lundi 17 décembre 2012



FINANCES: Le Sénégal réussit son émission obligataire



L'objectif du Sénégal de lever quelque 50 milliards de F CFA sur le marché régional a été largement dépassé. Avec une sursouscription de 7,6%, le pays décroche 88 milliards.
Environ 88 milliards de F CFA (134 millions d'euros) levés pour 50 milliards recherchés. L’emprunt obligataire lancé officiellement par le Sénégal le 8 novembre dernier vient d’être bouclé avec une sursouscription de 7,6%. Après avoir mobilisé, avec succès, 500 millions de dollars sur les marchés internationaux en 2011, le pays récidive cette année sur le marché régional de l’Union monétaire et économique ouest africaine (UEMOA).   
Ce dernier emprunt (rémunéré 6,7% sur la période 2012-2019), co-arrangé par la banque d'affaires Ecobank Capital et l’intermédiaire boursier CGF Bourse, vise à couvrir les besoins d’investissements du Sénégal dans les secteurs agricoles, de l’énergie et des d’infrastructures, avait indiqué, en novembre, Amadou Kane, le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances. Si le Sénégal attend une croissance de près de 3,7% cette année (2,6% en 2011), le pays a toutefois vu sa dette tripler entre 2006 et 2012, passant de 1200 milliards de F CFA à 3041 milliards aujourd'hui dont 759 milliards de dette intérieure et 2 282 milliards de dette extérieure.
Mais les investisseurs continuent à faire confiance aux bons fondamentaux économiques et budgétaires du pays. En mai 2011, le Sénégal avait recueilli près de 2,4 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) d’intentions de souscription à un emprunt obligataire sur les marchés internationaux, pour 500 millions de dollars recherchés.




dimanche 2 décembre 2012

Illustration en contrôle de gestion



Illustration en contrôle de gestion

Comment concevoir les rôles respectifs de l’auditeur interne et du contrôleur de gestion dans le fonctionnement du magasin de pièces de rechange d’une usine importante ?


RÉPONSE                                                                             

1-   Rôle du contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion doit exercer un contrôle permanent  sur toutes les activités du magasin. À cet effet il doit :
-         Contrôler le niveau de stock régulièrement  en comparant le stock physique de l’inventaire au stock théorique  obtenu à partir des fiches de stocks obtenu de la comptabilité  matière
-         Contrôler la vitesse de rotation des stocks pour s’assurer de ça conformité avec le volume ou le rythme de l’activité.
-         contrôler les stocks minimaux  et le niveau de stocks maximaux (min-max). le stock mini et le stock doivent  être optimaux.
-         Il doit contrôler aussi les stocks prévus et réalisés pour détecter les écarts et les analyse

1      

L’auditeur doit examiner des contrôles ponctuels sur tout les processus de gestion de magasin. A cet effet

-         Il doit effectuer ou élaborer une catégorie de risque
-         Classer et faire un planning de contrôle  par rapport à l’importance des risques
-         Il doit procéder à l’évaluation des procédures mise en place pour gérer le magasin
-         Contrôler la répartition des taches pour s’assurer qu’il n’existe pas de cumul de taches incompatibles.
-         Analyser  le système de comptabilité de matière pour s’assurer de la fiabilité des informations produites
-         S’assurer de la régularité et de la fiabilité des inventaires 
-         S’assurer que les inventaires sont contradictoires et valorisés

Questions de compréhension en contrôle de gestion



Questions de compréhension en contrôle de gestion

1    Définir le terme budget
2    quelle est l’utilité d’une gestion budgétaire ?
1         Quelle différence faites - vous entre « contrôle de gestion et gestion budgétaire ?

CORRECTION
1        Le budget peut être présenté comme la traduction financière et comptable des plans d’action. C’est aussi l’ensemble des prévisions chiffrées d’une organisation pour un exercice.
2        Le budget peut avoir utilités suivantes :
-un outil de gestion prévisionnelle
- un outil de coordination ;
- un outil de contrôle ;
- un outil de communication.
               3   Différences entre gestion budgétaire et contrôle de gestion
La gestion budgétaire est un processus qui permet de concevoir le budget et d’en assurer le suivi. C’est un outil du contrôle de gestion.
Le contrôle est l’ensemble des processus mise en œuvre pour mobiliser les énergies et les ressources pour orienter vers le sens des objectifs de l’organisation. Le contrôle de gestion n’est donc pas que de la gestion budgétaire c’est avant tout du management.
Le contrôle de gestion est une fonction de l’entreprise alors que la gestion budgétaire et un outil de management.

mardi 20 novembre 2012

QUAND L’AFRIQUE ENCOURAGE L’INNOVATION DES JEUNES ENTREPRENEURS

La commission économique pour l'Afrique (CEA) basée à Addis- Abeba, en Ethiopie et la Fondation Africaine pour l'Innovation (AIF) ont lancé, dans le cadre d’une initiative commune, le Prix de l'Innovation pour l'Afrique (PIA).
D’une valeur de 100 000 USD, ce Prix encourage les jeunes africains en général, les entrepreneurs, les porteurs de projets innovants, scientifiques ou technologiques, à initier et développer des projets novateurs dans certains secteurs prioritaires que sont :
  1. Agriculture/agro-industries ;
  2. Environnement, énergie et eau ;
  3. Santé et bien-être ;
  4. Technologies de l'information et de la communication (TIC)
  5. Industrie manufacturière et services.
Pour les initiateurs, l’objectif de ce prix est d’entrainer une forte mobilisation des acteurs du monde de l’entreprise, des entrepreneurs et des jeunes porteurs de projets dans le sens de plus d’innovation pour un meilleur développement du continent. Il s’agit principalement de :
  • Mobiliser les responsables de tous les secteurs en faveur de l'innovation en Afrique ;
  • Stimuler, au moyen d'une compétition, l'innovation en Afrique dans des secteurs revêtant un intérêt particulier pour le continent ;‬
  • Promouvoir la science, la technologie et l'ingénierie comme‬ des options de carrière gratifiantes, exaltantes et respectables chez les jeunes, en présentant le profil des lauréats ;
  • Encourager les entrepreneurs, les innovateurs, les organismes de financement et les prestataires de services de développement des entreprises à échanger des idées et à envisager des créneaux novateurs.‬
Nous invitons tous les porteurs de projets et candidats des Masteriales dont les projets sont en phases avec les critères de ce prix à se lancer à la conquête de l’Afrique. Le délai de soumission des projets est prévu pour le 30 novembre 2012. Pour plus de d’information et envoyer votre projet :
http://innovationprizeforafrica.org/fr/envoyer-sa-candidature-ipa-2013.as

dimanche 18 novembre 2012


Le 13 novembre, l’opérateur Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, et le chinois CHEC ont signé la convention de travaux pour la seconde phase de construction et d’extension du terminal à conteneurs du port de Conakry. Un investissement de 47 millions d'euros.





La direction du port de Conakry a officialisé jeudi la seconde phase de construction et d’extension de son terminal à conteneurs. La convention de travaux a été signée le 13 novembre par l’opérateur Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, et la société China Harbour Engineering Compagny (CHEC), en présence des autorités du port autonome. L’investissement de 47 millions d’euros prévoit la réalisation d’un linéaire de quai de 338 mètres de long, en complément des 270 mètres existants, porté à une profondeur de 13 mètres de tirant d’eau, ainsi qu’un terre-plein de 12 hectares gagné sur la mer et équipé d’une voie ferrée. La livraison de l’ensemble est attendue « dans les 18 mois », selon les responsables de CHEC. Cette annonce intervient six mois après la construction d’une première plateforme de stockages de 11 hectares.

500 millions d'euros sur 25 ans
Opérateur du terminal à conteneurs du port de Conakry depuis 2011, Bolloré Africa Logistics entend investir un total de 500 millions d’euros durant les 25 ans que dure la concession, avec l’objectif de doper le trafic conteneurisé pour le porter à terme à 1,2 million d’EVP par an. Le port de Conakry traite 7 millions de tonnes de marchandise chaque année et compte sur ces extensions pour atteindre les 10 millions de tonnes dès l’horizon 2013. Il vise notamment à concurrencer les ports ivoiriens pour s’imposer comme l’une des principales interfaces de transbordement dans la région, en direction notamment des marchés malien et nigérien.


samedi 3 novembre 2012

 

France : Wendel investit en Afrique

 La société d'investissement Wendel s'implique pour la première fois en Afrique en devenant l'actionnaire principal du gestionnaire de tours de télécommunications panafricain IHS.





L'intérêt pour l'Afrique ne cesse plus de croître. La société d'investissement Wendel, l'une des plus importantes en Europe, annonce aujourd'hui (29 octobre) son premier investissement sur le continent. Via sa filiale Oranje-Nassau Développement, créée début 2011 pour investir dans de nouvelles opportunités de croissance, Wendel a signé un protocole d’accord avec IHS en vue de prendre une participation significative dans son capital. IHS gère des infrastructures de tours télécom pour le compre des opérateurs de téléphonie mobile. Avec plus de 1 000 salariés, il a réalisé un chiffre d’affaires de 97,5 millions de dollars en 2011-2012, en croissance de 20% chaque année. IHS exploite actuellement près de 5 700 tours, notamment au Nigeria, mais aussi en Côte d’Ivoire et au Cameroun, où il acquis récemment auprès de MTN 1 758 tours. Parmi ses autres clients figurent également Etisalat et Airtel.
Actionnaires prestigieux
"Wendel participera à une augmentation de capital pour soutenir IHS dans sa stratégie d’expansion panafricaine, indique un communiqué. Wendel investira 125 millions de dollars aux côtés des actionnaires actuels d’IHS Holding qui sont des institutions financières de développement majeures et des sociétés de capital-investissement de tout premier plan en Afrique. Parmi ces investisseurs figurent Emerging Capital Partners (leader du capital-investissement en Afrique avec plus de 50 investissements depuis 1997), la Société financière internationale (Groupe Banque mondiale), FMO (banque de développement des Pays-Bas) et Investec Asset Management (un des plus grands investisseurs dans des sociétés cotées et non cotées en Afrique)."  Wendel deviendra ainsi le premier actionnaire d’IHS Holding avec plus de 25% du capital.
Priorité à l'Afrique
Wendel a également annoncé vouloir donner la priorité à l’Afrique dans le cadre de la diversification géographique d’Oranje-Nassau Développement. « Avec cet investissement, Wendel souhaite s’exposer à la forte croissance du continent africain, souligne dans un communiqué Frédéric Lemoine, président du directoire de Wendel. Nous avons été séduits par le dynamisme des projets et la qualité des équipes d’IHS et convaincus par ses perspectives de développement équilibré et rentable dans plusieurs pays importants et prometteurs du continent. Les télécommunications seront au cœur de l’expansion de l’Afrique et le modèle des infrastructures partagées nous paraît incontournable. Au-delà des 125 millions de dollars initiaux, Oranje-Nassau Développement n’hésitera pas à accroître ses investissements au fur et à mesure des besoins et trouve en IHS une parfaite opération de croissance et de diversification. »
En France et à l’étranger, Wendel a investi dans de nombreuses sociétés prestigieuses telles que Bureau Veritas, Legrand ou Saint-Gobain. La société, née d'une des anciennes et des plus grandes dynasties industrielles de France, gérait fin 2011 8,7 milliards d'euros d'actifs bruts et a affiché l'année dernière un chiffre d'affaires consolidé de 5,95 milliards. Elle est cotée sur Euronext Paris.

mardi 16 octobre 2012

 Dans un rapport publié aujourd'hui (16 octobre), le cabinet de recrutement britannique Robert Walters analyse les tendances du marché de l'emploi africain et souligne le manque criant de managers et techniciens qualifiés.




Selon le cabinet de recrutement britannique Robert Walters, l’entrée de plain-pied de l'Afrique dans la mondialisation a permis l’émergence d’une classe moyenne dans de nombreux pays du continent. Cette dernière a entraîné un développement rapide de secteurs tels que les télécoms, les produits de grande consommation, la distribution, l’agroalimentaire, la banque, etc. Effet direct de cette mutation, le besoin croissant de "talents", c'est-à-dire de managers et de techniciens qualifiés. Pour Robert Walters, ces compétences ne pourront être apportées que par des expatriés et/ou des nationaux ayant acquis des savoir-faire à l’international.
Les secteurs porteurs
Selon le cabinet de recrutement, le premier semestre 2012 a été marqué par un marché de l’emploi dynamique sur l’ensemble du continent africain. De nombreux secteurs ont enregistré un rythme de recrutement soutenu, notamment dans les industries extractives. Ce secteur est marqué par d’importants besoins de profils techniques tels que des ingénieurs dotés d’une expertise pointue ou des chefs de projet de haut niveau. Cette tendance s’observe en Afrique subsaharienne, que ce soit en Afrique centrale, où de nombreux projets d’exploitation de mines ont été enclenchés, mais aussi en Afrique australe, zone d’avenir depuis les récentes découvertes de gaz au large du Mozambique. L’Afrique subsaharienne francophone (Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon) qui recrute activement sur ces secteurs.

Dans le secteur agro-alimentaire, actuellement en forte croissance, la demande est tout particulièrement forte pour des candidats en ventes et en marketing (business development, responsables marketing, chefs de vente), en direction technique (directeur d’usine) et en fonctions support (DAF, RH, …). Le fort développement dans le domaines des BTP, de l'hôtellerie et du tourisme entraîne une demande soutenue de directeurs opérationnels et de DAF. Enfin, dans le secteur des services, qui se développe très rapidement au Maroc, notamment dans la finance, l’assurance, les ressources humaines, il y a un fort besoin de conseils juridiques et fiscaux.
Pénurie de compétences : moteur du recrutement
De manière générale, le continent africain est en pénurie accrue de compétences locales. Une pénurie d’autant plus criante que les secteurs cités ci-dessus, en pleine croissance, nécessitent des personnes pour accompagner leur déploiement. Le cabinet Robert Walters insiste sur le retour de membres de la diaspora pour aider à combler cette pénurie.
Mais le rapport prévient : l’insuffisance de mobilité à l’échelle du continent et la pénurie locale de compétences techniques et managériales ne sont pas prêtes de se résorber en Afrique. Même si la situation s’améliore, les marchés restent cloisonnés. L’identification et le placement de talents qualifiés se révèlent cruciaux dans un marché de l’emploi qui s’annonce très actif dans les prochains mois.