mardi 29 janvier 2013

Bourse des valeurs et marché financier



Bourse des valeurs et marché financier


Introduction :


 Le champ de la finance englobe des marchés aux fonctions diversifiées. Certains de ces marchés assument un rôle de financement. Ils constituent des marchés de capitaux, c'est-à-dire des lieux sur lesquels des agents qui ont des besoins de financement peuvent trouver en face d’eux des agents disposés à avancer des fonds excédentaires en contrepartie d’une rémunération appropriée : C’est le rôle que tiennent le marché financier pour des financements à long terme et le marché monétaire par des financements à court terme.
Le marché financier se présente donc comme une composante du marché de capitaux qui permet le financement de l’économie. C’est le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations.

I- L’organisation et la structure des marchés boursiers :

  La bourse des valeurs est le marché officiel et organisé sur lequel s’échangent les valeurs mobilières françaises et étrangères admises aux négociations par les autorités compétentes.
Le fonctionnement du marché financier repose sur l’activité de deux compartiments dont les fonctions sont différentes et complémentaires : le marché primaire et le marché boursier ou marché secondaire.

Le marché primaire est celui des émissions de titres. Il met en relation les agents à déficit de financement c'est-à-dire les entreprises, les collectivités locales et l’Etat qui émettent des produits financiers (actions, obligations et autres produits), et les agents à surplus de financement, les épargnants, essentiellement les ménages, qui les souscrivent. Ce compartiment remplit une fonction de financement, d’allocation du capital.

Le marché secondaire ne concerne que l’échange des valeurs mobilières déjà émises. Par exemple, un épargnant ayant souscrit à une émission d’obligations d’Etat peut souhaiter revendre ce titre acheté à l’Etat ; c’est sur le marché secondaire qu’il pourra réaliser cette opération. C’est donc sur ce marché secondaire que varient les prix des valeurs mobilières, appelés cours. Ces cours peuvent alors s’écarter considérablement du cours d’émission fixé par l’émetteur de valeur mobilières (marché primaires). Sur le marché secondaire, qui correspond au terme de « Bourse », l’émetteur n’intervient plus (sauf s’il souhaite racheter ses propres actions) puisque seules les offres et les demandes de titres déterminent les cours. A la Bourse, les titres déjà émis s’échangent contre de l’argent liquide.


  
v  Marché primaire = marché financier = émission de nouvelles valeurs mobilières
v  Marché secondaire = bourse = échange et cotation des valeurs mobilières déjà émises.

On remarque toutefois que les termes de marché financier et de bourse sont souvent pris comme synonymes pour désigner l’ensemble des deux compartiments.
Marché primaire et marché secondaire sont des marchés indissociables car un épargnant n’achètera des valeurs lors de leur émission que s’il dispose de la possibilité de s’en défaire à de bonnes conditions (sans perte) sur le marché secondaire. La bonne santé de la Bourse (cours à la hausse) est donc une condition pour attirer l’épargne vers ceux qui ont besoin de capitaux (marché primaire).

II- A quoi sert la Bourse ?

Le financement de l’économie

C’est le rôle du marché primaire d’assurer la rencontre directe entre de nouveaux épargnants et les agents économiques (entreprises, Etats, organismes publics) recherchant des fonds. Le marché financier remplit donc sa fonction lorsqu’il parvient à attirer une épargne nouvelle. Le marché financier facilite donc le développement des entreprises.
Sur le marché primaire, les épargnants individuels interviennent surtout de façon indirecte car ce sont plutôt les organismes gérant leur épargne investie à la Bourse (les OPCVM, gérant SICAV et FCP) qui participent aux émissions de valeurs mobilières (augmentations de capital des sociétés par exemple).
Plus généralement, ce sont les « investisseurs institutionnels » qui jouent un rôle important sur ce marché en raison de leur puissance financière. Appelés aussi « zinzins », ils sont constitués par les compagnies d’assurances, les caisses de retraite, la caisse des dépôts et consignations et les organismes de placement collectifs crées par l’ensemble des institutions financières et bancaires. Ils peuvent aussi intervenir massivement sur le marché secondaire pour réguler les cours (éviter une trop forte baisse par exemple), si bien qu’on les désigne aussi comme étant les « gendarmes » de la Bourse.

Les mutations financières des entreprises 

La bourse (marché secondaire) permet de faciliter les changements dans la structure financière des grandes entreprises cotées, c'est-à-dire dans la répartition de leur capital entre les différents actionnaires. La Bourse permet ainsi les alliances, les restructurations, les fusions et les rachats d’entreprises.
L’offre publique d’achat (OPA) est une opération financière qui permet à une entreprise de prendre le contrôle d’une autre en proposant publiquement aux actionnaires de cette dernière de racheter leurs actions à un prix plus élevé que les cours du marché. Une OPA peut se faire avec l’accord (OPA « amicale ») ou non (OPA « inamicale ») des dirigeants. L’entreprise qui cherche à prendre le contrôle d’une société cotée peut aussi lancer une offre publique d’échange (OPE) en offrant en rémunération ses propres actions au lieu de paiement en espèces.
Les OPA sont très sévèrement réglementées, d’autant que des raiders sont apparus. Ces derniers lancent des OPA sur des sociétés affaiblies non pour en prendre le contrôle et en assurer la gestion mais pour réaliser des plus-values financières ; une OPA conduit souvent en effet à une bataille boursière où société attaquante et société attaquée cherchent à obtenir le maximum d’actions, ce qui produit automatiquement une hausse des cours.
Les privatisations d’entreprises publiques, réalisées grâce à la vente par l’Etat des titres de sociétés dont il était propriétaire, ont permis de modifier totalement la structure financière de nombreuses entreprises. 

Bourse des valeurs et marché financier ( suite )



Bourse des valeurs et marché financier ( suite )





III- Les indices boursiers français :

  Les indices permettent de mesurer l’évolution des marchés boursiers, de comparer les résultats des différentes places financières. Ils servent de référence (benchmark) pour mesurer les performances boursières des investisseurs et des gestionnaires de portefeuilles. Certains indices servent de support aux contrats à terme et / ou aux contrats d’options négociés sur les marchés dérivés.
Un indice boursier représente par un nombre unique la variation relative d’un ensemble de cours boursiers. Il est le résultat de calculs dont les règles sont stables dans le temps et se définit par :
-          l’échantillon des valeurs retenues,
-          la pondération des valeurs le composant,
-          la date de référence ou période de base.

La place de Paris dispose d’une gamme complète d’indices boursiers qui sont adaptés à chaque segment de la bourse et à une réalité changeante.
Les trois indices actions les plus connus de la place de Paris sont le CAC 40, le SBF 120 et le SBF 250, ont été conçus selon une logique d’emboîtement : le SBF 250 comprend les 120 valeurs du SBF 120 qui comprend lui-même les 40 valeurs du CAC 40. Cette structure hiérarchique assure une bonne cohérence entre les indices.

IV- La création d’EURONEXT NV :

L’événement le plus important pour le marché boursier français et pour la construction boursière européenne s’est produit en l’an 2000. Le 22 septembre 2000, la fusion annoncée entre les bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam s’est concrétisée, donnant naissance à EURONEXT qui est la première fusion réussie de bourses nationales indépendantes.
EURONEXT NV est une société anonyme de droit néerlandais (le siège social est à Amsterdam) dirigée par un conseil de surveillance et un directoire, cette structure étant la plus adaptée aux fusions multinationales.
EURONEXT Paris est responsable du fonctionnement des marchés réglementés de la place de Paris (Premier marché, second marché et nouveau marché), de leur sécurité, de leur développement.

V- Les acteurs de la Bourse :

      Les sociétés de bourse sont les acteurs de base de la Bourse. Ce sont des organismes financiers, souvent filiales d’institutions bancaires importantes, chargés de la négociation et de la cotation des valeurs mobilières. Ce sont donc des personnes morales qui ont succédé, en 1988, à une personne physique, l’agent de change. Les sociétés de bourse, comme autrefois les officiers ministériels qu’étaient les agents de change, détiennent le monopole des opérations à la Bourse.



VI- Présentation de la nouvelle Autorité des marchés financiers :

    Le texte de loi sur la sécurité financière, a organisé la fusion de la COB et du CMF en une entité unique qui a pris le nom d’ « Autorité des marchés financiers ».
Dans les grandes lignes, la nouvelle entité a été conçue comme une sorte d’addition des deux régulateurs existants. Néanmoins, le gouvernement a souhaité conférer une relative indépendance à la nouvelle autorité.
   Ainsi l’AMF se caractérise par un statut nouveau d’autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale, distincte de l’Etat.
 Concrètement, le fait que l’AMF dispose de la personnalité morale, ce qui était le cas du CMF mais pas de la COB, lui assurera une certaine autonomie dans la gestion de son budget.
Surtout, cela lui permettra d’agir en justice mais aussi, éventuellement d’être assignée en responsabilité (Dufour O., 2003).
En pratique, l’AMF est opérationnelle depuis le 24 novembre 2003, date de son installation par le ministre français de l’économie et des finances. Elle s’est dotée d’un certain nombre de moyens de communications qui relatent son activité et la rapprochent de plus en plus des épargnants et des marchés financiers.
  Par ailleurs, l’AMF vient d’achever d’une part, le recrutement de son personnel administratif et d’autre part la composition de ses différents organes. 

  Les compétences et les missions de l’AMF :

L’AMF ne doit pas être « la simple juxtaposition des organigrammes et des équipes de la COB, du CMF et CDGF. Il s’agit d’une nouvelle autorité publique indépendante qui doit affirmer sa propre identité et tirer le meilleur parti de la fusion dont elle est issue ».
C’est en ses termes, que Michel Prada (2004) définit la nouvelle autorité de régulation.
De ce fait, l’AMF aura un champ de compétence plus large, dans le sens où elle constituera en quelque sorte le régulateur des rapports entre les acteurs du marché, les émetteurs, les investisseurs et les intermédiaires.
Plus précisément, ses compétences portent en premier lieu, sur les opérations et l’information financière où elle doit réglementer et contrôler l’ensemble des opérations financière portant sur les sociétés cotée. Elle doit veiller au bon déroulement des offres publiques boursière et vérifier la pertinence et la fiabilité des informations publiées par les sociétés.
En deuxième lieu, l’AMF supervise les produits d’épargne collective en autorisant la création de SICAV et de FCP. Elle vérifie notamment l’information figurant dans le prospectus simplifié de chaque produit, qui doit être remis au client avant d’investir.
En troisième lieu, l’AMF définit les principes d’organisation et de fonctionnement des entreprises de marché et des systèmes de règlement livraison.
Finalement et en quatrième lieu, l’AMF détermine les règles de bonne conduite et les obligations que doivent respecter les professionnels autorisés à fournir des services d’investissement au des conseils en investissement.


 Côté missions, la principale sera de garantir tout à la fois l’efficience et l’intégrité des marchés financiers.
L’efficience, c’est selon Michel Prada (2004), « Leur (les marchés) aptitude technique à remplir au mieux, en termes de coût, de délai et de sûreté les fonctions d’échanges entre demandeurs et offreurs de capitaux ».

Leur intégrité, c’est à la fois « la pertinence, la transparence et l’accessibilité de l’information qui irrigue les marchés et nourrit les décisions des acteurs, et la loyauté comme l’équité dans les rapports entre ces acteurs au regard du jeu de leur compétition, comme au regard des relations des forts aux faibles » (Prada .M, 2004).

Au total donc, la mission de l’AMF c’est de protéger l’épargne investie en produits financiers, de s’assurer de la qualité des informations transmises aux investisseurs et de veiller au bon fonctionnement des marchés financiers. De plus, l’AMF a un véritable rôle dans la réglementation, le contrôle et la sanction de la profession d’analyste financier.



samedi 19 janvier 2013

Les marchés financiers, baromètre de l’économie



Les marchés financiers, baromètre de l’économie

INTRODUCTION
1  -Omniprésence dans l’actualité
-Performance des marchés financiers


     -Scandales et crises financières (bulles spéculatives, …)
2  -Rôle primordial dans  le financement des …
-Trésors publics
-Entreprises industrielles et commerciales
-Banques et établissements financiers
-Institutions financières spécialisées (Fonds de pension, caisses de retraite, fonds d’investissement, Hedge Funds, Fonds souverains, …)
3-  Lieu de placement des ressources financières des …
-Entreprises industrielles et commerciales
-Banques et établissements financiers
-Institutions financières spécialisées (Fonds de pension, caisses de retraite, fonds d’investissement, Hedge Funds, Fonds souverains, …)
-Ménages
4-  Vecteur de la politique monétaire (Banque centrale, …)
-Lutte contre l’inflation par la régulation des taux d’intérêt (open Market)
-Intervention sur le marché des changes (gestion de leurs réserves, …)
5-  Référence pour l’évaluation des entreprises
-Postulat: ‘’le marché à toujours raison’’, Efficience des marchés financiers
Ex. Méthodes des comparables

Conflit et Méthodes de Gestion des Conflits dans l’Entreprise



Conflit et Méthodes de Gestion des Conflits dans l’Entreprise


Un conflit :
Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures.C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Il peut y avoir un désaccord sans qu’il y ait de conflit.
Les causes du conflit :
La perception : Nous possédons un système de pensée générateur de structures mentales auto-organisées ; la façon dont nous décodons, les symboles, est différente pour chacun. C’est cette différence qui engendre des conflits.
Le changement : Il inspire le danger parce qu’il représente la perte de repères connus, perte d’une condition établie et sûre. Les réactions aux changements sont sources de conflit.
Une négociation qui n’aboutit pas : La négociation aboutit à des compromis sur l’argumentaire ; rien de nouveau n’en ressort. Si elle n’aboutit pas, elle renforce les positions de chacun. En éloignant le conflit, elle garde les contradictions.
L’esprit combatif mal orienté : Dans notre société, l’esprit combatif valorise l’individu. Or, dans le cadre d’un conflit interne à l’entreprise, il est un non-sens; il n’a aucun effet créatif, au contraire. Dans l’entreprise, les luttes intestines n’engendrent aucune dynamique, sinon celle de la destruction.
Types de conflits et risques respectifs :
Le conflit expérimental : On l’utilise sciemment pour tester le pouvoir d’un individu, ses aptitudes. Risque que l’une des deux parties “pousse” ou provoque l’autre en vue de mesurer son pouvoir.
Le conflit instrumental : C’est un désaccord sur les moyens pour atteindre une finalité.
Risque que cela apparaisse comme une incapacité à déléguer, à communiquer.
Le conflit sur les orientations / stratégies : L’objet du conflit concerne la détermination des objectifs d’une entreprise ou d’un service.
˚ Risques : de démission d’un des protagonistes, de tentatives de sabotage réciproques, d’atonie, d’attente de l’erreur de l’adversaire
Le conflit de personnes : Il résulte d’une mésentente entre deux personnes se traduisant par des discours discriminatoires et publics.
 Risques de manipulations, de conflit généralisé, de mauvaise ambiance.
Le conflit sur les valeurs : C’est la confrontation de deux croyances, de deux idées différentes.
˚ Risques de troubles psychologiques pour l’un des protagonistes et d’impossibilité durable de coopération.
Le conflit interne : On parle de conflit interne lorsque la critique sur l’entreprise est systématique mais cachée par l’un (ou plusieurs) des services ou entre eux.
˚ Risque de démobiliser l’organisation et d’engendrer une concurrence contreproductive entre les différents services, notamment du fait d’un mauvais passage de l’information.
Conséquences du conflit :
En relation avec les causes, les différentes parties ne réagissent pas de la même manière.
˚ Chaque partie reste sur sa position = rigidité.
˚ Aucune des parties ne tente de proposer une alternative aux idées qui s’affrontent.
˚ La rigidité de l’argumentaire entraîne une perte de temps, d’énergie et d’argent.
= discussions stériles.
˚ L’intelligence et l’esprit créatif de chacun sont utilisés dans le seul but de détruire l’argumentaire adverse et non pas d’améliorer une idée.
˚ L’idée la plus forte prend le dessus ; ce n’est pas forcément la meilleure !
Comment gérer un conflit :
Pour éviter les malentendus  que provoque quelquefois l'ambiguïté du langage :
¸ comprendre la nature de la perception.
¸ être conscient des pièges du langage.
Pour une pensée créative : l’exploration
¸ l’idée de départ est acceptée sans être attaquée ; on accepte la réalité.
¸ les deux parties s’impliquent dans l’exploration et la construction créatives.
¸ le temps est utilisé intelligemment, dans un esprit créatif.
¸ l’opposition des idées est simplement reconnue mais ne fait pas l’objet d’un
affrontement :
-  on propose de modifier la formulation de l’idée
-  on tente de réconcilier les idées apparemment si différentes
¸ l’idée nouvelle est conçue et évaluée en commun (= critique)
¸ le conflit est inexistant = il n’y a pas “son” idée contre la “mienne” = il y a “nôtre”
Idée
Les étapes du processus :
(par personne interne au conflit ou par tierce personne)
1) Prévoir :
=> encourager un comportement communicatif et coopératif
(un travail sur soi, pour chacun)
1. S’assumer :
=> que chacun s’affirme en :  - s’autodéterminant, en  participant
2. Donner la priorité aux perturbations :
=> tous doivent rechercher une aide à l’intégration au groupe et doivent s’exprimer.
3. Authentifier et sélectionner la communication :
=> être soi-même tout en modérant ses faits et gestes
4. parler à autrui mais pas d’autrui :
=> donner du “feed-back” et ne pas interpréter les autres
5. observer ses gestes et ceux des autres
=>pour mieux comprendre ce qui est exprimé par le langage
2) Diagnostiquer :
- identifier le problème
- identifier le problème dans l’organisation
³ Faire part de ses sentiments
³ Formuler l’aspect du conflit pour l’autre ou l’interroger
³ Définir clairement le conflit
³ Attention ! laisser s’exprimer l’autre (écoute active)
³ Se mettre d’accord sur la solution
3) Fixer les objectifs à atteindre :
* Le plan d’action s’élabore lors des - entretiens
- réunions             
- évaluations
(du fait d’un souci de concertation et de coopération avec les collaborateurs)
* Faire place à la créativité : - chacun propose une solution
- on propose des alternatives
- on évalue les solutions évoquées
4) Appliquer la politique choisie :
³ L’application doit être intègre mais aussi critique.
³ Le problème peut être réexaminé.
 Grille d’analyse stratégique - OCASE*
1. Identifier le problème (la situation-problème)
2. Identifier les acteurs concernés
3. Appliquer la grille
Acteurs : individus ou groupes qui participent à une action et qui ont des intérêts communs pour cette action.
Objectif(s) : but(s) que l’on veut atteindre. Ils sont déclarés, quantifiables et généralement cohérents avec ceux de l’organisation.
Enjeu(x) : valeur que chacun attribue à une action, ce qu’il peut gagner ou perdre au-delà des objectifs de cette action.
Atout(s) : ressources pertinentes en vue d’obtenir l’enjeu.
Contrainte(s) : limites organisationnelles, psychologiques,... qui déterminent  le déroulement de l’action ainsi que l’élaboration des stratégies des acteurs (réelles ou supposées).
Stratégie(s) : comportement(s) qui mobilise(nt) les ressources pertinentes d’une situation et les opportunités qui se présentent pour  atteindre des objectifs.
Comportements = déclarations
Faits = intentions
Type de conflit / Situation & résolution
Compétition :
1. Quand on a absolument besoin d’une action rapide et décisive; par exemple en cas d’urgence.
2. A propos de problèmes importants, quand il faut prendre des mesures impopulaires ; par exemple coupures dans les prix de revient ; certaines mesures de discipline.
3. A propos de questions cruciales pour le bien de l’organisation, quand vous  savez que vous avez raison.
4. Contre les gens qui tirent avantage d’un comportement non compétitif.
Collaboration :
1. Trouver une solution intégratrice quand les deux ensembles de principes sont trop importants pour se prêter à des compromis.
2. Quand l’objectif est d’apprendre.
3. Pour faire converger les idées de gens qui ont des perspectives différentes.
4. Pour obtenir l’engagement des autres en intégrant leurs problèmes dans un accord.
5. Pour travailler sur les sentiments qui ont causé des problèmes dans une relation.
Compromis :
1. Quand les buts sont importants, mais ne valent pas l’effort nécessaire ou la rupture possible si l’on s’affirmait davantage.
2. Quand des adversaires dotés d’un pouvoir égal sont décidés à atteindre des buts qui s’excluent mutuellement.
3. Pour résoudre de façon temporaire des questions complexes.
4. Pour arriver à des solutions commodes quand le temps presse.
5. Comme dernière ressource si la collaboration ou la compétition ne réussit pas.
Évitement :
1. Quand une question a peu d’importance ou qu’il en existe de plus urgentes.
2. Quand vous ne percevez aucune chance de réussite.
3. Quand une rupture potentielle est plus sérieuse que les bénéfices d’une solution
4. Pour laisser les gens se calmer et retrouver un sens de la perspective.
5. Quand il est plus important de recueillir de l’information que de prendre une décision immédiate.
6. Quand un problème semble tangent à d’autres ou en être le symptôme.
Concession :
1. Quand vous constatez que vous avez tort - pour permettre aux tenants d’une meilleure solution de se faire entendre, pour apprendre et pour montrer que vous êtes raisonnable.
2. Quand les questions sont plus importantes pour les autres que pour vous-même,  pour satisfaire les autres et conserver leur coopération.
3. Pour produire et accumuler des crédits d’ordre social en prévision du prochain problème.
4. Pour minimiser l’échec lorsque vos adversaires sont plus forts que vous et que vous êtes en train de perdre.
5. Quand l’harmonie et la stabilité ont une importance particulière.
6. Pour permettre à vos subordonnés de s’améliorer en apprenant à partir d’erreurs
Cinq attitudes “Force” pour gérer le conflit
·         Concertation et travail de groupe
·         Respect de l’autre et de ses sentiments
·         Remise en question perpétuelle de soi  et empathie
·         Communication efficace : écoute active et ouverture
·         Détermination à poursuivre les objectifs  communs et à réussir
La motivation comme arme fatale anti-conflits
Etre motivé dans son travail, c’est se sentir concerné par l’avenir et le sort de la société pour laquelle on travaille. C’est servir la cause de l’entreprise avec la conviction que c’est aussi une juste cause pour soi. Or, lorsque tout un groupe sert la même cause avec enthousiasme, le conflit n’a pas lieu d’être, sauf éventuellement sur la forme; dans ce cas, ce n’est pas  à proprement parler un conflit mais un défaut de management...
Si l’on prête attention et intérêt aux besoins universels de l’homme, alors il nous est permis de
déterminer les facteurs de motivation au travail.
L’Homme a des besoins universels ...
En tant qu’être humain, chacun de nous aspire à un maximum de SECURITE et de
NOUVEAUTE.
Sécurité et nouveauté, encadrement et ouverture sont les piliers de la SERENITE !
... et des facteurs de motivation au travail.
Au sein d’un groupe de travail, les collaborateurs doivent pouvoir sentir qu’ils ont à la fois la SÉCURITÉ d’être encadrés, guidés, et soutenus, et aussi la possibilité d’évoluer, de connaître de NOUVELLES EXPÉRIENCES.
Comment cela pourrait-il se concrétiser ?
C’est une histoire de management...
¸ Organisation du travail :
- définition claire des objectifs et méthodes
- une communication interne effective
- la possibilité d’une assistance
- une hiérarchie efficiente (disponible et prévisible)
¸ Conditions de travail :          
- une formation continue et diversifiée
- une flexibilité possible des horaires
- des possibilités d’ouverture vers d’autres secteurs de promotion interne