du continent a été inaugurée le 21 juillet près de Maputo, au Mozambique.




La nouvelle tombe à pic alors que l'Onusida exhorte les États africains à augmenter la production continentale d'antirétroviraux (ARV). Si en Afrique, leur production était jusqu'à présent l'apanage de petites unités privées, l'usine de Maputo sera la première usine publique du continent, fruit d'un transfert de technologie sud-sud et d'un partenariat public-privé entre le Brésil et le Mozambique. Située dans la banlieue de Maputo, cette usine symbolise « l'excellent partenariat entre les peuples brésilien et mozambicain (...) dans les domaines public et privé », souligne ainsi Michel Temer, le vice-président brésilien qui assistait à l'inauguration du site. L'investissement requis a été assuré à hauteur de 23 millions de dollars par le Brésil et par le géant minier brésilien Vale, implanté au Mozambique, à hauteur de 4,5 millions de dollars.
Démarrage fin 2012
Les médicaments génériques, qui étaient jusqu'à présent fabriqués au Brésil, le seront au Mozambique dès la fin de l'année. Ils seront « certifiés et distribués aux Mozambicains », a souligné le vice-président brésilien. Objectif : réduire la dépendance de l'ancienne colonie portugaise - qui compte plus de 2,5 millions de séropositifs, soit 12 % de la population - envers la communauté internationale, qui finance actuellement 80 % de l'achat de médicaments dans le pays. Seul un dixième des patients séropositifs aurait actuellement accès à un traitement. À l'inverse, le Brésil dispose d'une industrie pharmaceutique publique puissante et affiche un faible taux de prévalence du virus VIH.


vendredi 20 juillet 2012


Mali : et si les islamistes convoitaient l'or noir?



Le nord du Mali recèlerait un important potentiel pétrolier, gazier et minier. Pourrait-il aiguiser l'appétit des islamistes ?



Le Nord contribue très peu au PIB du Mali, à peine 2 %. Mais le sous-sol des régions de Gao, de Kidal et de Tombouctou suscite beaucoup d'espoir : 850 000 km2 de potentiel gazier et pétrolier, selon les études menées par l'Autorité pour la recherche pétrolière (Aurep). Pour certains analystes, c'est même la seule vraie raison de l'occupation du Nord par les indépendantistes touaregs et les islamistes.
Quatre principaux bassins ont été identifiés dans cette zone : Tamesna (à cheval entre le Mali et le Niger), Taoudenni (qui couvre une partie de l'Algérie et de la Mauritanie), le graben de Gao et le rift de Nara (vers Mopti). Les forages réalisés par le français Total à Taoudenni, coté mauritanien, ont été encourageants.
Insécurité et coûts d'acheminement
Dès 2005, l'Aurep a procédé au découpage de ces bassins en 29 blocs exploitables. La plupart d'entre eux ont été remportés par des petites entreprises, l'algérien Sonatrach (via sa filiale internationale Sipex) et l'italien ENI étant les seules majors à s'être intéressées au potentiel malien. En coentreprise, les deux groupes ont notamment misé sur les blocs 4 et 20. Mais six ans après la première acquisition de Sipex, aucun forage n'est venu confirmer - ou infirmer - les attentes. Outre l'insécurité dans cette partie du pays, les coûts d'acheminement du matériel ont refroidi les ardeurs. En 2011, ENI-Sipex avait déjà investi 30 milliards de F CFA (45 millions d'euros) dans les préparatifs, sans avoir jamais pu creuser. La première vraie tentative était prévue pour février 2012.
Mais le Nord, ce n'est pas seulement du pétrole. Les explorations menées dans l'Adrar des Ifoghas (région de Kidal) ont révélé des sols propices à la présence d'or et d'uranium, tandis que le cercle d'Ansongo (région de Gao) recèlerait du manganèse. De quoi attiser les appétits.


jeudi 19 juillet 2012


GABON :Olam Palm Gabon lève 228 millions de dollars


Arrangé par Ecobank Capital, le financement permet à la co-entreprise détenue par Olam et l'État du Gabon de lancer la première phase de plantation de 50 000 hectares de palmier à huile.




Joint venture entre Olam (70% du capital) et l’État du Gabon (30%), Olam Palm Gabon vient de boucler une levée de 228 millions de dollars. Les fonds ont été apportés sous forme de dette par plusieurs institutions financières africaines :  Ecobank, Afreximbank, BGFI Bank et la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC). Ils serviront à financer la première phase d'une plantation de 50 000 hectares de palmier à huile et de la construction d'unités de raffinage ainsi que de plusieurs infrastructures sociales associées au projet (logements, centre de santé, etc). Le projet se veut respectueux des normes internationales en matière de développement durable appuyé sur la norme RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil).
Olam offensif au Gabon
« Pour nous, cette opération emblématique confirme nos capacités en tant qu'arrangeur de prêts innovants et syndiqués en travaillant avec des institutions financières de référence en Afrique, souligne Ehouman Kassi, directeur général d'Ecobank Capital, la banque d'affaires qui a monté le financement. L'objectif était de fournir, dans le secteur non-pétrolier, un soutien vital à la croissance économique du Gabon et plus généralement de soutenir le financement des opérateurs africains, au moment où l'accès des entreprises africaines au marché international est menacé par la crise de la zone euro. »
Présent sur toute la chaîne de production alimentaire, Olam est très offensif en Afrique en général, et au Gabon en particulier. Outre l'huile de palme, le groupe singapourien a aussi des ambitions dans l'hévéa : il a annoncé il y a quelques mois un partenariat avec l'État gabonais pour un investissement de 183 millions de dollars dans la production de caoutchouc. Il est également partenaire de la zone économique spéciale de Nkok et leader avec l'Indien Tata dans la construction d'une usine d'engrais.



PÉTROLE :L'ancien patron de BP explorera au Maroc et en Côte d'Ivoire


 


Genel Energy, dirigé par l'ancien patron de BP Tony Hayward, boucle une première acquisition au Maroc et en Côte d'Ivoire.




Tony Hayward, le médiatique ex patron du groupe pétrolier BP, débarqué suite à la catastrophe écologique du Golfe du Mexique début 2010, vise désormais l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest. Genel Energy, dont il a pris la tête, vient en effet selon le groupe de presse britannique The Times d'acquérir Barrus Petroleum, une société britannique dont les deux actifs principaux se trouvent au large du Maroc et de la Côte d'Ivoire. Barrus dispose notamment d'un permis de recherche dans la zone Juby Maritime, au large de la ville de Tarfaya, dans le Sud marocain.
150 millions de dollars de revenus
Contrôlé par les financiers Nathaniel Rothschild et Julian Metherell, par Tony Hayward ainsi que par l'homme d'affaires turc Mehmet Emin Karamehmet, Genel Energy est l'un des tous premiers producteurs de pétrole au Kurdistan irakien, avec une production d'environ 42 000 barils par jour et 150 millions de dollars de revenus en 2011. Après avoir fait son entrée sur la bourse de Londres, il disposait fin 2011 de 1,9 milliard de dollars de cash pour réaliser des acquisitions en Afrique et au Moyen-Orient, ses zones de prédilection.


lundi 16 juillet 2012


Cameroun : appelez moi Eto'o Telecom


Après les montres de luxe, le footballeur camerounais Samuel Eto'o se lance dans les télécoms. Les premières cartes téléphoniques seront commercialisées à compter du 20 juillet.





Gagnez plus de 20 millions d'euros par an, et bientôt, vous verrez, vous ne saurez plus quoi faire de votre argent. C'est sans doute ce qui est arrivé au footballeur camerounais Samuel Eto'o après avoir accepté, l'été dernier, l'offre du club d'Anzhi Makhachkala (Daguestan). Par le passé, l'ancien joueur de Barcelone et de l'Inter Milan s'était déjà fait remarquer en créant sa marque de montres de luxe (33 500 euros l'unité) dont il avait offert, en 2009, un exemplaire au sprinteur jamaïcain Usain Bolt puis à tous ses coéquipiers des Lions indomptables à l'occasion de la qualification du Cameroun pour la Coupe du monde 2010.
3% du marché d'ici à 2014
Cette fois, il lorgne du côté de la téléphonie mobile et a fondé Eto'o Telecom. Annoncé pour le début de cette année, le lancement des activités de ce nouvel opérateur virtuel avait finalement été reporté faute d'un accord d'itinérance avec le groupe Orange, qui acheminera les communications. Le problème est désormais résolu, et les premières cartes SIM d'Eto'o Telecom devraient être commercialisées au Cameroun à compter du 20 juillet. Christian Kamgna, l'homme de confiance du footballeur, et Charles Gueret, ex-directeur commercial d'Orange en Côte d'Ivoire et coactionnaire de l'entreprise, finalisent le démarrage des opérations. Souvent excessive, la star semble pour le coup raisonnable. Elle ne viserait que 3 % du marché d'ici à 2014, soit un chiffre d'affaires annuel d'au moins 20 millions d'euros. Assez, cependant, pour nourrir sa famille une fois les crampons rangés.