mardi 20 novembre 2012

QUAND L’AFRIQUE ENCOURAGE L’INNOVATION DES JEUNES ENTREPRENEURS

La commission économique pour l'Afrique (CEA) basée à Addis- Abeba, en Ethiopie et la Fondation Africaine pour l'Innovation (AIF) ont lancé, dans le cadre d’une initiative commune, le Prix de l'Innovation pour l'Afrique (PIA).
D’une valeur de 100 000 USD, ce Prix encourage les jeunes africains en général, les entrepreneurs, les porteurs de projets innovants, scientifiques ou technologiques, à initier et développer des projets novateurs dans certains secteurs prioritaires que sont :
  1. Agriculture/agro-industries ;
  2. Environnement, énergie et eau ;
  3. Santé et bien-être ;
  4. Technologies de l'information et de la communication (TIC)
  5. Industrie manufacturière et services.
Pour les initiateurs, l’objectif de ce prix est d’entrainer une forte mobilisation des acteurs du monde de l’entreprise, des entrepreneurs et des jeunes porteurs de projets dans le sens de plus d’innovation pour un meilleur développement du continent. Il s’agit principalement de :
  • Mobiliser les responsables de tous les secteurs en faveur de l'innovation en Afrique ;
  • Stimuler, au moyen d'une compétition, l'innovation en Afrique dans des secteurs revêtant un intérêt particulier pour le continent ;‬
  • Promouvoir la science, la technologie et l'ingénierie comme‬ des options de carrière gratifiantes, exaltantes et respectables chez les jeunes, en présentant le profil des lauréats ;
  • Encourager les entrepreneurs, les innovateurs, les organismes de financement et les prestataires de services de développement des entreprises à échanger des idées et à envisager des créneaux novateurs.‬
Nous invitons tous les porteurs de projets et candidats des Masteriales dont les projets sont en phases avec les critères de ce prix à se lancer à la conquête de l’Afrique. Le délai de soumission des projets est prévu pour le 30 novembre 2012. Pour plus de d’information et envoyer votre projet :
http://innovationprizeforafrica.org/fr/envoyer-sa-candidature-ipa-2013.as

dimanche 18 novembre 2012


Le 13 novembre, l’opérateur Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, et le chinois CHEC ont signé la convention de travaux pour la seconde phase de construction et d’extension du terminal à conteneurs du port de Conakry. Un investissement de 47 millions d'euros.





La direction du port de Conakry a officialisé jeudi la seconde phase de construction et d’extension de son terminal à conteneurs. La convention de travaux a été signée le 13 novembre par l’opérateur Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, et la société China Harbour Engineering Compagny (CHEC), en présence des autorités du port autonome. L’investissement de 47 millions d’euros prévoit la réalisation d’un linéaire de quai de 338 mètres de long, en complément des 270 mètres existants, porté à une profondeur de 13 mètres de tirant d’eau, ainsi qu’un terre-plein de 12 hectares gagné sur la mer et équipé d’une voie ferrée. La livraison de l’ensemble est attendue « dans les 18 mois », selon les responsables de CHEC. Cette annonce intervient six mois après la construction d’une première plateforme de stockages de 11 hectares.

500 millions d'euros sur 25 ans
Opérateur du terminal à conteneurs du port de Conakry depuis 2011, Bolloré Africa Logistics entend investir un total de 500 millions d’euros durant les 25 ans que dure la concession, avec l’objectif de doper le trafic conteneurisé pour le porter à terme à 1,2 million d’EVP par an. Le port de Conakry traite 7 millions de tonnes de marchandise chaque année et compte sur ces extensions pour atteindre les 10 millions de tonnes dès l’horizon 2013. Il vise notamment à concurrencer les ports ivoiriens pour s’imposer comme l’une des principales interfaces de transbordement dans la région, en direction notamment des marchés malien et nigérien.


samedi 3 novembre 2012

 

France : Wendel investit en Afrique

 La société d'investissement Wendel s'implique pour la première fois en Afrique en devenant l'actionnaire principal du gestionnaire de tours de télécommunications panafricain IHS.





L'intérêt pour l'Afrique ne cesse plus de croître. La société d'investissement Wendel, l'une des plus importantes en Europe, annonce aujourd'hui (29 octobre) son premier investissement sur le continent. Via sa filiale Oranje-Nassau Développement, créée début 2011 pour investir dans de nouvelles opportunités de croissance, Wendel a signé un protocole d’accord avec IHS en vue de prendre une participation significative dans son capital. IHS gère des infrastructures de tours télécom pour le compre des opérateurs de téléphonie mobile. Avec plus de 1 000 salariés, il a réalisé un chiffre d’affaires de 97,5 millions de dollars en 2011-2012, en croissance de 20% chaque année. IHS exploite actuellement près de 5 700 tours, notamment au Nigeria, mais aussi en Côte d’Ivoire et au Cameroun, où il acquis récemment auprès de MTN 1 758 tours. Parmi ses autres clients figurent également Etisalat et Airtel.
Actionnaires prestigieux
"Wendel participera à une augmentation de capital pour soutenir IHS dans sa stratégie d’expansion panafricaine, indique un communiqué. Wendel investira 125 millions de dollars aux côtés des actionnaires actuels d’IHS Holding qui sont des institutions financières de développement majeures et des sociétés de capital-investissement de tout premier plan en Afrique. Parmi ces investisseurs figurent Emerging Capital Partners (leader du capital-investissement en Afrique avec plus de 50 investissements depuis 1997), la Société financière internationale (Groupe Banque mondiale), FMO (banque de développement des Pays-Bas) et Investec Asset Management (un des plus grands investisseurs dans des sociétés cotées et non cotées en Afrique)."  Wendel deviendra ainsi le premier actionnaire d’IHS Holding avec plus de 25% du capital.
Priorité à l'Afrique
Wendel a également annoncé vouloir donner la priorité à l’Afrique dans le cadre de la diversification géographique d’Oranje-Nassau Développement. « Avec cet investissement, Wendel souhaite s’exposer à la forte croissance du continent africain, souligne dans un communiqué Frédéric Lemoine, président du directoire de Wendel. Nous avons été séduits par le dynamisme des projets et la qualité des équipes d’IHS et convaincus par ses perspectives de développement équilibré et rentable dans plusieurs pays importants et prometteurs du continent. Les télécommunications seront au cœur de l’expansion de l’Afrique et le modèle des infrastructures partagées nous paraît incontournable. Au-delà des 125 millions de dollars initiaux, Oranje-Nassau Développement n’hésitera pas à accroître ses investissements au fur et à mesure des besoins et trouve en IHS une parfaite opération de croissance et de diversification. »
En France et à l’étranger, Wendel a investi dans de nombreuses sociétés prestigieuses telles que Bureau Veritas, Legrand ou Saint-Gobain. La société, née d'une des anciennes et des plus grandes dynasties industrielles de France, gérait fin 2011 8,7 milliards d'euros d'actifs bruts et a affiché l'année dernière un chiffre d'affaires consolidé de 5,95 milliards. Elle est cotée sur Euronext Paris.