Dans un rapport publié aujourd'hui (16 octobre), le cabinet de recrutement britannique Robert Walters analyse les tendances du marché de l'emploi africain et souligne le manque criant de managers et techniciens qualifiés.
Selon le cabinet de recrutement britannique Robert Walters, l’entrée de plain-pied de l'Afrique dans la mondialisation a permis l’émergence d’une classe moyenne dans de nombreux pays du continent. Cette dernière a entraîné un développement rapide de secteurs tels que les télécoms, les produits de grande consommation, la distribution, l’agroalimentaire, la banque, etc. Effet direct de cette mutation, le besoin croissant de "talents", c'est-à-dire de managers et de techniciens qualifiés. Pour Robert Walters, ces compétences ne pourront être apportées que par des expatriés et/ou des nationaux ayant acquis des savoir-faire à l’international.
Les secteurs porteurs
Selon le cabinet de recrutement, le premier semestre 2012 a été marqué par un marché de l’emploi dynamique sur l’ensemble du continent africain. De nombreux secteurs ont enregistré un rythme de recrutement soutenu, notamment dans les industries extractives. Ce secteur est marqué par d’importants besoins de profils techniques tels que des ingénieurs dotés d’une expertise pointue ou des chefs de projet de haut niveau. Cette tendance s’observe en Afrique subsaharienne, que ce soit en Afrique centrale, où de nombreux projets d’exploitation de mines ont été enclenchés, mais aussi en Afrique australe, zone d’avenir depuis les récentes découvertes de gaz au large du Mozambique. L’Afrique subsaharienne francophone (Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon) qui recrute activement sur ces secteurs.