lundi 22 juillet 2013

Cv : 10 erreurs courantes à éviter
Malgré de belles compétences, même les candidats les plus rodés commettent des erreurs. Souvent les mêmes, d’ailleurs…
1. Le mauvais de titre de cv
Montrer son adéquation avec une offre d’emploi, c’est bien. Mais pas n’importe comment ! « Trop de candidats se contentent de calquer artificiellement, en tête de leur CV, le titre d’un profil recherché par un recruteur, observe Philippe Hemmerlé, Directeur général de CVfirst. Vous devez au minimum expliquer votre souhait d’évolution ou votre intérêt pour la fonction et le secteur dans une partie dédié à vos objectifs. »
2. Les mots trop techniques
Savez-vous combien de personnes liront votre CV ? Beaucoup, souvent. « C’est un écueil courant dans les postes spécialisés. Un informaticien, par exemple, est souvent tenté de noyer ses compétences sous une montagne de termes techniques. Or, il ne faut pas oublier qu’un DRH lira aussi votre CV et qu’il doit aussi pouvoir le comprendre. » C’est pourquoi il faut être technique… mais pas trop. Et surtout, indiquer dans des termes clairs quelle valeur ajoutée on peut apporter à une entreprise.
3. Mal définir son objectif professionnel
Un CV doit permettre, en un clin d’œil, de répondre à deux questions : que savez-vous et que voulez-vous faire ? « Un recruteur doit pouvoir vite repérer le candidat adéquat et opérationnel. Or, en général, il faut souvent fouiller dans le CV pour trouver les informations les plus importantes. »
4. Le manque d’arguments
Autre erreur : déclarer plutôt que démontrer. « Il est courant de voir des CV qui affichent des réussites sans évoquer les moyens employés, ou qui séparent une même information dans deux différentes rubriques, Les moyens employés ajoutent une vraie plus-value et dimension stratégique à un profil. »
5. La mise en avant de réussites non personnelles
Vous avez travaillé pour des groupes prestigieux ? Tant mieux. Mais à quoi faire ? « Certains candidats mettent en avant l’activité ou le chiffre d’affaires de l’entreprise plutôt que leurs propres résultats. Or mieux vaut détailler votre apport personnel à la société ! »
6. Un CV incomplet
Plus globalement, les recruteurs déplore un trop grand nombre CV incomplets. « Il peut manquer l’âge d’un candidat, la date d’une formation ou la ville de son dernier emploi. De même, des formules comme « anglais courant » ou « budget d’environ 1 million d’euros » sont approximatives. »
7. Un curriculum vitae non réactualisé
Certaines parties du CV méritent plus de concision. « C’est une règle de base : un CV se retravaille à chaque changement professionnel ». Or, la plupart des candidats se contente de rajouter quelques lignes sur leur ancien CV. Il faut accepter de résumer les expériences « historiques » de plus de 10 ans à leur plus simple expression. C’est ce qu’on a fait le plus récemment qui compte.
8. Des trous dans le CV
Un recruteur n’aime pas le vide… Rien de pire qu’une période absente du CV. Si vous avez élevé vos enfants, si vous avez entrepris un projet personnel ou suivi une formation, réalisé un tour du monde, écrivez-le»
9. Une présentation inadaptée
Autre écueil classique : attirer l’œil… à mauvais escient. « A moins de postuler comme graphiste, un recours, souvent excessif, aux couleurs, encadrés, italiques et autres typographies est contre-productif… ».
10. Une photo pas pro
« La photo n’a rien d’obligatoire et c’est plus souvent un facteur d’exclusion qu’autre chose. L’erreur la plus courante est de ne pas respecter le dress code de l’entreprise. », estime un expert. Restez sobres. Et rappelez-vous q

mardi 9 juillet 2013

Le tableau de financement

Le tableau de financement


Le tableau de financement explique la variation entre le bilan fonctionnel de l’année précédente et celui de l’exercice qui vient de se terminer. Il explique la variation de la trésorerie à partir de la variation du FDR (Fond De Roulement)  et la variation du BFR (Besoin en Fond de Roulement)
·         Le calcul de la variation du FDR fait l’objet de la première partie du tableau de financement
·         Les calculs de la variation du BFR (BFRE et BFRHE) et de la variation de trésorerie font l’objet de la seconde partie du tableau de financement

1.      La CAF
CAF = Résultat net + Dotations (nettes des reprises) – produit de cession d’éléments d’actifs   – quote part de subvention virée au compte de résultat  + valeur comptable des actifs cédés 

Les dotations (nettes des reprises) ont réduit le résultat net alors qu’il s’agit de charges non décaissables. Elles doivent donc être réintégrées.
La valeur comptable des actifs cédés  est une charge non décaissable qui a pour seul objet de permettre le calcul du résultat de cession (plus ou moins-value). Elle doit donc être réintégrée.
Le produit de cession d’éléments d’actifs  correspond à un encaissement. Il est toutefois retraité (donc déduit) de la CAF car les cessions d’actifs sont traités spécifiquement, par ailleurs, dans le tableau de financement.
La quote-part de subvention virée au compte de résultat  est une écriture qui permet de transférer la subvention du bilan au compte de résultat en vue d’être intégrée dans la base imposable. Il ne s’agit donc pas d’un encaissement (seul la subvention a été encaissée lors de son versement). Par conséquent ce produit doit être déduit
2.      La première partie du tableau de financement

FDR  =          RS - ES
=          CP + Fonds d’amo + dette financière (hors concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques traités en trésorerie de passif)- Immos brutes
=          Capital +Résultat net – Dividendes + Subventions + Fonds d’amo
+dette financière - Immos brutes
=          Augmentation de capital – Réduction de capital + CAF – Dividende + Nouvelles subventions + Augmentation de la dette financière – Remboursement de la dette fin- Acquisitions d’immos + Prix de vente des immos
La première partie du tableau de financement comprend donc :
·         Ressources  de l’exercice (partie droite du tableau) :
o   CAF
o   Cessions d’immobilisations
o   Augmentation des capitaux propres
§  Augmentation de capital ou apports (les apports n’ont pas d’impact sur la trésorerie et sont compensés par le poste « acquisitions d’immobilisations)
§  Augmentation des autres capitaux propres (nouvelles subventions)
o   Augmentation des dettes financières
·         Emplois de l’exercice (partie gauche du tableau)
o   Distributions mises en paiement
o   Acquisitions d’immobilisations
o   Charges à répartir sur plusieurs exercices (montant brut transféré au cours de l’exercice)
o   Réduction de capitaux propres
o   Remboursement de dettes financières


e Le solde (ressources – emplois de l’exercice) est égal à la variation du FDR


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ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation par CF (Cash Flow)

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation par CF (Cash Flow)


Valoriser une société par la méthode des Cash Flow (CF) revient à considérer que la valeur économique de ses actifs opérationnels est égale à la somme des Cash Flow (CF) futurs actualisés que ceux-ci vont générer.

Les actifs opérationnels correspondent aux immobilisations autres que financières et au BFR. Par conséquent, la valeur économique des immobilisations financières et des titres mis en équivalence doivent être ajoutés aux CF actualisés pour obtenir la Valeur d’Entreprise (VE).

1. Calcul des Free Cash Flows.

Dans la mesure où les CF actualisés permettent de valoriser les actifs d’exploitation, ceux-ci sont déterminés à partir du résultat d’exploitation, l’impôt à payer constituant un décaissement.

Toutefois, les amortissements (dotations nettes des reprises), qui ont réduit le résultat d’exploitation sans pour autant réduire la trésorerie, doivent neutralisés donc réintégrés.

Par ailleurs, pour neutraliser les produits encaissables non encore encaissés et les charges décaissables non encore décaissées qui sont pris en compte dans le calcul du résultat d’exploitation, il convient de déduire la variation du BFR.

Enfin, les investissements (nets des cessions) qui ne sont pas pris en compte dans les agrégats précédemment mentionnés et qui constituent des décaissements doivent être déduits pour obtenir le cash flow actualisé.
En résumé :

Résultat d’exploitation
- IS calculé sur la base du résultat d’exploitation
+ Amortissements [Dotations – Reprises]
- Variation du BFR
- Investissements [Acquisitions – Cessions]

Cash Flow actualisé

2. Détermination du taux d’actualisation


Le taux d’actualisation retenu pour actualiser les CF actualisé  est le coût moyen « pondéré » du capital (CMPC), c’est-à-dire le coût moyen pondéré des ressources de l’entreprise (capitaux propres et dettes).

Cette situation résulte du fait que « le bilan est fongible ». En d’autres termes il n’est pas possible de déterminer au regard des comptes d’une société comment un actif donné a été financé.
Par conséquent on considère que chaque actif est financé à la fois par capitaux propres et par dette ; le poids des capitaux propres et le poids de l’endettement dans le financement de chaque actif correspond au poids de chacune de ces ressources dans le bilan économique de la société.

Notations


K = CMPC
k = coût des capitaux propres
i = coût de la dette
t = taux d’IS
CP = valeur économique des capitaux propres
D = valeur économique de la dette

K= (CP/ CP + D)*k + [ D / ( CP + D )] *( 1 – t )


La formule de coût moyen pondéré du capital suppose que les capitaux propres et la dette sont retenus pour leur valeur de marché. En réalité dans la pratique, la valeur de marché de la dette est très souvent supposée égale à sa valeur comptable.

La valeur économique des capitaux propres à utiliser dans la formule du CMPC est précisément le résultat de la valorisation par CF. Il s’agit donc d’une approche itérative qui « boucle sur la valeur des capitaux propres ».

Pour une société cotée, une approximation consiste à retenir la capitalisation boursière dans la formule du CMPC.

3. Détermination de la valeur des actifs opérationnels

La valeur des actis opérationnels (V par la suite) correspondant à la somme des CF futurs actualisés

4. Détermination de la valeur des capitaux propres

La valeur des capitaux propres est obtenur par différence entre la valeur d’entreprise (VE) et la dette financière nette.

La valeur d’entreprise correspondant à la valeur de l’ensemble des actifs (opérationnels ou non), on peut écrire :

VE = V + Autres actifs non opérationnels

Finalement :


Valeur des capitaux propres = VE – Dette financière nette    


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ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation Par L’actif Net

ÉVALUATION DES ENTREPRISES : Valorisation Par L’actif Net


  1. L’actif net comptable

L’actif net comptable (ANC) correspond à la différence entre les actifs réels (c’est-à-dire qui ont une valeur marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les dettes sont retenus pour leur valeur comptable.

Les actifs autres que les actifs réels sont appelés actifs fictifs. Corrélativement, les dettes autres que les dettes réelles sont appelées dettes fictives.

Les actifs fictifs sont :

·         Le capital souscrit non appelé
·         Les frais d’établissement
·         Les frais de Recherche et Développement
·         Les primes de remboursement des obligations
·         Les comptes de régularisation-actif :
ü  Charges à répartir
ü  Charges constatées d’avance
ü  Ecarts de conversion-actif

Corrélativement les dettes fictives (ou passif fictif) sont composées des comptes de régularisation-passif :

·         Produits constatés d’avance
·         Ecarts de conversion-passif

Au total :

ANC              =          Actifs réels – Dettes réelles
                        =          (Total de l’actif – actifs fictifs) – (Total des dettes – dettes fictives)
                        =          (Total de l’actif – total des dettes) – actifs fictifs + dettes fictives
                        =          Capitaux propres – actifs fictifs + dettes fictives

  1. L’actif net comptable corrigé ou réévalué

L’actif net réévalué (ANR) correspond à la différence entre la valeur économique des actifs réels (généralement supérieure à la valeur nette comptable) et la valeur économique des dettes réelles (que l’on assimile généralement à leur valeur comptable).

ANR               =          Valeur économique des actifs réels – Dettes réelles
                        =          (Total de l’actif réel + Plus-value latente sur les actifs) – Dettes réelles
                        =          (Actifs réels – Dettes réelles) + Plus-value latente sur les actifs
                        =          ANC + Plus-value latente sur les actifs.



A priori, si le bilan est convenablement provisionné, il n’existe pas de moins-values latentes. Toutefois, en cas d’identification de pertes latentes ou de moins-values latentes sur certains actifs, celles-ci sont déduites de l’ANR. 

Au total :

ANR               =          ANC + Plus-values latentes – Moins-values latentes

Cette définition de l’ANR ne prend pas en compte la fiscalité latente sur les plus et moins-values de cession. Elle suppose donc que la société n’envisage pas de céder les actifs générateurs de plus-values. Elle s’inscrit par conséquent dans une logique de continuité d’exploitation.

En revanche, dans une logique liquidative (cession des actifs pour rembourser la dette et indemniser les actionnaires), la fiscalité latente doit être retenue. Dans ce cas :

ANR après impôts =  ANC + Plus-values latentes – impôt latent sur les plus-values latentes
-          Moins-values latentes + économies d’impôt latentes sur les moins-values latentes.

Cette méthode de l’ANR est systématiquement utilisée pour valoriser des holdings. Si leurs actifs sont cotés, ces derniers sont valorisés sur la base de leur cours de bourse. On parle alors d’ANR par transparence boursière.

A noter l’ANR après prise en compte de la fiscalité latente porte également le nom d’actif net comptable corrigé (ANCC)


  1. Les méthodes fondées sur le goodwill

    1. Valeur substantielle brute (VSB)

Actifs utiles à l’exploitation (immobilisations + actifs circulants)
+ Plus-value latentes
- Moins-values latentes
+ Coût de remise en état  des immobilisations utiles à l’exploitation
+ Valeur des biens en location ou financés par crédit bail et utiles à l’exploitation
________________________________________________________________
VSB



    1. Capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE)

VSB
- Actifs circulants
+ BFRE
________________
CPNE



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