vendredi 27 avril 2012

Ouverture, à Abidjan, de la filiale d’un réseau international de micro-finance


La  filiale ivoirienne du réseau international de micro-finance Advans a été officiellement présentée, le 19 avril, à Adjamé, aux opérateurs économiques ivoiriens.
En présence du directeur de Cabinet du ministre de l’Artisanat et de la promotion de la PME et des représentants du ministère de l’Economie et des Finances, de la BCEAO, de la direction de la Micro-finance, les responsables de Advans Côte d’Ivoire ont expliqué la mission de leur structure, à savoir servir et financer les micro, petites et moyennes entreprises évoluant en marge du système bancaire classique, en leur proposant une gamme complète de crédits et de services financiers adaptés.
La micro-finance Advans propose des crédits de 150.000 à 50.000.000 de FCFA aux entrepreneurs souhaitant développer leurs activités économiques, sans obligation d’épargne préalable, a indiqué son directeur général, Grégoire-Daniel Fédou, ajoutant que les entrepreneurs et particuliers souhaitant gérer leur argent efficacement et faire fructifier leur épargne, bénéficient également de comptes de dépôts flexibles et simples d’accès.
Un mois après son ouverture, la première agence, située à Adjamé-Mairie, compte déjà plus de 350 clients, selon un communiqué de presse dont l’AIP a reçu jeudi copie.
Au dire de son premier responsable, d’ici cinq ans, Advans ambitionne de servir plus de 45.000 clients à travers la Côte d’Ivoire et financer plus de 16.000 micro-entrepreneurs, pour un encours global de crédit de 18 milliards de Fcfa.
Dotée d’un capital de 3,75 milliards de F CFA, Advans Côte d’Ivoire a pour principaux actionnaires Advans SA, SGBCI, FMO, Proparco, et la SFI.
Advans Côte d’Ivoire, 6ème filiale du groupe créé en 2005 par Horus Development Finance et plusieurs investisseurs multilatéraux, ambitionne de contribuer à la professionnalisation du secteur de la micro-finance en offrant à un large public des crédits et services financiers de qualité, assure-t-on.

USA: la Fed plus optimiste pour l'économie en 2012, un peu moins pour 2013





La banque centrale des Etats-Unis (Fed) s'est montrée mercredi un peu plus optimiste pour l'évolution de l'économie américaine en 2012 qu'elle ne l'était trois mois plus tôt, mais elle a abaissé ses prévisions de croissance pour 2013 et 2014. Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a indiqué avoir relevé à 2,4%-2,9% sa prévision de croissance du PIB pour 2013, qui était de 2,2%-2,7% fin janvier.
Selon la fourchette "centrale" des prévisions des dirigeants du FOMC, le taux de chômage, actuellement de 8,2% selon les chiffres officiels, pourrait tomber jusqu'à 7,8% en moyenne au quatrième trimestre, et, dans le moins bon des cas à 8,0%. Le FOMC donnait fin janvier le chômage à 8,2%-8,5% à la fin de l'année.
L'inflation serait, elle, un peu plus élevée que le pensait jusque-là le FOMC et atteindrait 1,9-2,0% sur l'ensemble de l'année (et non 1,4 à 1,8%).
Pour 2013, le FOMC voit la croissance économique entre 2,7 et 3,1%, ce qui traduit un abaissement des bornes de sa fourchette de prévision de 0,1 point par rapport à janvier. La hausse du PIB atteindrait selon lui 3,1 à 3,6% fin 2014 et non plus 3,3 à 4,0%.
La prévision de croissance de la Fed porte sur l'évolution du PIB en glissement annuel à la fin du quatrième trimestre, ce qui est une mesure rarement employée.
Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué le 17 avril avoir relevé ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis pour l'année en cours et la suivante. Il estime désormais que la croissance s'accélérera à 2,1% en 2012 (contre 1,7% en 2011) et qu'elle atteindra 2,4% en 2013.
En dépit de l'abaissement de ses prévisions pour 2013 et 2014, la Fed estime que le chômage devrait baisser davantage ces années-là qu'elle le pensait en janvier. Il devrait selon elle être compris entre 7,3 et 7,7% fin 2013 et 6,7 et 7,4% fin 2014.

jeudi 26 avril 2012

CRITÈRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT


    L’investissement
D'un point de vue financier, l'investissement est caractérisé par un (ou des) flux de dépenses certaines dans le but d'obtenir un (ou des) flux de recettes futures et incertaines. Par nature, un investissement est donc risqué puisque la décision reposera sur la confrontation d'une certitude à une incertitude. La pérennité de l'entreprise impose que celle-ci renouvelle voire accroisse son potentiel de production et de commercialisation. La décision d'investissement est une nécessité mais elle est lourde de conséquences :
  • elle engage l'entreprise sur le long terme,
  • elle est relativement irréversible,
  • elle repose sur des prévisions qui ont une grande part d'aléas.
L’échelonnement dans le temps des différents flux de trésorerie peut être visualisé sur un axe orienté :

     Les règles de gestion
Le choix des investissements repose sur la mise en œuvre de règles communément reconnues par les gestionnaires.
  • Les flux : Tout investissement est réalisé en espérant qu'il produise, au cours d'un intervalle de temps donné, des flux de liquidités en retour ("retours d'argent") permettant d'amortir et de rémunérer les moyens engagés et finalement d’accroître la valeur de la firme. Ces flux de trésorerie (souvent dénommés cash flows dans la littérature) sur lesquels seront appliqués les critères de décision, représentent les données essentielles en matière de choix des investissements. Seuls les flux relatifs à l’investissement étudié devront donc être retenus.
  • La séparation des décisions d'investissement et de financement : Afin de s'assurer de la rentabilité strictement économique de l'investissement, les flux relatifs aux financements seront exclus (emprunts, remboursements, frais financiers, crédit-bail etc.). Dans un deuxième temps, le choix du financement devra bien évidemment être étudié.
     L’évaluation des flux
Une des premières tâches consiste à identifier et à valoriser l'intégralité des flux induits par un investissement.
  • Le flux d'investissement : Il correspond aux dépenses nécessaires à la réalisation du projet : coût des équipements, frais d'acquisition et d'installation, formation du personnel, besoin en fonds de roulement (BFR) induit par l’investissement. Le besoin en fonds de roulement correspond aux éléments du cycle d'exploitation nécessaires à l'activité économique : accroissement des stocks d'approvisionnement et de produits finis, gonflement des créances clients lié au développement des ventes, augmentation des crédits obtenus des fournisseurs.
  • Les flux d'exploitation : Ils correspondent aux opérations liées à l'exploitation courante de l'investissement : recettes nées des ventes de marchandises ou de produits, dépenses consécutives aux achats de biens et services, aux paiement des salaires du personnel, etc.
  • Les flux résiduels : Pour simplifier et dans un souci de prudence, la valeur résiduelle du nouvel investissement pourrait être supposée nulle à la fin de la vie du projet. Lorsqu’une valeur est estimée, elle doit tenir compte de l’imposition des plus ou moins values. A l'échéance du projet, le besoin en fonds de roulement sera récupéré pour son montant résiduel afin de prendre en compte, pour la période considérée, l'intégralité des flux inhérents au projet étudié.
  • Les flux et la TVA : Lorsque l'entreprise récupère la taxe à la valeur ajoutée, cette TVA ne constitue pour l'organisation ni une recette, ni une dépense (l'entreprise est un simple intermédiaire). Tous les flux seront donc retenus hors taxes.
  • L'impôt sur les sociétés : Les bénéfices des sociétés sont soumis à un impôt (dont le taux normal est de 331/% pour les exercices ouverts depuis 1993) ; il conviendra de tenir compte de l’impôt différentiel lié aux variations du résultat de l’entreprise induites par l’investissement étudié.

     La détermination des flux de trésorerie
Si le flux d’investissement est connu avec une relative précision, les flux d’exploitation résultent d’hypothèses d’activité et sont fournis par le système budgétaire. La décision d'investissement nécessite l’étude des flux nets de trésorerie prévisionnels. Ils peuvent être déterminés selon deux méthodes :
  • La méthode directe :. Pour une période donnée, ces flux résultent de la différence entre les flux de recettes et les flux de dépenses.
FLUX NETS = RECETTES - DÉPENSES
  • La méthode comptable : Les flux ne sont pas en général déterminés directement du fait de la nature des informations fournies par le système comptable. Cette méthode consiste en l’utilisation de la capacité d'autofinancement (CAF) prévisionnelle pour déterminer les flux d’exploitation.
CAF = RÉSULTAT NET + DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

lundi 23 avril 2012

Le sud-africain PIC s'offre 19,58% d'Ecobank






L’Afrique du Sud devient définitivement un partenaire incontournable d’Ecobank Transnational Incorporation (ETI). Après Nedbank en novembre, le groupe panafricain s’allie à un autre groupe financier sud-africain. Il vient d’annoncer un accord pour la cession de 19,58% de son capital à Public Investment Corporation (PIC), une structure d'investissement détenue par l'État sud-africain. Montant de l’opération : 250 millions de dollars. « Il s’agit d’une augmentation de capital devant permettre au groupe de soutenir sa croissance », indique-t-on à la direction du groupe panafricain.
Capacités financières
Ecobank doit en effet renforcer ses capacités financières pour digérer les rachats successifs, en 2011 et début 2012, de Oceanic Bank au Nigeria et Trust Bank au Ghana, des acquisitions qui devront lui permettre de monter en puissance sur ces deux gros marchés d’Afrique de l'Ouest et de peser, à la fin de cette année, 15 milliards d’euros en total de bilan. Pour sa part, PIC deviendra, aux côtés de la Société financière internationale (SFI, Banque mondiale), l’un des principaux actionnaires d’Ecobank.
Présent dans 32 pays d’Afrique subsaharienne, Ecobank dont le siège est basé à Lomé au Togo, avait obtenu en novembre de Nedbank, quatrième banque sud-africaine, un prêt de 285 millions de dollars convertible en 20% des parts du capital dans les deux à trois ans suivants.


Transparence pétrolière : l'heure de vérité a sonné pour le Gabon

Transparence pétrolière : l'heure de vérité a sonné pour le Gabon

Le 8 mai prochain, Tim Bittiger, le responsable Afrique de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) se posera à Libreville pour faire le point avec les autorités sur la bonne gouvernance dans le secteur pétrolier. Pour rappel, Paul Toungui, l’ancien ministre de l'Économie, des Finances et du Budget du Gabon, avait manifesté en juillet 2004 à la Banque mondiale le souhait de son pays de rejoindre l'ITIE et demandé une assistance technique pour en assurer la mise en œuvre.
Le gouvernement gabonais a alors engagé des audits dans le secteur pétrolier. Le premier rapport de l’ITIE a été publié en décembre 2005. Il concernait l’exercice pétrolier 2004. Deux autres ont suivi en 2007 et 2008 (pour les années 2005 et 2006). Mais depuis, plus rien.
Rapports à publier
Pourtant, le cabinet PricewaterhouseCoopers a effectué les audits des exercices 2007 et 2008. Un rapport a été remis aux autorités en avril 2011, mais il n’a toujours pas été rendu public. Lors de sa réunion à Amsterdam, le 9 juin 2011, le conseil d’administration de l’ITIE a toutefois décidé de renouveler le statut de « pays candidat » au Gabon pour une période de 18 mois. Ce qui oblige le pays à publier d’ici le 9 décembre tous ses rapports.
C’est le cabinet KPMG qui  réalise actuellement les audits pour les années 2009 et 2010. Si le Gabon ne rend pas public ses documents d’audit, il court le risque d’être exclu de l’initiative ITIE comme la Guinée équatoriale l’avait été en mai 2010. Avec environ 30 champs de production, le Gabon est actuellement le 6e producteur de pétrole en Afrique avec 250 000 barils/jour. Selon les dernières estimations de la British Petroleum – BP Statistical Review of World Energy 2010, le pays possèderait 3,7 milliards de barils de réserves prouvées, les plus importantes de la sous-région.


jeudi 19 avril 2012

QUE SONT LES DÉPENSES FISCALES ?


QUE SONT LES DÉPENSES FISCALES ?
1.1  Utilisation du régime fiscal pour atteindre certains objectifs
La fonction principale du régime fiscal est de générer un niveau de revenus suffisant afin de permettre le financement des dépenses du gouvernement, telles les dépenses des services de santé, d'éducation, d'aide sociale, ainsi que toutes les autres dépenses budgétaires. les impôts et les taxes constituent la principale source de financement du gouvernement.
Les dépenses fiscales agissent par l’intermédiaire du régime fiscal. Elles sont un des mécanismes dont dispose le gouvernement pour offrir des avantages aux particuliers et aux entreprises afin d’atteindre certains objectifs stratégiques sur le plan économique, social ou autre. La grande variété de dépenses fiscales souligne leur flexibilité et suggère une large gamme de champs d’application, de même qu’une grande diversité d’impacts économiques et fiscaux.

 1.2 Définition des dépenses fiscales

Les dépenses fiscales réfèrent généralement à des mesures qui ont pour effet de réduire ou de différer les impôts et les taxes payables par les contribuables. Elles peuvent prendre plusieurs formes, notamment celles de revenus non assujettis à l'impôt, de déductions dans le calcul du revenu, de crédits d'impôt, de reports d'impôt ou d’exemptions de taxe. En d'autres mots, les dépenses fiscales constituent des exceptions par rapport à ce qui peut être considéré comme le régime fiscal de base. Les dépenses fiscales visent à influencer certains comportements ou activités, ainsi qu'à aider certains groupes de contribuables qui se retrouvent dans une situation particulière. Entre autres, le gouvernement utilise les dépenses fiscales pour soutenir le développement économique, encourager l'épargne en vue de la retraite, stimuler la R-D ou favoriser les dons de bienfaisance. Le concept de dépense fiscale fait donc référence à des choix de politique fiscale du gouvernement par lesquels il accepte volontairement de se priver d'une partie de ses revenus fiscaux pour atteindre ses objectifs. Pour cette raison, il ne faut pas confondre les dépenses fiscales avec les moyens qu’utilisent certains contribuables pour se soustraire à l’impôt, par exemple, en ayant recours à l’évitement fiscal ou à la fraude fiscale.
Fonctionnement des dépenses fiscales
Les dépenses fiscales font partie intégrante des diverses lois fiscales. Elles interviennent soit au niveau de la structure de taux, en accordant par exemple des taux préférentiels à l'égard de certains types d'activités, soit au niveau de l'assiette fiscale de base, par exemple en accordant certaines déductions.

1.2.1 Le régime fiscal de base
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Les dépenses fiscales constituent donc des exceptions par rapport à une norme ou référence que l’on définit comme le régime fiscal de base. Toute mesure fiscale visant à conférer un allégement fiscal qui s'écarte de ce régime de base constitue une dépense fiscale. Ainsi, pour établir les dépenses fiscales, il faut tout d'abord définir en quoi consiste le régime fiscal de base.
Détermination du régime fiscal de base
Le régime fiscal de base peut être défini comme l'ensemble des caractéristiques structurelles sur lesquelles est fondé le régime fiscal, avant l'application de toute mesure préférentielle.
– Le régime fiscal de base regroupe donc les éléments les plus fondamentaux du régime fiscal, entre autres, l'assiette fiscale globale, la structure de taux, les contribuables visés (l'unité d'imposition) ainsi que la période d'imposition retenue. Ces éléments font généralement partie du régime fiscal de base et, par conséquent, ne sont pas considérés comme des dépenses fiscales.
– Les mesures préférentielles sont les mesures fiscales qui sont destinées, selon les objectifs spécifiques que le gouvernement veut atteindre, à conférer des allégements fiscaux afin de   supporter certains groupes de contribuables ou d’encourager certaines activités jugées souhaitables par le gouvernement. Ces mesures sont considérées comme des dépenses fiscales. Généralement, pour la plupart des mesures fiscales, la définition du régime fiscal de base ne pose aucune difficulté particulière de classification, de sorte qu'un consensus peut être établi sur la majorité des éléments qui le constituent.
Dans certains cas, les mesures fiscales peuvent toutefois s'interpréter de diverses façons et, selon les perceptions, les avis peuvent diverger quant aux éléments à y inclure. Aussi, l'exercice comporte en partie un caractère subjectif et des choix doivent alors être faits4.
Ainsi, certains pourraient choisir de définir un régime fiscal de base très restrictif afin d'avoir la définition la plus large possible des dépenses fiscales. Dans cette situation, même des mesures qui servent à respecter les caractéristiques les plus fondamentales sur lesquelles repose le régime fiscal pourraient être considérées comme des dépenses fiscales. À l'extrême, il pourrait être décidé, par exemple, de considérer le crédit d'impôt de base destiné à reconnaître les besoins essentiels d'un contribuable comme une dépense fiscale plutôt que comme un élément du régime fiscal de base.
De même, le traitement à accorder au crédit d'impôt pour les frais de garde d'enfants est un exemple où les opinions peuvent diverger. Certains pourraient considérer que les dépenses de garde d’enfants sont engagées pour gagner un revenu. D'autres pourraient plutôt prétendre qu'elles constituent des dépenses de consommation et que l'aide fiscale accordée constitue un avantage particulier qui vise à en réduire le coût pour les familles. Ainsi, dans le premier cas, le crédit d'impôt serait considéré comme un élément du régime fiscal de base  et, dans le second cas, comme une dépense fiscale.

 1.2.2 Les types de dépenses fiscales
Impôts sur le revenu des particuliers et des sociétés
En matière d'impôt sur le revenu, les dépenses fiscales peuvent être regroupées en quatre ou cinq grandes catégories :
 · Exclusions et exonérations
Il s’agit de revenus qui ne sont pas assujettis à l'impôt ou le sont partiellement (exemples : le supplément de revenu garanti, les indemnités de grève ou les gains réalisés lors de l'aliénation d'une résidence principale), ou de personnes (particuliers ou entreprises) qui sont exonérées (exemples : organismes à but non lucratif et syndicats).
Déductions
Ce sont des éléments qui viennent réduire les revenus assujettis à l'impôt. Par exemple, on peut mentionner les déductions qui concernent les cotisations à un régime enregistré d'épargne-retraite, les dépenses effectuées pour gagner des revenus de placements et les pertes admissibles au titre d'un placement dans une entreprise.
La valeur de la dépense fiscale attribuable aux exclusions, aux exonérations et aux déductions dépend du taux marginal d'imposition du contribuable. Ainsi, plus le taux marginal d'imposition du contribuable est élevé, plus la valeur de la dépense fiscale associée à l’exclusion, à l’exonération ou à la déduction est grande.
Occasionnellement, il se peut que le revenu imposable d'un contribuable ne soit pas suffisamment élevé pour que ce dernier puisse profiter pleinement d'une déduction à laquelle il a droit. Dans de tels cas, la déduction ne sera que partiellement utilisée par le contribuable et la valeur de la dépense fiscale pour le  gouvernement en sera diminuée d'autant.
· Taux réduits d'imposition
Le régime fiscal accorde, dans certains cas, des taux d’impôt inférieurs au taux généralement applicable.
La valeur de cette forme de dépense fiscale ne dépend pas du taux marginal d'imposition mais simplement du fait que le contribuable puisse ou non bénéficier de taux réduits d'imposition.
· Reports d'impôt
Les reports d’impôt sont des montants qui n'entrent pas dans le calcul du revenu de l’année, mais dans celui d’une année future. L’imposition des gains en capital à leur réalisation et l’amortissement fiscal accéléré en sont des exemples.
La valeur de la dépense fiscale associée aux reports d'impôt, comme pour les déductions, dépend du taux marginal d'imposition du contribuable au moment où les éléments faisant l'objet d'un report d'impôt sont utilisés.
Autres impôts des sociétés
En ce qui concerne les autres formes de taxation auxquelles sont assujetties les sociétés, soit la taxe sur le capital et la cotisation des employeurs au Fonds des services de santé (FSS), les dépenses fiscales se traduisent principalement par des exonérations ou déductions pour certains types de sociétés ou d'activités.
Taxes à la consommation
En regard des taxes à la consommation, les dépenses fiscales se traduisent principalement par des exemptions pour certains biens et services et, dans certains autres cas, par des remboursements de la taxe payée. Par exemple, le régime de la TVQ comporte un certain nombre d'exemptions spécifiques et peut également accorder un remboursement partiel de la TVQ à certains organismes, tels que les organismes de bienfaisance, les universités et les hôpitaux.

1.3.1 Les objectifs d’un régime fiscal
Le premier objectif d’un régime fiscal est de prélever des revenus suffisants et stables afin de financer les dépenses publiques. Par ailleurs, dans l’élaboration de la politique fiscale, plusieurs autres objectifs peuvent également être considérés.
Ces autres objectifs peuvent se diviser en deux catégories : les objectifs généraux, soit les critères usuels considérés dans tout régime fiscal, et les objectifs spécifiques qui prennent en considération certains choix et préférences d’une société.
Les objectifs généraux
Les objectifs généraux sont :
– l’équité verticale qui suppose qu’un contribuable ayant une capacité de payer plus élevée qu’un autre peut être plus imposé;
– l’équité horizontale qui signifie que le régime fiscal doit imposer de façon identique les contribuables ou familles ayant les mêmes caractéristiques;
– la neutralité, c’est-à-dire que le régime fiscal devrait taxer de manière neutre ou identique les activités des agents économiques, afin d’éviter le plus possible de modifier leur comportement;
– la simplicité, afin que le régime soit facile à comprendre, à observer et à administrer.
Les objectifs spécifiques
Ça dépend des gouvernements et leurs politiques

 RF= RC-D+R

PRINCIPES ELEMENTAIRES DE TRESORERIE


PRINCIPES ELEMENTAIRES DE TRESORERIE

- SUIVI DES COMPTES BANCAIRES
               - ERREURS A EVITER
                      1. LE CONREPHASAGE
Le même jour de valeur, le solde d'une banque est créditeur, alors que le solde d'une autre est débiteur.
                      2. LA SURMOBILISATION
Les soldes de plusieurs comptes sont créditeurs et non rémunérés, ou lorsqu'on finance un placement par un crédit.
                      3. LA SOUSMOBILISATION
Lorsqu'on finance un besoin par un crédit coûteux, alors qu'il existe un autre crédit plus adapté et moins onéreux.
- BONNE CONNAISSANCE DES CONDITIONS BANCAIRES

- LES FINANCEMENTS ET LES PLACEMENTS

- LES RISQUES : DE CHANGE, ET DE TAUX, CONTREPARTIE, LIQUIDITE

mercredi 18 avril 2012

La croissance devrait s’accélérer en Afrique subsaharienne en 2012 (FMI)




La croissance devrait s’accélérer en Afrique subsaharienne en 2012 (FMI)



La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer et atteindre 5,4 % cette année pour ensuite se maintenir à 5,3% en 2013, indique le Fonds monétaire international (FMI) dans ses nouvelles prévisions.
Même si ses nouvelles prévisions publiées mardi restent quasiment inchangées par rapport à celles du début de l’année en cours, le FMI note que les pays de l’Afrique subsaharienne ont ‘’très bien résisté’’ aux conséquences de la crise européenne.
‘’En janvier, le FMI tablait sur une croissance de 5,5% pour cette année et 5,3% pour l’an prochain, après 5,1% en2011’’, rappelle l’institution financière internationale, relevant que la crise financière a été par contre bien ressenti par l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent.
L’Afrique du Sud devrait ainsi voir sa croissance ralentir à 2,7% cette année et ce pays risque par conséquent ‘’de transmettre les chocs mondiaux à l’ensemble de la région en cas de nouvelle aggravation de la crise de la dette’’, prévient le FMI.

mardi 17 avril 2012

Zeine Ould Zeidane, un Mauritanien au FMI


Zeine Ould Zeidane, un Mauritanien au FMI



En soutenant l'ancienne ministre française de l'Économie Christine Lagarde au poste de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) en 2011, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz n'en espérait peut-être pas tant. Le 5 mars, Zeine Ould Zeidane, ancien Premier ministre (2007-2008), a été nommé haut conseiller de l'institution basée à Washington.
Depuis sa démission - forcée - en mai 2008, celui qui avait négocié la primature après l'élection présidentielle de 2007 (il était arrivé troisième avec 15,27 % des suffrages) piaffait d'impatience entre sa résidence de Nouakchott et son pied-à-terre parisien. Aisé certes, mais s'estimant largement sous-employé entre deux missions de conseil. Et trop jeune, à 45 ans, pour envisager la retraite. En dépit de ses bonnes relations avec le président Abdelaziz, il ne pouvait pas non plus espérer revenir sur la scène politique, tant il a perdu le soutien des Mauritaniens. Les hommes d'affaires sont déçus de son passage au gouvernement, les jeunes lui reprochent d'avoir composé avec la vieille garde politique, et les habitants de l'Est - d'où il est originaire - de ne pas avoir partagé le pouvoir.
Aura
Ould Zeidane a trois ans, durée de sa mission au FMI, pour retrouver l'aura économique qui l'a fait briller par le passé. Détenteur d'un doctorat en mathématiques appliquées (université de Nice) et d'un DEA en économie, l'homme a vécu une ascension fulgurante : trésorier à la Générale des banques de Mauritanie, puis analyste au ministère des Affaires économiques, avant de rejoindre, en 2000, l'antenne de la Banque mondiale à Nouakchott.
Un économiste intelligent, intègre et intransigeant, disent de lui ses collaborateurs de l'époque. Conseiller économique du président Maaouiya Ould Taya à partir de 2002, il a été nommé gouverneur de la banque centrale en 2004, poste qu'il a conservé malgré le coup d'État militaire de 2005. Annulation de la dette multilatérale en 2006, enraiement de la baisse de l'ouguiya, nettoyage et redressement des comptes... Son bilan est fameux et, à l'époque, ses allers-retours entre Nouakchott et Washington sont déjà nombreux. Au FMI, Zeine Ould Zeidane arrive donc en terrain connu.


Sursaut d'optimisme au Fonds monétaire international


Sursaut d'optimisme au Fonds monétaire international



Dans son rapport semestriel sur l'économie mondiale, le FMI a relevé sa prévision de croissance pour 2012, à 3,5% contre 3,3% en janvier. Cela resterait moins qu'en 2011 (3,9%).
Le Fonds se montre un peu plus optimiste qu'en janvier pour les Etats-Unis (2,1% de croissance cette année), la zone euro (-0,3%), y compris l'Allemagne (0,6%) et la France (0,5%), et le Japon (2,0%).
En 2012, "la reprise restera anémique dans les grandes économies avancées", a-t-il constaté. Elle n'atteindrait que 1,4%, contre 5,7% dans les économies émergentes et en développement comme la Chine (8,2%), l'Inde (6,9%) ou le Brésil (3,0%).
Le début d'année a été peu encourageant, les effets de la crise de la dette en Europe se faisant ressentir le plus douloureusement à ce moment-là sur l'activité économique, à la fois sur le continent et ailleurs. Mais à en croire le FMI, "la croissance réelle du PIB devrait remonter progressivement au cours de 2012 et 2013 à partir du creux atteint lors du premier trimestre 2012".
Cette prévision part de l'hypothèse d'une amélioration continue des problèmes de la zone euro et de prix du pétrole relativement stables, aux alentours de 110 dollars le baril.
En effet, "les deux risques les plus immédiats sont une nouvelle aggravation de la crise de la zone euro et une incertitude géopolitique accrue, qui pourrait provoquer une augmentation brutale du prix du pétrole", a prévenu le FMI.
Dans le pire des cas, l'un pourrait coûter 2 points à la croissance mondiale, l'autre 1,25 point.
Dans le cas le plus probable, "nous prévoyons que la croissance restera faible, en particulier en Europe, et que le chômage restera élevé pendant un certain temps", a expliqué l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard.
En Europe, le problème vient principalement des pressions sur les banques. D'après les calculs du Fonds, celles de la zone euro vont réduire leurs bilans de "2.600 milliards de dollars dans les deux années à venir", et donc être incapables de prêter assez pour alimenter une croissance forte.
Aux Etats-Unis, l'absence de mesures contre le déficit budgétaire et le malaise du marché immobilier pèsent, si bien que "la dernière reprise américaine ressemble beaucoup à une reprise européenne moyenne".
Pour le FMI, il est plus que temps que les pays occidentaux prennent les mesures qui doivent remédier à leurs faiblesses.
"Divers problèmes fondamentaux restent irrésolus": la montée de la dette publique (qui devrait atteindre 130% du PIB de l'ensemble du G7 en 2017), la fragilité du système financier européen, l'érosion de la compétitivité des pays de la zone euro les plus en difficulté, la faible progression des revenus des ménages ou encore les rigidités structurelles.
Les priorités sont, selon l'institution de Washington, de "progresser vers des finances publiques plus viables", "renforcer les secteurs financiers" des Etats membres, "maintenir une politique monétaire accommodante" et "traiter la crise de la zone euro".
"La quête doit se tourner vers des réformes qui aident à long terme mais ne dépriment pas la demande à court terme", a écrit M. Blanchard.

lundi 16 avril 2012

Le grand bond en avant de l'économie libérienne


Le grand bond en avant de l'économie libérienne



Depuis la fin de la guerre civile en 2003, les Nations unies ont levé l’interdiction d’exporter minerais de fer, diamants et bois. L’exploitation des mines de fer a également repris, et le groupe Arcelor Mittal a ainsi pu effectuer un premier envoi, le 27 septembre 2011. Le groupe a investi 800 millions de dollars dans la remise en état des infrastructures routières et ferroviaires, ainsi que dans la mise à niveau du port de Buchanan, et doit investir deux milliards de dollars notamment pour la construction d’une usine de concentration du minerai.

Des progrès encore peu visibles

Mais pour la majorité des Libériens, cette reprise est encore inodore et incolore. Le chômage atteint officiellement les 15%, mais de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts.
«Par rapport à la situation en 2003, les progrès sont réels, commente Alex Vines, le directeur de la division Afrique du centre britannique Chatham House, le Royal Institute of International Affairs à Londres. La pêche, la sylviculture, et le caoutchouc tire l’économie libérienne et il ne faut pas oublier que ce type de développement post-conflit ne peut qu’être lent; cela prend du temps, beaucoup de temps.»
Le quotidien reste un calvaire dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon les Nations unies, seul un pour cent des Libériens ont accès à une forme moderne de combustible, un des taux le plus bas de la planète. Et le produit national brut du pays reste très bas, autour d’un milliard de dollars (environ 765 millions d’euros), pour une population de quatre millions d’habitants, dont près de la moitié entassée à Monrovia.
Selon le Fonds monétaire international, le revenu moyen par habitant était de 258 dollars en 2010. La capitale souffre du manque d’électricité et d’eau courante, et l’illettrisme ainsi que le chômage y sont rampants. Le salaire d’un chauffeur dans l’administration est par exemple de 120 dollars (92 euros) par mois. Winston Bestman, 35 ans, chauffeur à la radio nationale explique:
«Il me faut vivre avec 120 dollars par mois avec mes deux enfants et ma sœur, alors que le loyer nous prend déjà 75 dollars par mois
Un jeune homme comme Winston est même considéré comme chanceux… Ayant fui la guerre au Ghana, lorsqu’il était enfant, séparé de ses frères partis, eux, en Guinée-Conakry, il a pu revenir et trouver un emploi.  
Mais pour Alex Vines, il faut relativiser. Les conflits ont fait 250.000 morts, des milliers de réfugiés et déplacés, sur deux décennies, entraînant la création de la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse de l’histoire, avec ses 15.000 Casques bleus au plus fort de la crise.
«Compte tenu de tout cela, la croissance du PIB de 6 à 7% est un chiffre plutôt respectable, surtout au sein de la Cédéao», commente-t-il.

Le rêve des investissements étrangers

Le Liberia ne peut que s’attendre à mieux… Les ressources du pays sont énormes. Première République déclarée du continent, doté d’une histoire unique avec ses descendants d’esclaves américains libres qui ont fondé le pays et sa bannière à une étoile, le Liberia est assis sur une des plus grandes forêts primaires d’Afrique de l’Ouest et sur de vastes ressources minières, le long d’une large côte maritime. Des atouts certains qui attirent de plus en plus d’investisseurs étrangers.
Si les Etats-Unis restent le premier partenaire diplomatique et commercial, c’est désormais la Chine qui apportent le plus d’investissements étrangers dans ce pays. Un tournant entamé avec la reconnaissance précoce de la rétrocession de Taiwan à Pékin en 2003. Et la présence de la chinoise se fait chaque jour plus visible: hôtels, écoles, routes. De nombreux projets sont financés par Pékin et mis aux couleurs de la Chine, à l’image de son immense ambassade en forme de pagode traditionnelle sur les bords de l’océan Atlantique…
La présidente actuelle, Ellen Johnson Sirleaf, réélue en octobre 2011 et lauréate du prix Nobel de la Paix, s’est donné pour but d’attirer plus d’investisseurs étrangers et surtout de les diversifier. Après la Chine, l’Europe semble suivre.
«La Norvège, la Suède, l’Allemagne ainsi que la Grande-Bretagne s’intéressent désormais à l’industrie libérienne, explique Alex Vines de Chatham House. Mme Sirleaf a effectué une importante visite à Londres en 2011 dont a résulté un grand succès: la promesse de la réouverture de l’ambassade britannique, à l’automne 2012.»
Même la compagnie Chevron est de la partie: le numéro deux américain du pétrole a signé un contrat en 2010 pour explorer trois sites pétroliers sous-marins dans les eaux du Liberia. Reste à espérer, pour les Libériens, que ces projets convergent avec une paix durable

dimanche 15 avril 2012

La Mauritanie va émettre ses premiers bons du trésor islamiques


La Mauritanie va émettre ses premiers bons du trésor islamiques


Le gouvernement mauritanien et la Société islamique pour le développement du secteur privé (SIDSP), filiale de la Banque islamique de développement (BID) ont signé à Nouakchott une convention qui permet à la Mauritanie d'émettre ses premiers bons du trésor islamiques.

"Cette convention nous permet pour la première fois de nous préparer à émettre des bons du trésor islamiques pour bénéficier des financements islamiques et mobiliser l'épargne locale qui rejette le système (usurier) actuel", a affirmé le ministre mauritanien des Affaires économiques, Sidi Oud Tah, lors de la signature de la convention.
Selon lui, "une étude est en cours pour en définir le cadre et les instruments", mais le pays pourra compter sur un apport financier "de l'ordre de 300 millions de dollars" dans le cadre de la convention.
Le directeur exécutif de la SIDSP, Khaled Mohamed El-Abboudi, a pour sa part affirmé que "le financement de l'économie réelle, par opposition à celui des prêts usuriers sans garantie solide, constitue désormais le socle du développement économique dans le monde et a su résister au choc de la crise financière". "Notre société se met en place et offre ses avantages au service de la Mauritanie qui est en train d'adapter son système aux conditions qu'impose le financement islamique" a-t-il précisé.
Cette signature a eu lieu en marge du second forum sur le financement islamique au Maghreb qui se tient à Nouakchott pendant deux jours. "Le Forum va expliquer l'effet du développement et de la réforme de la réglementation sur la croissance de l'investissement et des marchés financiers dans les différents pays du Maghreb et l'impact de la finance islamique dans le développement des économies du Maghreb", selon ses organisateurs.

vendredi 13 avril 2012

La prévision de trésorerie


                    La prévision de trésorerie
I / LE BUDGET DE TRESORERIE
1.      Définition
Le budget de trésorerie est un tableau prévisionnel des recettes et des dépenses de trésorerie, qui présente les soldes des périodes sur la durée de la prévision. Son objectif est de prévoir, au cours de l'année à venir, le niveau de trésorerie et les variations mensuelles.
Le budget est réalisé en début de période comptable avec l'aide de tous les services concernés de l'entreprise, notamment le service de contrôle de gestion.

2.      La fonction de trésorier
 La fonction de trésorier est relativement récente, même dans les entreprises d'une certaine dimension. Elle a pour objet de traiter des décaissements et de encaissements, c'est à dire tous les flux financiers et leur articulation avec l'encaisse et avec les comptes bancaires. Le trésorier a la responsabilité de rassembler les prévisions dans un budget de trésorerie. Il recense mensuellement les recettes et les dépenses de l'entreprise. Son objectif est d'assurer la liquidité de l'entreprise. Si les recettes sont supérieures aux dépenses, le trésorier place l’excédent. Son objectif est également de minimiser les frais financiers et maximiser les produits financiers. Si la trésorerie est déficitaire, il doit choisir le crédit et le montant les moins coûteux pour financer le déficit. La mission de la fonction de trésorerie peut être résumée de la manière suivante:
- Gérer les flux financiers de l'entreprise (gestion du fonds de roulement).
- Etablissement de la position de trésorerie
- Prévision de la trésorerie
- Placement des excédents.
- Négociation des conditions bancaires.
- Contrôle des opérations bancaires et de trésorerie.
Le but recherché à travers le budget est de déterminer la position de trésorerie de l'entreprise sur la période de prévision. Tous les flux sont à prendre en considération. Le pas de la période est plus ou moins long en fonction du besoin de l'entreprise; le mois, 15jours, ou décade…etc.
L'évaluation des besoins de l'entreprise aide à la décision en matière de renouvellement des lignes de crédit bancaires, éclaire les opérations du haut de bilan.

3.      Le processus budgétaire
Les prévisions sont faites à partir des données fournies par le différent service e l'entreprise. Ces prévisions de trésorerie ne sont pas établies uniquement par le service financier. Les prévisions propres à chaque service sont regroupées et consolidées. Le budget de trésorerie est obtenu à partir de tous les budgets réalisés par l'entreprise.


II / CONSTRUCTION DU BUDGET DE TRESORERIE
1)      Le solde de trésorerie


Le solde de trésorerie est déterminé à partir des encaissements et des décaissements prévisionnels. Les encaissements et les décaissements sont la traduction en termes de flux des éléments de l'exploitation. Le résultat du solde est rarement équilibré, il comporte généralement un déficit de trésorerie ou un excédent.
Le trésorier est appelé à optimiser la trésorerie, ceci revient à trouver les meilleurs financements en cas de besoin, ou les meilleurs placements en cas d'excédents de trésorerie.

2) Le budget des ventes

C'est le budget le plus important. Il est la base à partir de laquelle on procède à toutes les prévisions. Le budget des ventes permet d'établir le programme de production, donc de prévoir tous les facteurs de production nécessaires. La prévision des ventes prend en considérations plusieurs éléments importants. Il s’agit de passer des ventes aux encaissements, des dates comptables aux dates de flux. Le trésorier applique aux ventes les délais de paiement constates antérieurement.

3. Le budget des achats
Lorsque le programme de production est établi, l'entreprise procède à la construction de son budget des approvisionnements en matières premières et fournitures. On procède de la même façon que pour le budget des ventes, en ce qui concerne la détermination des délais de paiement des fournisseurs.

4. Le budget des charges de personnel
Ce budget prend en considération les salaires nets reçus par les employés de l'entreprise. Dans un souci de clarté, les charges sociales peuvent être calculés isolement. Il faut adapter le tableau à construire à la réalité de l'entreprise.

5. Les autres charges
Les charges dont les échéances sont connues d'avance sont intégrés dans le budget à leur mois de réalisation. Les autres charges, occasionnelles, ou dont la date d'engagement est incertaine font l'objet d'une répartition suivant le principe d'abonnement des charges.

6. Le budget de TVA
Le budget de TVA est à déterminer car il a un impact sur la trésorerie immédiate de l'entreprise. L'objet de ce budget est de est de calculer la TVA à payer au fisc.
TVA à payer = TVA facturée - TVA récupérable